1
réalités françaises : celui d’un maire et de son
conseil
municipal est chaque jour un peu plus dans la dépendance du préfet, l
2
rénovation politique profonde ») on adjoindra un
Conseil
national économique, « composé de représentants des intérêts économiq
3
régional ». Nous avons parlé dans Nous voulons du
Conseil
économique fédéral dont nous avons même essayé de déterminer, dans le
4
n renforcement de l’exécutif et une présidence du
Conseil
« permanente » (?). Lisons plus loin. « La France sera divisée en une
5
et précisé l’action proprement culturelle de ce «
conseil
suprême » de la révolution : « La nouvelle éducation devra éviter que
6
r nation française, et « pouvoirs institués » par
Conseil
des ministres et Parlement.) Mais une autorité qui prétend échapper a
7
niciens, des ingénieurs et des banquiers dans les
conseils
de l’État et qui pensent que dès lors tout marcherait de soi, ceux qu
8
eur, c’est aussi malin que de prétendre entrer au
Conseil
d’administration des Forges pour essayer de rendre les canons inoffen
9
), d’entreprise (et non pas de corporation !), de
Conseil
suprême enfin, et la distinction entre autorité et pouvoir. Nous voul
10
est-à-dire les membres de ce que nous appelons le
conseil
suprême, ne seront pas les chefs de l’État. Et c’est là ce qui permet
11
ar contre, le fait qu’en régime Ordre nouveau, le
Conseil
suprême sera absolument distinct de l’État, lui permettra de jouer le
12
era donc, en certains points, analogue à celui du
Conseil
d’État actuel. Mais, si nous faisons ce rapprochement, c’est pour mar
13
évolutionnaire. Il n’apparaît pas en effet que le
Conseil
d’État soit le représentant d’une doctrine spécifique. S’il est vrai
14
ctrine libérale de la séparation des pouvoirs, le
Conseil
d’État manque de toute espèce d’orientation politique (au bon sens du
15
t à la politique de l’État. Tout au contraire, le
Conseil
suprême sera orienté vers la création du régime personnaliste. Il dev
16
rmanente. De ce point de vue, on peut dire que le
Conseil
suprême sera la raison de l’État, qui ne possède par lui-même qu’une
17
ste des institutions révolutionnaires. Comment le
Conseil
suprême sera-t-il en mesure de porter ces jugements globaux sur le fo
18
stème, mais de montrer que les moyens d’action du
Conseil
suprême doivent être aussi souples, aussi directs et aussi variés que
19
plication quasi automatique d’un dogme rigide. Le
Conseil
suprême n’aura pas seulement pour mission de veiller à ce que la libe
20
ibilité de principe de réclamer l’intervention du
Conseil
suprême en toute circonstance où il estimera que tels ou tels agissem
21
tte réalité essentiellement dynamique que sera le
Conseil
suprême de la fédération ON. Elles suffisent aussi — l’expérience nou
22
ns l’état actuel des choses : 1. On nous dit : ce
Conseil
suprême, autorité purement spirituelle (au sens le plus actif du mot,
23
2. On nous fait aussi une objection inverse : le
Conseil
suprême deviendrait la suprême tyrannie, celle qui contraint les espr
24
diqué leur raison d’être spirituelle. L’action du
Conseil
suprême ne sera pas unificatrice — et, en cela, elle se distingue abs
25
que constitue pour nous l’autorité spirituelle du
Conseil
suprême. Toutes les constructions sociales « Ordre nouveau » reposent
26
tifs centralisés. Or, l’existence concomitante du
Conseil
suprême et de l’État est la manifestation la plus pure et la plus dyn
27
ntielle. C’est dire que la conception générale du
Conseil
suprême, telle que nous l’avons décrite dans ses grandes lignes, est