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er des confusions de notre langue, les poètes ont
coutume
de rapporter les mots à leurs origines lointaines, c’est-à-dire à la
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de règles et de cérémonies qui n’est autre que la
coutume
de la chevalerie médiévale. Or les « ordres » de chevalerie furent so
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xiie siècle entre la règle chevaleresque et les
coutumes
féodales. Peut-être n’a-t-on pas assez marqué à quel point les romans
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réponse ne paraît convaincante qu’en vertu d’une
coutume
paresseuse de notre critique littéraire. En vérité, elle ne répond à
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de la vie. En tout cela ; Tristan n’obéit qu’à la
coutume
féodale des chevaliers : il s’agit de faire preuve de « valeur », il
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res « folies » dont elles se sentent menacées. La
coutume
de la chevalerie fournira donc le cadre du Roman. Et nous avons marqu
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té d’illustrer, entre la loi de chevalerie et les
coutumes
féodales, nous a permis de surprendre le mécanisme de ces contradicti
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à ces fins. Ces mêmes remarques vaudront pour les
coutumes
et les interdictions sacrées chez les peuplades primitives. C’est un
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e la prouesse est une sublimation non déguisée de
coutumes
beaucoup plus anciennes traduisant la nécessité d’une sélection biolo
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qu’une signification utilitaire, et limitée. Les
coutumes
permettaient l’adultère et le concubinat24. Tandis que le mariage chr
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rit et le corps ? Mais souvenons-nous aussi de la
coutume
des missionnaires cheminant deux par deux) : Roi glorieux, lumière e
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badours ? C’est l’argument que les romanistes ont
coutume
d’opposer à l’interprétation religieuse de l’art courtois. Or il se t
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tes, comme l’attestent de nombreux documents). La
coutume
celtique du potlatch, don rituel ou plutôt échange de dons ostentatoi
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Morholt, dans Tristan, illustre exactement cette
coutume
, sans faire d’ailleurs la moindre allusion à son origine sacrée. Tous
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et ibérique et au Nord irlandais et breton ; des
coutumes
de chevalerie féodale ; des apparences d’orthodoxie chrétienne ; une
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érésie dans la conscience occidentale et dans les
coutumes
féodales, tout cela vient sourdement retentir dans le mythe. Nous avo
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ison. On sait combien les mystiques espagnols ont
coutume
d’insister sur le récit de leurs souffrances. Plus la lumière et l’am
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uit souvent à d’autres pleurs que ceux dont j’eus
coutume
: car voyant la fin chaque jour plus proche, à Dieu mille fois j’ai d
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amas où ils se réveillent, puis s’épousent. On a
coutume
de déclarer inexplicable le succès prodigieux de l’Astrée. Pourtant s
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profondes dans les relations sentimentales et les
coutumes
. Le mariage redevient l’institution de base : il atteint un point d’é
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urtoisie qui imposait la chasteté ; ici, c’est la
coutume
bourgeoise. Mais sous le couvert de l’une et de l’autre, c’est toujou
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r cette erreur. L’instinct ou la nature n’ont pas
coutume
de se tromper de la sorte… S’il y a erreur, elle ne peut venir que de
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mment bien entendu — d’un ensemble de mœurs et de
coutumes
dont la mystique courtoise a créé les symboles. Or passion signifie s
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ément érotique du tournoi apparaît encore dans la
coutume
du chevalier de porter le voile ou une pièce du vêtement de sa dame,
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e la guerre et de l’amour courtois ont marqué les
coutumes
occidentales d’une empreinte qui ne s’effacera guère qu’au xxe siècl
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ervice des Princes et des papes, ils avaient pour
coutume
bien moins de faire la guerre que d’empêcher qu’on y tuât du monde. C
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tance, par suite de l’instabilité économique. Les
coutumes
rappelant le rapt nuptial n’existent plus que sous forme de plaisante
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ou disparaissent. Il est curieux de noter que des
coutumes
d’origine lointaine et sacrée telles que la « quasi-publicité du lit
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ymbole mystique bien plutôt qu’une dérogation aux
coutumes
du droit féodal. Mais là-dessus se produisit la confusion dont nous a
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e, les « fiançailles d’essai » élevées au rang de
coutume
normale parmi les étudiants, le sérieux accordé aux conflits passionn
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moureux, il joue le jeu le plus naturel, selon la
coutume
de son temps211. Ou si l’on tient que le langage érotique traduit néc