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Y a-t-il des actes ? L’homme d’aujourd’hui ne le
croit
pas. Il croit aux lois, et il se veut déterminé. Or il l’est dans la
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actes ? L’homme d’aujourd’hui ne le croit pas. Il
croit
aux lois, et il se veut déterminé. Or il l’est dans la mesure exacte
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s choses, — à la commune dégradation. Ceux qui ne
croient
pas à l’acte, c’est qu’ils ne connaissent plus aucun chemin. Comment
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rai et vivant en dehors de la foi au Christ. Mais
croire
au Christ, c’est croire au Paradoxe de l’incarnation, c’est croire qu
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de la foi au Christ. Mais croire au Christ, c’est
croire
au Paradoxe de l’incarnation, c’est croire que Dieu a revêtu la forme
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c’est croire au Paradoxe de l’incarnation, c’est
croire
que Dieu a revêtu la forme de ce monde, c’est croire donc que cette f
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ire que Dieu a revêtu la forme de ce monde, c’est
croire
donc que cette forme peut être transformée. — à vrai dire, en vertu d
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ar exemple) au lieu d’écouter l’ordre, au lieu de
croire
et de faire un pas dans la nuit, sur ce « chemin » qui est le Christ
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ela, comme nous savons qu’il faut mourir : sans y
croire
. À vrai dire, nous avons toutes les raisons d’en douter, s’il est vra
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que son moi est désespoir, c’est-à-dire qu’il n’y
croit
pas et qu’il ne croit à aucun acte. Il vit dans le désir et dans la n
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oir, c’est-à-dire qu’il n’y croit pas et qu’il ne
croit
à aucun acte. Il vit dans le désir et dans la nostalgie, et son regar
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magine serait sa mort, — et c’est pourquoi il n’y
croit
pas. Nul n’échappe à la forme du monde. Mais la subir, c’est justemen
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bourgeois. Le bourgeois est sans vocation, il ne
croit
pas à l’acte et il meurt au hasard, sans avoir rencontré personne ni
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f, et non pas hindoue, comme certains l’ont voulu
croire
. Chez les hindous, elle n’est encore qu’une forme de l’agitation huma
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e l’homme. Dans le culte de ces images, le peuple
croit
trouver son unité, et il y retrouve en effet le symbole agrandi d’un
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me reflétés — dans ses effets immédiats. Car nous
croyons
en avoir assez dit pour pouvoir affirmer qu’il n’y a pas de transitio
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? Ce n’est rien d’écrire, de faire une œuvre, de
croire
qu’on a quelque chose à dire ; le but de l’écrivain, c’est de s’impos
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écouverts, un foulard noir sur les épaules, et je
crois
bien sa blouse noire aussi. Elle me dit qu’elle a été assez mal. On d
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plus toucher à la viande, pensez ! Il ne faut pas
croire
que la viande soit un si bon remède comme on le dit. Je lui ai fait d
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de dire en constatant le mal : « Voyez-vous ! je
croyais
la tenir cette assiette ! » De telle manière qu’on entend bien que c’
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’est ainsi de tout, et qu’on aurait grand tort de
croire
que rien au monde dépend de nous. Ceci vaut pour les femmes, qui sont
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s des maisons est en ruines, — tout le centre. On
croirait
une ville bombardée, 2300 habitants. Cent personnes au culte. Dans la
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L’autre jour, dans l’autocar, une femme dont j’ai
cru
comprendre qu’elle tient un petit hôtel à Saint-Jean-du-Gard, expliqu
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encore une fois le drame de la culture. Qu’on ne
croie
pas que j’exagère. Je ne tire de ce fait, à vrai dire minuscule, qu’u
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résume le débat : « En somme, dit-il, si nous ne
croyons
pas en Dieu, nous autres, ce serait que nous sommes trop orgueilleux
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rxisme ? — Ils essaient ; peut-être plus qu’on ne
croirait
. J’en connais plusieurs qui lisent des brochures de vulgarisation de
