1 1946, Articles divers (1946-1948). Théologie et littérature (1946)
1 udié, ni par les docteurs de l’Église, ni par les critiques littéraires. Et cependant comment en nier l’importance, dans un siècl
2 uter que les théologiens se mettent à faire de la critique littéraire, comme il arrive qu’on en lise sous leur nom dans les revu
3 alité ». Mon idée serait bien plutôt d’exiger des critiques littéraires un minimum de connaissances théologiques, dont ils se mon
4 rtains d’entre eux se consacrent à l’examen, à la critique et même, cas échéant, à une sorte de direction spirituelle des tendan
5 rection de recherches peut-être féconde. 10. Une critique théologique de la littérature devra mettre en garde son public contre
2 1947, Articles divers (1946-1948). La guerre des sexes en Amérique (janvier 1947)
6 Ces lignes, écrites en Amérique, trahissent une critique inconsciente de l’atmosphère du Nouveau Monde : elles en peignent le
7 ît qu’elles sont par nature discutables. Certains critiques américains déclarent que la jeunesse de leur pays est sex-obsessed, m
8 exy, et que l’obsession n’existe que chez lesdits critiques . Certains Européens penseraient plutôt de la même jeunesse qu’elle ma
3 1947, Articles divers (1946-1948). Drôle de paix (7 juin 1947)
9 ns extérieures, tant de nervosité à l’égard de la critique , une pareille incapacité à intégrer l’opposition. Voici les États-Uni
4 1947, Articles divers (1946-1948). La balance n’est pas égale entre les États-Unis et l’URSS (8 novembre 1947)
10 c une force, une pertinence, une cruauté qu’aucun critique européen n’égale. De Mencken à Philip Wylic, de Thorsten Veblen à Rei
5 1947, Articles divers (1946-1948). Les maladies de l’Europe (1947)
11 taquer la cause des prolétaires, et tout essai de critique libre se voit taxer de réaction. Cette mauvaise foi brutale en servic
12 st-à-dire : une mesure de l’homme, un principe de critique permanente, un certain équilibre humain résultant de tensions innombr
13 agement personnel, libre, efficace et constamment critique . Et je ne dis pas cela dans l’abstrait ; j’ai en vue des exemples pré
14 de encore l’apanage du scepticisme et de l’esprit critique . Les Églises, autrefois, les redoutaient ; je pense qu’elles doivent
15 es doivent aujourd’hui les nourrir, si cet esprit critique , ce scepticisme, s’applique aux mystiques de l’État et du Parti divin
16 en constater que presque tout les gêne : l’esprit critique les gêne, les différences individuelles les gênent, l’opinion libre e
17 re, a besoin de l’Europe, j’entends de son esprit critique autant que de son sens inventif. La pensée du monde, c’est l’Europe.
6 1947, Articles divers (1946-1948). L’opportunité chrétienne (1947)
18 trêmes, avec une belle indépendance vis-à-vis des critiques de l’extérieur. Renaissance du thomisme et des études mystiques chez