1 1970, L’Un et le Divers ou la Cité européenne. I. Pour une nouvelle définition du fédéralisme
1 , solidarités et autonomies : ces deux mouvements contraires se prononcent en même temps, résultent en partie des mêmes causes, et
2 Centralisé, atomisé et trituré par les dynamismes contraires du xxe siècle, l’État-nation européen nous apparaît, tel que les acc
3 des pays membres, c’est-à-dire très exactement le contraire de ce qu’il est. À l’inverse, le fédéralisme est assimilé par beaucou
4 esthétiques ou politiques. C’est de la lutte des contraires que procède la plus belle harmonie, dit un fragment célèbre d’Héracli
5 mise en tension, de cette composition de réalités contraires mais également valables, voilà je crois ce qui définit l’apport origi
6 l’approfondissement et l’expansion du modèle des contraires en tension créatrice, nous le trouvons dans le christianisme des gran
7 ie, qui sont : antinomies, oppositions, lutte des contraires « d’où procède la plus belle harmonie ». Je pense d’abord, bien sûr,
8 é, cet homme se constitue dans la dialectique des contraires . Et ce caractère va se transmettre à tous les groupes qu’il formera a
9 tout le problème revient à concilier les besoins contraires mais vitaux d’autonomie locale et de grands espaces communs, de parti
2 1970, L’Un et le Divers ou la Cité européenne. II. La Cité européenne
10 nne : Ce qui s’oppose coopère, et de la lutte des contraires procède la plus belle harmonie. De ce temps jusqu’au nôtre, tout co
11 dans la Diversité, et la coexistence féconde des contraires . La Grèce invente la cité et la fonde sur le paradoxe des citoyens à
12 avec celles de la sagesse grecque, et totalement contraires à celles de Rome. À la morale de la mesure et de la raison utilitaire
13 ’Incarnation porte à l’extrême la coexistence des contraires , l’impensable définition de la Personne de Jésus‑Christ comme « vrai