1 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Préface à l’édition de 1956
1 ris, plus en vivant, d’ailleurs, qu’en lisant mes critiques , car ceux-ci n’étaient guère d’accord entre eux. Certains cependant m
2 ipal de cette nouvelle version. Pour ceux dont la critique s’attachait au sens même que j’ai cru pouvoir dégager, je suis tenté
3 ove, Londres, 1945, largement consacré à l’exposé critique des points de vue représentés par Anders Nygren (Éros et Agapè) et pa
2 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
4 de même pour le mythe : son énoncé désarme toute critique , réduit au silence la raison, ou tout au moins, la rend inefficace. O
5 r origine et leur portée pour les soustraire à la critique , il n’y aurait pas besoin de mythe. On pourrait se contenter d’une lo
6 « profane », et elles ont donc tout à gagner à la critique individuelle. Mais nous avons besoin d’un mythe pour exprimer le fait
7 radiction. Ainsi se trouvent mises à l’abri de la critique certaines réalités humaines que nous sentons ou pressentons fondament
8 éveil par cette première question, notre méfiance critique ne tarde pas à découvrir d’autres énigmes, non moins curieuses et obs
9 nte qu’en vertu d’une coutume paresseuse de notre critique littéraire. En vérité, elle ne répond à rien. Elle nous ramène simple
10 q versions. Je tiens compte également des travaux critiques plus récents de MM. E. Muret et E. Vinaver. 4. « Pur belté e pur nun
3 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
11 elles soulèveront. Je ne songe pas à esquiver des critiques que j’espère fécondes. Mais le lecteur me saura gré de tenir compte d
12 des troubadours. Je répondrai dans l’ordre à ces critiques . 1. Religion mal connue Si elle n’était pas connue du tout, le problè
13 u contexte — accords sans clé — et sur lesquelles critiques et lecteurs trop pressés se jetteraient en criant : « Des preuves ! »
4 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
14 obstacle invoqué s’effrite et se dissout dans une critique sceptique, tandis que les morales s’abâtardissent, et que tout élémen
15 e vainement exalté. ⁂ Un second lieu commun de la critique — d’ailleurs absolument contradictoire avec celui qui faisait de Tris
5 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
16 ue par l’intelligence et la fécondité de ses vues critiques renouvelle notre conception du Moyen Âge en nous faisant pénétrer par
6 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
17 affirmer le mariage qu’au-delà des deux premières critiques et en chemin vers la troisième, c’est-à-dire en maintenant sans cesse
7 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
18 genèse d’un tableau de ce genre. Du point de vue critique , cependant, on pourrait toujours dire que la notion d’art se refuse à
8 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
19 ci, je ne veux que répondre à quelques-uns de mes critiques , et redresser quelques erreurs, qui ne sont pas toutes de leur côté,
20 pas plus longtemps impunies certaines insolences critiques . Je saisis donc le prétexte d’une réédition en grand format pour alou
21 vous demande… Un peu plus tard, le 12 avril, le critique littéraire Jean Fourès m’envoie un communiqué, qu’il me dit avoir pré
22 petites gens » selon Belperron, plusieurs de mes critiques déclarent que ces « humbles origines » excluent tout contact avec la
23 sérieux historique et se bornant à reprendre sans critique les hypothèses aventureuses de Rahn. »222 Les motifs de cette évolut
24 ormules d’erreur qui me paraissent affecter leurs critiques . — Ils croient encore aux relations de cause à effet, chères à nos ér
25 scient et tiennent pour assurée, au-delà de toute critique , l’incompatibilité de la volonté de vivre et du désir de mort, pourta
26 moins bonne en premier lieu. Devant la meute des critiques aboyant à mes trousses dans toutes les revues dites « scientifiques »
27 re laissé entraîner sur un terrain où mes savants critiques seraient peut-être les mieux armés : je crois avoir plutôt tenté d’ap
28 ter. Les catholiques m’ont approuvé à cause de la critique de l’hérésie que semblaient impliquer mes mises en garde contre la pa
29 siècle d’exposition à toute espèce d’intempéries critiques , personnelles et publiques, psychologiques et politiques. Mais le plu