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seul ne respecte jamais ni les diversités, ni les
coutumes
, ni les privilèges des groupes. Certes, ces deux vertus fédéralistes
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sage de l’ancienne Suisse, et marqué ses mœurs et
coutumes
. Lorsque vous remontez en direction des Alpes la route qui longe le l
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es curieusement révélateurs des diversités de nos
coutumes
: chez les démocrates tout purs des petits cantons à Landsgemeinde, c
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est de se distinguer. Ce renversement radical des
coutumes
d’une ancienne Suisse toute fourmillante de privilèges, toute colorée
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sont plus esclaves que de leurs lois et de leurs
coutumes
, de leurs commérages et de leurs préjugés bourgeois. Mais on ne saur
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e leur devise. Les partisans de l’Europe unie ont
coutume
de préconiser des mesures qui permettraient aux divers peuples de « m
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ut exercer cet office deux années de suite, et la
coutume
s’est établie d’une rotation entre les sept conseillers : chacun devi
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déterminée par quatre facteurs principaux dont la
coutume
fédéraliste oblige seule à tenir compte, car la Constitution ne les m
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d’un membre du Conseil dans le même canton, et la
coutume
veut que les cantons de Zurich, Berne et Vaud, les plus peuplés, aien
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nera qu’au nombre des qualités requises par cette
coutume
ne figure pas expressément la compétence particulière du candidat pou
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é ministérielle est en contraste frappant avec la
coutume
des républiques voisines, où l’on voit se former à chaque génération
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ulière des débats aux Chambres fédérales. Ils ont
coutume
de comparer ce parlement à un conseil d’administration. L’éloquence,
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e port des armes à la liberté (selon les vieilles
coutumes
germaniques) et, par suite, à la capacité et à la dignité de citoyen.
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irent pas, dans leur majorité. Il est vrai qu’une
coutume
, germanique elle aussi, mais répandue dans toute la petite bourgeoisi
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réfractaires à toute unification qui léserait les
coutumes
cantonales ou avantagerait la majorité linguistique. Les fédérations
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à droits égaux mais à charge de respect pour les
coutumes
locales et leurs compartiments. La moyenne suisse est l’expression d’
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a-t-il vraiment ainsi pour l’immense majorité. La
coutume
patricienne n’a guère laissé de traces que dans quelques banques priv
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ôt pour travailler, il y a la Bible autant que la
coutume
paysanne et bien plus que l’utilitarisme. Il y a d’abord la bonne con
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», leur eussent été formellement refusés par nos
coutumes
les plus invétérées. En revanche, les grands noms qu’on citera dans c
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ianisme renaîtra de ses vestiges. Par-dessous les
coutumes
alémaniques-païennes, les apôtres irlandais retrouvent non seulement
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poque où elle s’est fédérée. Et les disparités de
coutumes
ou de richesse, de langue, de confession, voire de régimes, ne sont g
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. « Fumeux idéalisme ! Subversion de nos vieilles
coutumes
! Temps perdu ! Ça ne se fera jamais ! » Je me souviens d’un débat de
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oses. Elle s’explique peut-être en partie par nos
coutumes
précisément fédéralistes de tolérance calculée et d’empirisme, qui su