1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 iettes, deux volumes sur l’histoire de l’île, ses coutumes et son dialecte. L’un est l’œuvre d’un archiviste du continent. Il af
2 et chers amis, nous allons procéder, selon votre coutume , à l’élection du bureau, puisque, comme vous le savez, la conférence
3 premiers pas. Ces hommes n’ont pas ou n’ont plus coutume de se réunir, d’être ensemble pour causer. Le dimanche, ils « font la
4 aine de ces lignes. Je commence à connaître leurs coutumes  : rien ne pouvait modifier plus rapidement et plus profondément la co
5 modifier plus rapidement et plus profondément la coutume de la France rurale. Mais ce n’est pas encore assez dire : l’autocar
6 re l’aveu d’une inadaptation cruelle aux mœurs et coutumes de ce temps ; ou bien l’on écrit simplement pour gagner sa chienne de
7 uf où la pensée avait perdu, depuis un siècle, la coutume de chercher ses résistances. Or ce monde nous apparaît démesurément a
8 d’hui du spectacle des gens, de l’examen de leurs coutumes , ou de celui de leurs raisons, ces leçons ne sont plus destinées à no
9 ser à côté tout à l’heure. « Vous savez, c’est la coutume , ici : ils n’aiment pas qu’il y ait d’autres personnes dans la salle
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
10 a mère Calixte qui casse tout ce que l’on veut, a coutume de dire en constatant le mal : « Voyez-vous ! je croyais la tenir cet
11 . J’ai vu plusieurs presbytères. J’ai retrouvé la coutume des autocars, toujours révélatrice des rythmes du pays. Pauvreté de t
12 timentaux. Là-dessus, deux remarques : 1. — On a coutume d’attendre d’autrui beaucoup plus que l’on n’est disposé à lui donner