1
se Voltaire », mais aussi grâce à l’influence des
conseillers
de Mirabeau tels qu’Étienne Dumont et Mallet du Pan, qui rédigeaient
2
ar État, grand ou petit16. Le mode d’élection des
conseillers
varie selon les cantons. C’est tantôt le peuple, tantôt le Grand Cons
3
utume s’est établie d’une rotation entre les sept
conseillers
: chacun devient président une fois tous les sept ans, par ordre d’an
4
exemple dans l’époque moderne. Pratiquement, les
conseillers
fédéraux ne sont jamais renversés. Les Chambres les remplacent lorsqu
5
fait d’autant plus remarquable que le mandat des
conseillers
ne dépend pas directement des électeurs, des prébendes ou des poignée
6
, la langue, la religion. Comme il n’y a que sept
conseillers
, il est impossible de faire droit à tant d’exigences simultanées d’un
7
st le moins malaisé : on compte généralement deux
conseillers
catholiques pour cinq protestants ; un ou deux Romands et un Tessinoi
8
tres.) Le Département politique est dirigé par un
conseiller
fédéral permanent, et ses services ont pris une extension considérabl
9
veut que les ministres suisses, c’est-à-dire les
conseillers
fédéraux, ne quittent pas le pays pour aller discuter dans les capita
10
cratie-témoin, 1948, p. 60. 48. Max Petitpierre,
conseiller
fédéral, « Propos sur la Neutralité », in La Démocratie suisse, 1948,