1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 aison très précise et qui n’a rien à voir avec la critique littéraire. À la page 43 de l’édition que j’ai sous les yeux, je lis
2 voquerais par exemple un meeting pour exposer mes critiques ci-dessus consignées, et mettre en discussion mes projets de réforme.
3 que j’avais dit à leur situation concrète. Esprit critique , méfiance intelligente des paysans, conscience de leur autonomie… Je
4 interne dans notre culture : elle s’enchante, se critique , se légitime elle-même. Elle a ses lois, qui se suffisent. Les concep
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
5 e sensualité défaillante, qui soutiendrait mal la critique d’un intellect intact et offensif. Peu capables de dominer le conflit
6 issante, au développement furieux de notre esprit critique . Il y a des jours où tout, oui vraiment tout, les rues, les gens, les
7 je me formule en vertu d’une habitude scolaire de critique , me touche si peu, ne trouble pas du tout ma bonne conscience. Au fon
8 oir jamais vu. Il n’est pas arrêté par nos tabous critiques . Il va tout droit à ce qui le concerne, et c’était justement, parfois
9 me — juge à peu près régulièrement à l’inverse du critique parisien. Il trouve concret ce que le critique aura jugé paradoxal et
10 du critique parisien. Il trouve concret ce que le critique aura jugé paradoxal et gratuit, il néglige au contraire certaines qua
11 rieuses ou certains ornements de la pensée que le critique , blasé par des lectures trop rapides, et plus sensible aux tics qu’à
12 contact avec l’homme qui réfléchit et qui fait la critique des idées non point à l’aide des opinions de son journal, mais à l’ai
13 qui est artificiel dans ce qu’il écrit. Et cette critique directe, informulée, parfois dramatique, c’est bien la seule qui puis