1
rature protestante ». En effet : le protestant ne
considère
pas que son service en tant qu’artiste puisse être différent de son s
2
Tristan symbolise la manière dont le xiie siècle
considérait
l’amour. Le mythe n’est pas un sujet individuel inventé par un romanc
3
nt les mêmes germes, seulement la passion y était
considérée
comme une maladie ou folie. À partir du xiie siècle, sous l’influenc
4
mitive, certains hommes se singularisent : on les
considère
comme des criminels, car ils ont profané l’élément sacré du groupe. O
5
i de plus en plus dans des engagements séculiers,
considérés
de nouveau comme sacrés. Or, toutes les fois que l’élément sacré repa
6
tion formelle et forcée. Dès le début, la Réforme
considère
comme normales les diversités organiques. Par exemple, Calvin n’a jam
7
régimes également soutenables dans l’abstrait. Je
considère
l’esprit totalitaire comme une menace terrible pour notre civilisatio
8
civilisation et plus encore pour nos Églises. Je
considère
que nous n’avons plus le droit de l’étudier en curieux, en théoricien
9
lité et beautés naturelles ont été trop longtemps
considérées
soit d’un point de vue purement sentimental — comme privilèges de dro
10
hoses. Mais elle devient un avantage dès qu’on la
considère
dans la perspective de notre mission médiatrice. De même, la garantie
11
elle devient notre meilleure sûreté dès qu’on la
considère
comme une mesure d’intérêt général en Europe. Rester neutres au nom d
12
éaliste de conserver nos privilèges, c’est de les
considérer
dorénavant comme des charges, dont nous sommes responsables vis-à-vis
13
ant perdront leur légitimité. Si nous refusons de
considérer
le fait d’être Suisses comme une espèce de filon, si nous le considér
14
tre Suisses comme une espèce de filon, si nous le
considérons
tout au contraire comme une mission spéciale devant l’Europe, nous ap
15
nuante, hâte, érotisme, énervement. Paris soudain
considéré
comme la situation spirituelle la plus extraordinaire du siècle ! Il