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ne m’accuse donc pas de caricaturer l’objet de ma
critique
pour faciliter l’accusation : je prends pour la juger ce que l’époque
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e l’apercevoir que dans ses servitudes5. Aussi la
critique
du matérialisme entreprise par certains philosophes des sciences fait
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s « conversations » ne ressortent nullement de la
critique
littéraire ; il arrive qu’elles mettent en jeu de gros problèmes à pr
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scient des problèmes de ce temps, souscrirait aux
critiques
que M. Nizan fait à l’actuelle civilisation, souffrant comme lui de c
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re ». Mais alors, se dit-on souvent en lisant les
critiques
marxistes — et c’est ici le nœud de divergence entre eux et nous — si
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La curiosité d’abord un peu sceptique de certains
critiques
, artistes ou écrivains, s’est muée le soir du premier vernissage en u
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ivante inspiration. Une remarque encore. Certains
critiques
de cette exposition se sont demandé non sans ironie où était le calvi
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s n’aient lu eux-mêmes le livre. J’espère que les
critiques
ne le diront pas non plus ; mais je sais que c’est beaucoup leur dema
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» Eh bien ! non, c’est au contraire décharger ces
critiques
d’une tâche impossible. Car toute la valeur de l’œuvre de Baring rési
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se lacune de notre histoire littéraire : pour nos
critiques
, les Alpes n’avaient pas d’histoire. Enfin, voici ce livre, point tro
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peine à se juger impartialement, sans exagérer sa
critique
et sans nulle complaisance. Il n’a pas de terribles remords, il a des
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le modestie est, d’ailleurs, signe de force : les
critiques
auxquels il adressa les lettres reproduites dans ce recueil en savent
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Les Lettres au cours desquelles Gide répond à ses
critiques
sont tout à fait significatives à cet égard. L’on est d’abord séduit
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ibaudet justement : Ceci au moins suffirait à la
critique
pour maintenir à Gide une place instructive, qu’il est, depuis l’édit
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’analogie historico-littéraire qui caractérise la
critique
de M. Albert Thibaudet, nous ont fait penser qu’il existe bel et bien
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e épouvanté 27. Il nous manque une étude sur les
critiques
protestants du xixe siècle. L’on serait surpris de constater à ce su
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à nos yeux, qui aient été émis en leur temps. La
critique
la plus moderne les confirme et les répète bien souvent sans les conn
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i écrivent ? — Mais voyons d’abord les œuvres. La
critique
à peu près unanime a salué dans Le Scandale la meilleure œuvre de M.
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rontispice (aux beaux noirs et gris profonds). Un
critique
fort écouté29, à son propos, fit observer que les romanciers protesta
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stances dans lesquelles Goethe évoluait. Un grand
critique
allemand, Ernst Robert Curtius, rappelait récemment dans un article q
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r quoi se fonderait cette rénovation. M. Maulnier
critique
un monde qui selon lui tend à la suppression de la personne humaine.
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tend à la suppression de la personne humaine. Sa
critique
nous paraît pertinente, mais elle serait plus efficace si on la senta
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es politiques, et peut-être aussi sa jeunesse. Il
critique
des erreurs au nom d’une vérité toute statique, au nom de valeurs tou
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ne de l’égarement, rende efficace et créatrice la
critique
de tout cela qui agite le cœur des hommes. Ce n’est pas une férule :
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n que celui du démolisseur. ⁂ M. Paul Nizan, lui,
critique
moins à coups de marteau qu’à coups d’épingle. Ce qu’il veut dégonfle
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clair qu’il tombe par là même sous le coup d’une
critique
semblable à celle que M. Nizan adresse à M. Brunschvicg. L’homme en g
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illeurs esprits. À qui faut-il s’en prendre ? Aux
critiques
d’abord, et, en particulier, à cette espèce nouvelle de critiques qu’
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d, et, en particulier, à cette espèce nouvelle de
critiques
qu’on nomme les « courriéristes littéraires ». Ce n’est un secret pou
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c’est exactement le contraire qu’on peut voir. Le
critique
qui dispose d’un feuilleton régulier dans un hebdomadaire ou un quoti
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madaire ou un quotidien n’est, en réalité, pas un
critique
, mais un commentateur des goûts de son public. Bien loin d’avoir à cœ
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non pas au marxisme ni au fascisme, à conduire la
critique
des hérésies morales que toute la bourgeoisie, et le peuple à sa suit
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s décrivent assez bien le mouvement général de la
critique
de Scheler. À l’origine de toutes les valeurs bourgeoises il n’y a pa
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. Est-il besoin de marquer, pour finir, que cette
critique
de l’esprit bourgeois englobe également le socialisme humanitaire et
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eront pas de voir qu’il y a là les éléments d’une
critique
pénétrante de nos modes de vivre, je dirai plus : quelques-uns des fo
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vangélique. Voici le jugement qu’un des meilleurs
critiques
de ce temps51 a porté sur l’ensemble de ses écrits : Kierkegaard fut
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donnée ? La tentation est forte, de passer d’une
critique
des collectivités mensongères de ce temps à l’utopie d’une communauté
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pé de soi-même ! Quelle que soit la justesse des
critiques
de Nietzsche — et jusque dans leur injustice, car il y a une manière
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iquer cette espèce de déception que me procure la
critique
nietzschéenne, je trouve ceci : Nietzsche parle sans autorité. Il a t
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e mal que je hais. » C’est pourquoi, lorsque Paul
critique
la vie des chrétiens de son temps, il parle avec autorité, tandis que
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son temps, il parle avec autorité, tandis que les
critiques
de Nietzsche feront toujours l’effet de criailleries. L’intensité de
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rier. » J’extrais cette déclaration du livre d’un
critique
littéraire connu, dont les revues n’hésitèrent pas lorsqu’il parut (e
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omme nécessaire au salut. Mais je rappellerai les
critiques
que Karl Barth adressait à l’orthodoxie protestante du xviiie siècle
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ème de ces causes conduit, au-delà des déductions
critiques
, à l’escalade lente et sûre des innovations attendues et des rénovati
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ités de base simplement n’atteignant pas la masse
critique
) ce n’est rien de moins que se tourner vers des finalités de liberté,