1 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
1 t de ce point de vue central et seul efficacement critique que nous devons envisager les perspectives de la vie publique et priv
2 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
2 talisme puritain qu’ils veulent combattre ? Cette critique semble pouvoir s’appliquer également au groupement tout récent qui s’
3 de Philip, on ne trouvera guère d’écho à l’effort critique de la « théologie politique » allemande que dans le mince bulletin du
3 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
4 s qu’il croit à l’essentiel de ce qu’il dit —, la critique littéraire de cette littérature n’a plus de sens réel, ni plus d’auto
5 u’ils n’annoncent la venue d’un nouvel ordre. Une critique dépourvue de critère indépendant de la littérature est condamnée à ne
6 lle, c’est qu’elle s’est rendue justiciable de la critique des marxistes. « L’art pour l’art » reste sa méthode, et lui tient li
7 ques, à l’établissement des bourgeois. Mais cette critique « de classe » reste encore négative. Elle se condamne aussi à rendre
8 l’absence de jugement. S’il est un genre que nos critiques sont unanimes à condamner sans nul recours, c’est celui du roman à th
4 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
9 bénéficié pendant plusieurs années, auprès de la critique bourgeoise, d’une attention d’autant plus sympathique qu’il criait fo
5 1935, Esprit, articles (1932–1962). Albert Soulillou, Nitro (février 1935)
10 me du mauvais Zola), l’intérêt humain faiblit, la critique littéraire reprend ses droits et proteste une fois de plus contre les
6 1935, Esprit, articles (1932–1962). Roger Breuil, Les Uns les Autres (avril 1935)
11 uil, Les Uns les Autres (avril 1935)m L’un des critiques qui aient parlé le mieux, je crois, avec le plus de sympathie et de p
7 1935, Esprit, articles (1932–1962). Kasimir Edschmid, Destin allemand (mai 1935)
12 e la négligence et la frivolité désastreuse de la critique littéraire d’aujourd’hui. Voici un roman qui pose les questions les p
13 e rétablir un peu l’échelle de nos jugements ? La critique se tait sur Edschmid, l’Académie refuse Claudel. État de l’élite fran
14 rets de notre destin à tous ? L’ostracisme de nos critiques est d’ailleurs d’autant plus absurde que ce livre — écrit par un juif
8 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
15 ie poétique précieuse et somnifère, et une partie critique dont l’intérêt dépasse tout ce que les surréalistes nous ont donné ju
16 de langage sont… symboliques et sont sujettes aux critiques que l’on est en droit de formuler quant à la logique dont elles ont l
17 raît souvent plus audacieuse et subversive. Tzara critique avec vigueur la poésie de propagande et le désir secret de « sécurité
9 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
18 ttérature. Je ne veux indiquer que l’amorce d’une critique générale de notre éducation. Je ne veux mettre en relief qu’un seul t
19 en réalité démissionnaire, de la pensée. La seule critique solide et efficace des doctrines intellectualistes, c’est celle qui c
20 temporains, à tort et à travers, opposent à toute critique un peu trop perspicace. Ils ont au fond raison, leur instinct a raiso
21 st toujours un acte créateur en même temps qu’une critique radicale. Je crois apercevoir d’ici une possibilité de repêchage du p
10 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
22 re forme de propriété demeurant justiciable de la critique de Proudhon.) Décrire le « domaine » d’un auteur authentique, c’est a
23 l de ce nom : mais c’est aussi ce qu’une certaine critique ne veut point pardonner à Ramuz. Un écrivain français de la tradition
24 roman policier : il n’a pas de psychologie. Et la critique parle beaucoup de subjectivité et d’objectivité. Dans le monde de Ram
25 à rejeter tous les intermédiaires culturels, s’il critique le machinisme, s’il raille le confort de ses concitoyens, leurs assur
11 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
26 1936)s I. La culture soviétique Lorsqu’on critique les fondements doctrinaux du régime de l’URSS l’on s’attire d’ordinai
27 culture soviétique si l’on se refusait à l’examen critique des doctrines qui sont à sa base. Je ne dis pas qu’elles n’aient été
28 es visiteurs, ceux-ci reviennent persuadés que la critique d’un clerc y perd ses droits et n’est plus à l’échelle du phénomène…
29 e plus, chance de plus, d’essayer d’élargir cette critique , et notre idée de la culture s’il le faut. Quand l’esprit « perd ses
30 ise peut-être à l’excès les généralisations de la critique , les rapprochements et les oppositions sommaires. Mais un fait demeur
31 ela suffira sans doute à rendre vaines toutes mes critiques aux yeux des intellectuels bourgeois justement tourmentés dans leur c
32 re non à tout, ni oui à tout ; c’est un devoir de critique lucide, et j’ajouterai de critique méfiante, dans la mesure où les je
33 t un devoir de critique lucide, et j’ajouterai de critique méfiante, dans la mesure où les jeunes communistes viennent à nous av
34 gure sans précédent, ne sont pas justiciables des critiques qu’on leur adresse d’ordinaire en France au nom de quelques lieux com
35 déjà acquis, le seul qui tombe sous le coup d’une critique générale, indépendamment de tout jugement politique, est aussi celui
36 nous y avons porté le fer d’une main assurée. Vos critiques ne nous touchent pas, parce qu’elles ne tiennent pas compte des faits
37 exemple vous sera certainement plus utile que les critiques de nos vieillards. Dans cette tâche-là, je vois le seul fondement d’u
12 1936, Esprit, articles (1932–1962). Henri Petit, Un homme veut rester vivant (novembre 1936)
