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ibre de la Suisse centrale, de bon sens et de bon
conseil
, les deux pieds sur la terre, et très pieux. Mais une secrète inquiét
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des princes, des rois, du pape lui-même, car son
conseil
est devenu si puissant parmi les Suisses qu’on a coutume de s’adresse
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presque fournissaient des représentants au Petit
Conseil
, qui, au-dessus du Grand Conseil des trois États, légiférait et nomma
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entants au Petit Conseil, qui, au-dessus du Grand
Conseil
des trois États, légiférait et nommait les magistrats. Les bourgeois
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on aux biens communaux, ils avaient voix au Grand
Conseil
, mais pratiquement la nouvelle noblesse contrôlait les destinées des
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aire politique de 1848, et désigne par exemple le
Conseil
des députés élus par le peuple. Mais cet emploi du mot demeure except
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un peu plus de 3000 communes. Chacune possède son
conseil
communal ou municipal (c’est quelquefois le peuple réuni en assemblée
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f et le judiciaire. L’exécutif généralement nommé
Conseil
d’État, est un collège de cinq à onze membres, élu par le peuple. Cha
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et que nous retrouverons à l’échelon fédéral. Le
Conseil
d’État prépare les textes qui seront soumis au législatif, et fixe le
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lorsqu’ils sont acceptés. Le législatif, ou Grand
Conseil
, est élu par le peuple à la majorité absolue dans quelques cantons, o
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semblable que se déroulent les débats des Grands
Conseils
. L’influence des mœurs politiques latines, l’éloquence, le sectarisme
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ent des Patriciats, dont la subtile hiérarchie de
conseils
fut considérablement simplifiée et aérée. Cette évolution intérieure
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Confédération, est composée de deux Chambres : le
Conseil
national, représentant le peuple, et le Conseil des États, mandataire
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e Conseil national, représentant le peuple, et le
Conseil
des États, mandataires des cantons. Ces deux conseils ont des pouvoir
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seil des États, mandataires des cantons. Ces deux
conseils
ont des pouvoirs égaux, et leur accord est indispensable pour l’accep
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côté de leur Chambre des députés. En réalité, le
Conseil
des États n’est pas du tout l’équivalent du Conseil de la République
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nseil des États n’est pas du tout l’équivalent du
Conseil
de la République en France ou de la Chambre des Lords. Il ne ressembl
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cantons. C’est tantôt le peuple, tantôt le Grand
Conseil
ou la Landsgemeinde qui les nomme. Le Conseil national est élu à rais
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and Conseil ou la Landsgemeinde qui les nomme. Le
Conseil
national est élu à raison d’un député par 22 000 habitants, chaque ca
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ue collectivement les attributions des membres du
Conseil
, lesquelles sont essentiellement administratives et exécutives. Le Co
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r les propositions qui lui sont adressées par les
conseils
ou par les cantons » (art. 102, § 4 de la Constitution). Mais si les
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visites et coups de téléphone. La composition du
Conseil
n’est pas moins originale que sa fonction. Quatre facteurs entrent en
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fédérale interdit de choisir plus d’un membre du
Conseil
dans le même canton, et la coutume veut que les cantons de Zurich, Be
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en ont point. Quelques tentatives pour élargir le
Conseil
à neuf membres, ou pour le faire élire par le peuple, ont été repouss
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composant le Tribunal fédéral n’ont pas, comme le
Conseil
d’État français ou la Cour suprême des États-Unis, le droit d’examine
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c’est-à-dire des tendances décentralisatrices. Le
Conseil
des États, normalement, s’en fait l’organe. La lutte qu’il a entrepri
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émoin, 1948, p. 145-146 et 148. 11. Président du
Conseil
d’État. 12. William Martin, Histoire de la Suisse, 1940, p. 241. 13
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la Constitution de 1848) : « Les membres des deux
conseils
votent sans instructions. » 18. Plinio Bolla, « Le Tribunal fédéral
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Suisses se bornent à un échange insistant de bons
conseils
, d’avis moraux, de recettes d’hygiène, d’admonestations religieuses.
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ils, de maître en apprenti : il est fait de mille
conseils
et petites démonstrations. Ces dispositions psychologiques, naturelle
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iétés, causeries religieuses et scientifiques, ou
conseils
pratiques. Elle n’admet pas de publicité. La part du folklore, des ch
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le, sous la direction du pasteur assisté par un «
conseil
d’église ». Il en résulte que « l’Église suisse » comme telle n’exist
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les « citadelles de la Réforme », de même que le
Conseil
œcuménique des Églises allait s’installer à Genève, la Suisse devenai
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la participation de la Suisse en tant qu’État aux
conseils
internationaux. C’est tout d’abord une vieille méfiance populaire, vo