1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Le sentiment de l’Europe centrale
1 ture et dépourvues de coquetteries. À force de se craindre dupe, elle a perdu le goût de se risquer, de découvrir. Et l’impuissa
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Châteaux en Prusse
2 ient en marche, et sont tellement articulés qu’on craint à chaque pas que leurs membres ne se déboîtent. On a vu des élans gag
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
3 qui peut-être n’a pas de gros lot, et jamais, je crains bien, jamais je ne parviendrai à le regretter… » L’ironie indulgente
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
4 colère y jaillit sans rencontrer personne. J’ai à craindre qu’elle ne m’attaque par désir famélique de créer du nouveau. Car c’e
5 pose la pauvreté est avant tout moral : ce qu’on craint le plus, et en premier lieu, sentimentalement, c’est de perdre son ra
6 u’il y aura des bourgeois, il y aura des gens qui craindront avant tout de descendre d’un échelon, c’est-à-dire de devenir pauvres
7 and vous aurez compris cela, vous cesserez, je le crains , d’envier ma condition… » 16 mars 1934 D’un autre « peuple ».
8 curs et grands désirs informulés. En finissant je craignis un moment de les avoir trompés, de les avoir rendus jaloux d’une espè
9 a eu un profond silence au lieu des rires que je craignais . (On peut donc gouverner sans être un monsieur en haut de forme ? Il
10 d’une vision précise de cet état qu’ils rêvent et craignent . Il me semble que Proust dit à peu près cela (dans un autre ordre). S
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
11 vant les hommes ; et s’il a honte, c’est qu’il ne craint pas Dieu, mais qu’il croit au jugement des incroyants, tout en s’imag
12 ontre les bureaucrates ne sait plus bien ce qu’il craint davantage : de la vie qui ne rapporte plus, ou de la mort qui rapport
13 t de tous les autres. 1er mars 1935 Si l’on craint d’ordinaire d’avouer sa réalité individuelle et ses superstitions, c’
14 a seule manière d’être en vérité « réaliste ». Je crains d’avoir créé certain malentendu en soutenant à plusieurs reprises que
15  » ni même une valeur de culture « générale », je crains que la comparaison qu’introduisent les mots « aussi générale » ne rid
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
16 me ses modèles à la distance où elle les voit. Je crains qu’elle n’intéresse que les bourgeois, tandis que les duchesses de ro
17 Tout le monde l’est-il, ou personne ? » — Mais je crains que mes contemporains, tout prêts qu’ils sont à applaudir Diderot, ne
18 s qui auront tout sauf la seule chose nécessaire. Craignons qu’ils ne préfèrent un jour les grands malheurs à cette démission con
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Avertissement
19 s encore fixé sur la nature de leur actualité. Il craignait de n’avoir décrit que des aspects passagers du régime. Et comme son a
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
20 r en français, dans l’attente d’une situation. Il craint d’ailleurs de n’en point trouver, n’étant pas du Parti. Il a fait bea
21 l’histoire. Le Führer déclarait un jour qu’il ne craint pas les Ravaillac, parce que sa mission le protège. Il faut croire un
22 e cette opposition, et sa logique impitoyable. Je crains que certains ne se figurent encore qu’elle résulte d’abus de pouvoir
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Conclusions
23 les journaux même en parlent aujourd’hui. Mais je crains qu’on n’en parle un peu vite, par image, par ouï-dire, ou par manière
24 l’horreur sacrée. Si l’on n’a pas senti cela, je crains qu’on ne comprenne jamais la raison simple des triomphes totalitaires
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
25 e publier une mise en garde, comme un médecin qui craint l’abus d’un remède de son invention : « trop d’irresponsables s’enga
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
26 ’est efficace que dans son milieu culturel, je le crains . Espoir ? dans des surprises, et dans quelques amis retrouvés, qui co
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
27 naux américains ont répandu un terme dont il faut craindre qu’il finisse par tuer toute culture dans ce pays : c’est highbrow, q
13 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
28 Sud… Avant mes conférences sur l’hitlérisme, on a craint que le gouvernement ne m’empêche de parler à la dernière minute. La p
14 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
29 n lisant. Comme il n’y a pas de barrière, il faut craindre à chaque fois qu’elles fassent un pas de trop et tombent dans le vide
30 ’invasions de sauterelles ou de termites ; rien à craindre des tremblements de terre, des fleuves envahissants, des sécheresses
15 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
31 oudain son propre continent ? Il y aurait lieu de craindre un nervous break down national… Je vois l’Européen, au contraire, qui
32 pparition. Et contrairement à ce que l’on pouvait craindre , les réactions de l’Amérique se révèlent souples et disciplinées. Il
16 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
33 ralysaient le cœur, faussaient l’intelligence. Je crains qu’il n’en soit rien, voyant nos émigrés et lisant quelques-uns de le
17 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
34 terreur ou la méditation. (Cette réaction, je le crains , va se généraliser.) Et chacun s’efforçait de montrer que l’événement
35 ques. Bombe atomique de poche et à retardement, à craindre de près pendant presque un siècle. Beaucoup des œuvres du Vinci ont é