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su décrire avant moi notre crise. Au travers des
critiques
qu’à mon tour il me faudra bien formuler, je voudrais que ceux qui me
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es, et la force, et la joie de les accomplir. Les
critiques
perspicaces et pessimistes de notre état social et culturel en plein
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r un pouvoir neuf. Bien entendu, cela suppose une
critique
radicale du pouvoir décadent. Mais cette critique n’a pas de sens en
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critique radicale du pouvoir décadent. Mais cette
critique
n’a pas de sens en soi, elle n’a de sens et de réalité qu’en tant que
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te du pouvoir neuf contre celui qui se survit. La
critique
révolutionnaire est liée d’une façon immédiate à l’affirmation créatr
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t négateur de cette affirmation centrale. Mais la
critique
des auteurs que j’ai dit ne veut être qu’une pure critique1 ; elle ve
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mise au point me paraît nécessaire pour situer la
critique
qui va suivre. Il est nécessaire de marquer que cette critique ne se
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va suivre. Il est nécessaire de marquer que cette
critique
ne se fonde pas dans l’humeur d’un clerc que la crise aurait rendu ne
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le coup de pouce simplificateur. Méfions-nous des
critiques
« impartiales », des « je vous parle en toute sincérité » : l’homme n
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uve qu’on pressent sa solution. Et qu’ainsi toute
critique
réelle suppose une intention de construction. Ces constatations préal
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IID’une culture qui parle dans le vide Un
critique
allemand, E. R. Curtius, écrit4 : « Il y a dans notre langue peu de m
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facteurs moraux de l’histoire, et par là même sa
critique
se révèle plus féconde du point de vue de la culture. Mais on peut se
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ous les prêchent aujourd’hui. Si vous risquez une
critique
du marxisme, vous serez traité de cornichon : le communisme des bourg
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un idéal à conquérir ses puissances conjuguées de
critique
et de mise en ordre ; mais une fois l’idéal conquis, et le combat rom
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la destruction de l’État, et d’une thèse purement
critique
tire une doctrine constructive qui aboutira nécessairement à l’étatis
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clercs », c’est-à-dire des hommes consacrés à la
critique
et à la connaissance du principe qui domine l’action et la pensée de
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si ces fins se réalisent, échapperont-elles à la
critique
passionnée des meilleurs et des plus humains des hommes, qui s’y sero
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et tout cela ne va pas sans doctrine. ⁂ Lorsqu’on
critique
les fondements doctrinaux du régime de l’URSS, l’on s’attire d’ordina
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ulture soviétique, si l’on se refusait à l’examen
critique
des doctrines qui sont à sa base. Je ne dis pas qu’elles n’aient été
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visiteurs, ceux-ci reviennent persuadés36 que la
critique
d’un clerc y perd ses droits et n’est plus à l’échelle du phénomène…
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ance de plus, dirai-je, d’essayer d’élargir cette
critique
, et notre idée de la culture s’il le faut. Quand l’esprit « perd ses
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ise peut-être à l’excès les généralisations de la
critique
, les rapprochements et les oppositions sommaires. Mais un fait demeur
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ela suffira sans doute à rendre vaines toutes mes
critiques
, aux yeux des intellectuels bourgeois justement tourmentés dans leur
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re non à tout, ni oui à tout ; c’est un devoir de
critique
lucide ; et j’ajouterai : de critique méfiante, dans la mesure où les
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n devoir de critique lucide ; et j’ajouterai : de
critique
méfiante, dans la mesure où les jeunes communistes viennent à nous av
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enacé, c’est-à-dire à des mystiques, contre toute
critique
« désintéressée ». Il fallait d’abord donner le pain, d’abord rendre
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gure sans précédent, ne sont pas justiciables des
critiques
qu’on leur adresse d’ordinaire en France, au nom de quelques lieux co
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déjà acquis, le seul qui tombe sous le coup d’une
critique
générale est aussi le seul qui intéresse directement l’objet de cet o
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nous y avons porté le fer d’une main assurée. Vos
critiques
ne nous touchent pas, parce qu’elles ne tiennent pas compte des faits
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exemple vous sera certainement plus utile que les
critiques
de nos vieillards. Dans cette tâche-là, je vois le seul fondement d’u
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èce d’au-delà temporel… Et cela donne enfin à mes
critiques
leur vraie portée : ce n’est pas pour l’amour des hommes de là-bas qu
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i-même sans retard. Toute l’astuce d’une certaine
critique
me paraît en effet s’exercer au détriment de la gravité de penser. D’
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de la gravité de penser. D’où les refus que cette
critique
ne manque pas de prononcer dès qu’elle flaire dans une formule la vol
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t malfaisante. D’où vient qu’une bonne partie des
critiques
les plus justifiées restent inefficaces ou jouent à contre-fins. Déno
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besoin de se référer à des systèmes de mots ou de
critique
philosophique, qu’ils ont laissés dans leur tiroir, parce qu’ils ne s
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rolétaires qui se jettent dans la politique et la
critique
des événements du siècle. Ils y déploient cependant une vulgarité que
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logie du clerc prolétarisé. C’est le mérite de la
critique
marxiste d’avoir dénoncé, la première, l’irréalité des problèmes dont
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re. 57. Je ne vise ici que l’érudit à prétention
critique
, et le littérateur à prétention scientifique. Il faut une érudition e
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dique ici, et surtout de son aspect scolaire, une
critique
beaucoup plus détaillée, c’est-à-dire beaucoup plus ironique. « Dison
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viations et leurs aboutissements pratiques. Notre
critique
n’avait pas d’autre but, que de préciser, par une voie négative, l’in
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par rapport aux crises matérielles pour mener une
critique
radicale des causes profondes du désordre. Eux seuls peuvent concevoi
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ui règne au cœur du monde moderne81, constatation
critique
qu’on peut accepter facilement de nos jours, Kierkegaard conclut par
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us » — ou « valeurs » au sens nietzschéen — qu’un
critique
devrait retrouver dans tel ouvrage qui s’ordonnerait à la mesure que
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critiquer les mauvaises raisons par lesquelles la
critique
libérale a prétendu légitimer ce mal. Il nous faut revenir encore au
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le raison d’être de ces élites était d’assurer la
critique
, l’exercice et la qualité de l’autorité spirituelle. Ce qu’elles ont
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des négations. Nous avons proposé une dialectique
critique
dont les deux termes négatifs sont évasion et conformisme. Elle nous