1 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Introduction
1 re. Marcel Thiébaut passait à juste titre pour le critique le plus judicieux des années qui suivirent la dernière guerre. Quand
2 , ce visiteur sérieux et averti n’adresse d’autre critique , si c’en est une, que d’avoir résolu ses problèmes par des moyens val
3 mpte. Quant aux omissions très nombreuses que des critiques sérieux pourront me reprocher, les unes sont dues à un manque d’intér
2 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Ce petit peuple égalitaire… »
4 ant, à propos d’une Landsgemeinde : Rien de plus critique dans ces temps de Comices, que l’état d’un magistrat que l’on soupçon
3 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Il a fallu plus de six siècles pour fédérer les cantons suisses »
5 geois. Mais on ne saurait déduire de cette juste critique que l’ancienne Suisse devait tomber parce que le ver était dans le fr
6 te le nom de pacte Rossi.49 Le rapport de Rossi critique le pacte de 1815 : la faiblesse du lien qu’il institue entre les cant
4 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les institutions et la vie politique
7 s et équipés en moins de trois jours. En 1948, le critique militaire français C. Rougeron écrivait : Le colonel de Montmollin,
8 t que des motifs inconscients paralysent l’esprit critique chez les hommes. Mais la puissance de ces motifs apparaît très variab
5 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
9 éveille tard. Mais qu’en est-il d’autres domaines critiques de l’existence morale en Occident : la sexualité, le mariage ? Les an
10 C’est un portrait, ce n’est pas un éloge, ni une critique . Dire que le Suisse moyen est sérieux mais heureux (j’ajoute qu’il ri
11 nd peintre suisse, c’est Ferdinand Hodler 90. Les critiques d’art alémaniques et allemands l’ont égalé naguère à Cézanne, à Van G
12 Gogh. Ils ne le diraient plus aujourd’hui. Et les critiques français l’ont ignoré longtemps : je ne sais s’ils répareront jamais
13 er à Kafka et au théâtre du Grand-Guignol par des critiques qui ne se trompaient pas, mais qui sans doute ne connaissent guère l’
14 is pas Stiller, pièce et roman d’une grande force critique , et non pas dissolvants mais astringents de l’âme. Littérature en
15 ducteur français Charles Baudouin. Et de même, au critique hongrois Albert Gyergyai qui était venu le saluer comme « le chantre
16 ollinaire des ressemblances de famille. Quant aux critiques littéraires, ils se sont longtemps disputés pour savoir qui, d’Apolli
17 théologien de la liberté de conscience et profond critique littéraire. Vinet me fait parfois songer à Kierkegaard : le parallèle
18 e siècle, c’est encore à des historiens, et à des critiques romands, tels Gonzague de Reynold ou Albert Béguin que la France devr
19 Schweizer Rundschau à Zurich, animée par le grand critique Max Rychner, et plus encore la Revue de Genève , fondée par Robert d
20 ui l’auraient déjà tranché à leur manière. Que la critique de l’utilitarisme, du neutralisme, du moralisme suisses s’exprime par
21 et H.-F. Amiel notamment, et sur le plus profond critique actuel de Vinet, Edmond Gilliard, je réfère au beau livre d’Alfred Be
6 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La Suisse, dans l’avenir européen
22 itoyen de Genève » que Rousseau signe ses exposés critiques du projet de paix perpétuelle de l’abbé de Saint-Pierre, puis ses Con
7 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Appendice. Bref historique de la légende de Tell
23 d’historiens plus rigoureuse et mieux formée à la critique des sources, entreprendra de démolir scientifiquement l’édifice mémor
24 noclastes. Ainsi J.-J. Hisely dans ses Recherches critiques sur l’histoire de Guillaume Tell (1843), tout en éliminant les traits
25 der Waldstät te (1867) soumet à un patient examen critique et comparatif les thèses anciennes et modernes sur les origines suiss
8 1970, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Préface 1970
26 ondément les conditions du discours descriptif et critique sur la Suisse. D’une part, nous avons tous été mis en demeure de jaug
27 six ans après, que changer à ce livre ? Certains critiques ont regretté la brièveté de mes pages sur nos auteurs et nos artistes