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es » de l’Europe53. Ainsi les historiens modernes
considéreraient
comme le sommet de l’Europe — son « toit », dit l’un d’entre eux — ce
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qui peuvent nous procurer le bonheur…57 Si nous
considérons
le village, dont la fin est le concours agréable des personnes et des
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ce, il est complètement détruit. Ensuite, si nous
considérons
la cité, dont la fin est le bien-vivre et le mieux-vivre, un gouverne
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emiers parents, cause de toutes nos erreurs, nous
considérons
les mœurs des hommes et les événements, nous ne trouverons nulle part
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e dernier sujet lui tient notamment à cœur, il le
considère
comme étroitement lié à celui de « l’abréviation des guerres ». Nous
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ns la seconde tout tend à l’étouffer. Que si l’on
considère
toutes les contrées de l’Europe, on constate qu’elles furent remplies
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États. Et ceux qui agissent de cette manière sont
considérés
comme des chrétiens ? Ainsi souillés de sang osent-ils entrer dans le
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e Christ, le conciliateur de toute chose. Et nous
considérons
cette dissemblance de noms communs à chaque pays, comme un motif suff
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tre connaissance : Tommaso Campanella (1568-1639)
considère
à la fin du siècle que la Réforme a provoqué une rupture de l’« unité
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s, Hespagnol, et Indien ? Je ne le puis, quand je
considéré
qu’ils sont hommes comme moy, que je suis subjet comme eux à erreur e
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s et divins esprits pénétrent bien plus loing, et
considèrent
que l’harmonie du monde est composée de diverses humeurs, et que ce q
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trois ans. Les décisions du Conseil devront être
considérées
par tous les États comme exécutoires et définitives. À l’égard de ce
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us ; car, nous autres Européens, nous devons être
considérés
comme des voyageurs embarqués sur un seul et même navire. Je ne puis
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plus d’inclination à l’approfondir que plus je le
considère
, et ce par différents côtés, plus je le trouve avantageux aux souvera
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r le service du genre humain tout entier ; car je
considère
le Ciel comme la Patrie et tous les hommes de bonne volonté comme les
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heureux… Leibniz, conseiller de Pierre le Grand,
considérait
que le rôle de la Russie devait être celui d’un trait d’union chrétie
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l’histoire n’a rien à comparer là-dessus, si l’on
considère
l’immensité des dépenses, la grandeur des engagements, le nombre de t
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s, ce brillant asile des sciences et des arts ; à
considérer
nos beaux discours et nos procédés horribles, tant d’humanité dans le
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principal de l’Université d’Édimbourg, peut être
considéré
comme le premier historien qui ait pris pour objet de son étude l’Eur
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it pris pour objet de son étude l’Europe entière,
considérée
comme unité, non comme une addition de chroniques régionales. Le lect
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permis à un philosophe d’étendre ses vues, et de
considérer
l’Europe entière comme une république dont tous les habitants ont att
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ntraires à leurs propres maximes. Le cosmopolite
considère
donc les différents régimes existants comme autant … d’échafaudages
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le que tous nos concitoyens ne peuvent plus guère
considérer
l’homme comme plus sage et plus honnête qu’ils ne l’ont été eux-mêmes
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e… Que toutes les nations de l’Europe puissent se
considérer
comme appartenant à un seul État, que leurs intérêts soient communs,
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berté folle à une liberté raisonnable, et si l’on
considère
cela comme de la barbarie, comme un manque de civilisation et comme u
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estinent à de plus vastes conquêtes. […] Quand on
considère
la méchanceté de la nature humaine, qui se montre à nu dans les libre
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cquis grâce à une guerre ne peut jamais, si on le
considère
selon une optique juste, compenser les pertes que tout conflit armé e
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s pays étrangers qui ont la même foi que lui et à
considérer
leurs problèmes et affaires comme les siens. Pour la première fois de
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us. Johann Gottlieb Fichte (1762-1814) peut être
considéré
comme le premier et le plus impitoyable théoricien du nationalisme en
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ait un ennemi ou un barbare. On peut au contraire
considérer
les peuples de la nouvelle Europe chrétienne comme formant une seule
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stitution de l’État, n’en ayant point en fait, se
considéraient
et se comportaient comme une seule nation, s’ils se mêlaient, voyagea
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ereur moderne qui, sans doute à l’origine, ne fut
considéré
que comme général de la chrétienté, devant être pour l’Église entière
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laient suivre. Et cependant, il serait injuste de
considérer
Fichte sous le seul aspect d’un précurseur de l’Anti-Europe des natio
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décisive, dont Hegel a dû se souvenir : On peut
considérer
l’existence d’un État en soi ou par rapport aux autres États ; l’Euro
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la Pologne, quelques États d’Italie peuvent être
considérés
après les trois puissances qui tiennent l’équilibre, parce que leur a
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e hors des bornes de la patrie, cette habitude de
considérer
les intérêts de l’Europe, au lieu des intérêts nationaux, sera pour c
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des papes et Luther ; c’est une pauvre manière de
considérer
l’histoire que de l’attribuer à des hasards. Le protestantisme et le
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cher à quelque chose de particulier et vouloir le
considérer
comme un modèle, que ce soit la littérature chinoise, ou serbe, que c
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ésentent toujours l’homme harmonieux. Nous devons
considérer
tout le reste uniquement sous l’aspect historique et nous approprier
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qu’on rapprochera de celles de Hegel sur l’Europe
considérée
comme « fin de l’Histoire »)185 reviennent maintes fois dans Europa e
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et peuplades. Cette liberté originelle doit être
considérée
, par opposition à l’Asie, comme le caractère distinctif de l’Europe.
