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tie moderne est spécialement tentée d’écouter ses
conseils
. Le pouvoir d’un régime fondé sur le grand nombre dépend des caprices
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n indigne serviteur… C’est Satan qui a soufflé le
conseil
de prudence. Car vouloir conserver ce bien, c’est le sûr moyen de le
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voient tentés plus que les autres d’accepter les
conseils
de ce génial Souffleur. « C’est avec les beaux sentiments qu’on fait
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en juger. Elle ravit au démon le bénéfice de ses
conseils
intéressés. Elle nous donne la mesure absolue. Un écrivain, s’il est
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s, justement, trop dépourvus de prises pour qu’un
conseil
soit encore entendu. Mais voici la confiance indestructible qui remon