38 le volume, faisant suite à ces documentaires, une critique de l’État — « Le Tous contre un » — et de son emprise sur nos vies. C
39 ous contre un » — et de son emprise sur nos vies. Critique dont la portée directe et l’évidence insupportable naissent non point
13 1936, Esprit, articles (1932–1962). Note sur nos notes (novembre 1936)
40 Quand ils en publiaient naguère deux ou trois, la critique se montrait attentive. Mais on n’aime pas que « l’afflux des jeunes t
41 e rôle, notre « partialité » fondamentale dans la critique . Nous serons ramenés à tout propos, bon gré mal gré, aux mêmes questi
14 1936, Esprit, articles (1932–1962). Erskine Caldwell, Le Petit Arpent du Bon Dieu (novembre 1936)
42 roit de ce nouvel érotisme, la même erreur que la critique française à l’endroit de la gauloiserie : on s’imagine que c’est du r
15 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
43 luff stalinien ; et je ne dis pas du tout : d’une critique de ce qu’il y a de profond dans le marxisme, mais d’une dénonciation
16 1937, Esprit, articles (1932–1962). Albert Thibaudet, Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours (mars 1937)
44 ibliographies, il s’occupe de secteur plané de la critique . Thibaudet, lui, s’ébat dans le secteur libre. Il en abuse merveilleu
45 use merveilleusement. C’est le chef-d’œuvre de la critique impressionniste (après quoi elle n’a plus qu’à mourir). Dès lors tout
46 ouissante désinvolture ! Thibaudet fut bien moins critique qu’essayiste, avec tout ce que cela peut comporter de création person
47 d’idées que reste pour nous Thibaudet. Dans cette critique que je voudrais appeler une critique de consommateur (dans tous les s
48 . Dans cette critique que je voudrais appeler une critique de consommateur (dans tous les sens de l’expression), c’est l’euphori
17 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
49 je me formule en vertu d’une habitude scolaire de critique , me touche si peu, ne trouble pas du tout ma bonne conscience. Au fon
50 oir jamais vu. Il n’est pas arrêté par nos tabous critiques . Il va tout droit à ce qui le concerne, et c’était justement, parfois
51 me — juge à peu près régulièrement à l’inverse du critique parisien. Il trouve concret ce que le critique aura jugé paradoxal et
52 du critique parisien. Il trouve concret ce que le critique aura jugé paradoxal et gratuit, il néglige au contraire certaines qua
53 rieuses ou certains ornements de la pensée que le critique , blasé par des lectures trop rapides, et plus sensible aux tics qu’à
54 contact avec l’homme qui réfléchit et qui fait la critique des idées non point à l’aide des opinions de son journal, mais à l’ai
55 qui est artificiel dans ce qu’il écrit. Et cette critique directe, informulée, parfois dramatique, c’est bien la seule qui puis
18 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
56 ait bien.) Mais si nous essayons de limiter notre critique aux ouvrages qui présentent un sens quelconque pour notre action — so
19 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
57 ui ne sont ni démocratiques ni nationaux. La même critique peut d’ailleurs s’adresser à notre presse d’extrême gauche lorsqu’ell
20 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
58 dans le choix qui détermine une existence. 2. Critique du mariage Si je ne vois pas de raison qui tienne contre la passio
59 affirmer le mariage qu’au-delà des deux premières critiques et en chemin vers la troisième, c’est-à-dire en maintenant sans cesse
21 1939, Esprit, articles (1932–1962). D’une critique stérile (mai 1939)
60 D’une critique stérile (mai 1939)ar Dans un certain sens, et aujourd’hui, nul n’e
61 ritiquer le régime des partis. Ils ont mené cette critique dès leurs débuts, dès les années 1930 à 1932, avec une pertinence et
62 et à le prouver. Or, il ne paraît pas qu’à cette critique ait répondu jusqu’à présent un dynamisme constructeur d’une intensité
63 ouvement personnaliste s’explique par un excès de critique négative, d’origine universitaire, ou comme on dit : « intellectualis
64 ement ait péché par défaut de radicalisme dans sa critique négative. Mon expérience des groupes et des congrès personnalistes m
65 t plus que cent-mille mains qui se lèvent. 28. La critique des partis n’est stérile que dans la mesure où elle n’est pas radical
66 mesure où elle n’est pas radicale. ar. « D’une critique stérile », Esprit, Paris, n° 80, mai 1939, p. 264-267.
22 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
67 s pas cela contre vous. Je le dis pour situer vos critiques dans l’esprit de votre lecteur — et du mien. Car en fait, je ne préte
68 ents qu’elle authentifie. En tant qu’érudition et critique dite « sérieuse », elle se constitue proprement par le refus d’admett
69 ersité de Halle110. Or il se trouve que plusieurs critiques m’ont adressé le reproche inverse : celui d’avoir donné de l’amour co
23 1946, Esprit, articles (1932–1962). Épilogue (novembre 1946)
70 de chacun de mes articles trop favorables ou trop critiques sur l’Amérique ! Car le contraire, chaque fois, peut aussi être vrai.
71 ays que je connaisse, l’avantage d’accueillir les critiques avec mieux que de la tolérance : avec une volonté souriante mais séri
24 1948, Esprit, articles (1932–1962). Thèses du fédéralisme (novembre 1948)
72 re, a besoin de l’Europe, j’entends de son esprit critique autant que de son sens inventif. […] La fédération européenne ne sera
25 1962, Esprit, articles (1932–1962). Lettre à Jean-Marie Domenach, à propos de « Sartre et l’Europe » (mai 1962)
73 n article vous a servi : l’attaquer dépannait vos critiques aux yeux des bien-pensants d’une certaine gauche, sectaire comme on n