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réunit à Berne. Elle compte vingt-trois membres,
conseillers
d’État cantonaux, bourgmestres, députés, ou officiers supérieurs. Ell
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mmune est un petit État », déclarait récemment le
conseiller
fédéral Roger Bonvin, réinventant la définition d’Althusius, premier
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räsident, désigné par rotation annuelle parmi les
conseillers
municipaux, a remplacé le prestigieux Avoyer, qui joua pendant plusie
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: l’égalité des inégaux. Le mode d’élections des
conseillers
varie selon les cantons. C’est tantôt le peuple, ou la Landsgemeinde,
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fréquent au national. Enfin, la moyenne d’âge des
conseillers
nationaux est sensiblement inférieure à celle des membres du Conseil
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utume s’est établie d’une rotation entre les sept
conseillers
: chacun devient président au moins une fois tous les sept ans, par o
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ple dans l’époque moderne. Pratiquement donc, les
conseillers
fédéraux ne sont jamais renversés. Les Chambres les remplacent lorsqu
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fait d’autant plus remarquable que le mandat des
conseillers
ne dépend pas directement des électeurs. On ne saurait imaginer magis
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ngues et les confessions. Comme il n’y a que sept
conseillers
fédéraux, il est impossible de faire droit à tant d’exigences simulta
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. C’est ainsi que l’on ne compte souvent que deux
conseillers
catholiques pour cinq protestants, alors que les catholiques forment
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fait aux quatre exigences préalables est donc élu
conseiller
fédéral, et le Collège lui-même lui attribue ensuite un Département q
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postes les plus variés. Il est sans exemple qu’un
conseiller
fédéral démissionnaire ait été réélu par la suite, et bien rare qu’il
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pres journaux, et un parti, les Indépendants. Élu
conseiller
national, il devient rapidement la vedette inquiétante d’un parlement
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onnue que le délégué du Vorort serait le huitième
conseiller
fédéral. On ne manquera pas de faire valoir à ce propos — détail qui
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t assumer ni son avenir ni son passé, que peut-on
conseiller
qui ne soit à la fois prématuré et périmé, ou simplement trompeur com