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isse trouver : l’Europe. Il se propose donc de …
considérer
exclusivement le développement effectif des populations les plus avan
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tions diverses devraient être ainsi simultanément
considérées
, ce qui, à mon gré, rendrait le problème essentiellement insoluble. S
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re humaine… En dépit de cela, le siècle dernier a
considéré
que l’excellence de la culture consistait à nier les différences entr
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rdérienne d’une Europe des « nationalités » qu’il
considère
, un peu à la manière de Fichte, comme une étape indispensable de l’év
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non point unisson » comme disait Goethe : Herder
considérait
l’humanité entière comme une grande harpe dans les mains du grand maî
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ou de la race. Ce fait apparaît clairement si on
considère
sa structure entrecoupée de mers et de grands fleuves, ou sa températ
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as sont très différents. Car la France de 1848 se
considère
comme une nation qui vient de renaître, dans une Europe rénovée par l
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hique contient le mal sans mélange de bien… Si je
considère
la civilisation catholique dans sa réalité historique, je dirai que s
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n’ai pas besoin d’être prophète ; il me suffit de
considérer
l’ensemble des événements humains de leur seul et vrai point de vue,
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iberté des États associés. Les États européens se
considèrent
comme des personnes souveraines et sont tous décidés à affirmer leur
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ons tout à l’heure plus longuement) : Lorsque je
considère
l’état où sont déjà arrivées plusieurs nations européennes et celui o
53
squ’ici, réside en ce que les peuples de l’Ouest,
considérés
dans leurs perpétuelles mutations et révolutions, se trouvent en même
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te du mouvement révolutionnaire ». Au reste, Marx
considérait
que les États-Unis devaient former part intégrante de l’Occident et i
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onnu le caractère particulier de la Russie, l’ont
considérée
comme un pays arriéré, en face de ce type occidental qui représentait
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oire de notre civilisation. Cette façon à nous de
considérer
la littérature universelle est un phénomène à peu près sans exemple c
57
e complexe des États chrétiens d’Europe doit être
considéré
comme un ensemble, en quelque sorte comme un État. Certes, Ranke a v
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stoire de la vie et des souffrances de l’humanité
considérée
dans son ensemble. Et cependant l’Antiquité a déjà, pour certaines ra
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sarcasme aussi bien qu’à l’éloge, selon l’époque
considérée
. Or il se trouve que les époques qu’il vénère ou qu’il méprise sont l
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esprit ne mettrait plus tant de complaisance à se
considérer
comme un « péril » Mais nous, nous qui ne sommes ni jésuites, ni démo
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emprunterons nos conclusions sur le xixe siècle,
considéré
comme « Siècle du nationalisme » : tel est le titre d’un article qu’i
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aient loin des nôtres. On s’est remis après lui à
considérer
les hectares du voisin et à raisonner sur l’instant. Les misérables E
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les meilleures époques sont déjà révolues. Mais à
considérer
l’histoire de la terre, nous prenons conscience de ce que notre entre
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leur action. Qu’en est-il de l’Europe elle-même,
considérée
comme unité, et face au Monde du xxe siècle ? A-t-elle trahi sa voca
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lon lui, mérite d’être nommée « européenne ». Je
considérerai
comme européens tous les peuples qui ont subi au cours de l’histoire
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modèle parfait permettant de juger le passé, et à
considérer
toute l’histoire comme un processus inévitable, dont l’état actuel de
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hies sur le même plan que celle des Grecs, et les
considèrent
simplement comme des configurations historiques variées relevant d’un
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té : Lorsqu’on vient de l’Ouest, on est enclin à
considérer
l’Europe comme le pays des idées générales. Si l’on vient de l’Est, i
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et la Réforme. Désormais : La science n’est plus
considérée
comme une pure spéculation de l’esprit, à la façon des Anciens, ni co
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ce, tandis que l’Américain et le Russe soviétique
considère
l’existence de l’opposition comme l’indice d’un mauvais fonctionnemen
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rtir, pour un instant, de sa peau d’Occidental et
considérer
la lutte entre le monde et l’Occident avec les yeux des non-Occidenta
72
s l’œuvre des deux écrivains (que les Soviétiques
considèrent
comme décadents), à savoir James Joyce et Marcel Proust. Ce sont deux
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gémonie de l’Europe ; où il devient impossible de
considérer
plus longtemps la Russie et l’Amérique comme des colonies de culture
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e culture qu’elle ne possède point et que chacune
considère
son lot de tradition européenne comme son œuvre propre et originale,
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se sont attachés les historiographes de l’Europe
considérée
comme unité de culture. C’est pourquoi la plupart — de Dawson à Heer
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ne s’explique point par les histoires nationales
considérées
comme des « monades sans fenêtres », des entités immuables : elle n’e
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re français et le caractère allemand pouvait être
considérée
comme d’une importance primaire. Aujourd’hui c’est la conscience de l
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on devoir envers l’État ; et il est exorbitant de
considérer
comme le devoir suprême de l’individu celui qui le lierait à quelque
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aine de la poésie, que le romantisme nous faisait
considérer
comme le plus « typiquement national » et le plus fermé aux échanges3
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dernière tentative pour unir des États souverains
considérés
comme raisonnables, échouait devant le déchaînement de souverainetés
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mouvements de résistance soussignés s’engagent à
considérer
leurs problèmes nationaux respectifs comme des aspects particuliers d