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honte, c’est qu’il ne craint pas Dieu, mais qu’il
croit
au jugement des incroyants, tout en s’imaginant qu’il n’est pas un de
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ir le croyant véritable : celui qui sait qu’il ne
croit
pas aux dieux du monde, et qui le prouve. Comment le prouve-t-il ? To
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gnent presque rien. (Lui, par exemple, si je l’en
crois
, n’a guère vendu depuis un mois que pour 50 francs de légumes. Or la
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ge du destinataire ». Eh bien, qu’est-ce que vous
croyez
? Réponse dans les quatre jours ! ah, ils sont comme ça ! Mais voilà
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ec ses enfants pour des questions d’argent, on ne
croit
plus ni à Dieu ni à diable et à peine à la politique, l’hiver est « p
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on. — C’est de Casanova que Ligne écrit : « Il ne
croit
à rien excepté ce qui est le moins croyable, étant superstitieux sur
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est un hors-classe, un être à part, auquel on ne
croit
pas. (D’où sans doute l’angoisse qui pousse tant d’écrivains à gagner
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lui dis que j’invente mon histoire ? — Il ne vous
croira
pas, vous ne savez pas mentir. — Mais pourquoi n’aime-t-on pas ce qui
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tique et excitant que mon titre pourrait le faire
croire
. L’intéressant à mon point de vue, c’est de montrer une fois que c’es
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clame la vieillesse. Notre opinion publique, à en
croire
les journaux, est actuellement dominée par le souci des élections aca
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au, rassurant, émouvant, dans une Europe que l’on
croyait
en proie aux brutales jeunesses bottées ? » 25 avril 1935 Communisme
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es en haine d’une société qu’ils sont les seuls à
croire
encore « chrétienne » — il faut bien dire que le parti communiste est
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ait, pensions-nous, tout leur logis — nous avions
cru
comprendre que les autres pièces étaient vides ou ne servaient que de
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de lui un poète allemand. Les autres ont toujours
cru
à cette fable, mais dirait-on, sans le savoir. Chamisso, lui, s’en ét
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udeur d’artistes ? Pudeur tout court ? Ou faut-il
croire
qu’ils ont écrit leurs contes sans jamais se poser de questions sur l
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ment de Peter Schlemihl Peter est un naïf : il
croit
à la fortune. Il croit surtout qu’elle seule assure à l’homme une dig
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Peter est un naïf : il croit à la fortune. Il
croit
surtout qu’elle seule assure à l’homme une dignité. C’est un bourgeoi
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sable. Désormais riche, mais privé d’ombre, il se
croit
le maître du monde. Point du tout : on se moque de lui. Comblé, le vo
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hique, d’un philistin sans exigences, et qui veut
croire
à la vertu, — s’il n’y avait, au centre de lui-même, cette absence. E
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mbre 1933 Derrière la même pile d’assiettes où je
crois
avoir déjà dit que j’avais trouvé deux ouvrages traitant de mon île,
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s, et sans vous, où irions-nous donc, nous qui ne
croyons
plus aux curés ? » — Comptez, monsieur, lui dis-je, qu’un écrivain a
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sive, deux choses qui compliquent fort la vie, je
crois
; ou bien l’on écrit des choses intelligentes, et c’est encore l’aveu
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des dictateurs, des milliardaires ou des saints.
Croyez
-moi, ce que nous vous donnons, c’est justement ce qui nous manque, et
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ns le réel : on vous invite maintenant à n’en pas
croire
vos yeux, qui voient Staline, mais à croire une prophétie. Cependant
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n pas croire vos yeux, qui voient Staline, mais à
croire
une prophétie. Cependant vous demeurez sceptique : Staline, après vin
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it donc, précisément, renoncer à la vérité, et ne
croire
plus qu’à la tactique d’un dictateur, lequel changera la vérité tous
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faut donc transformer toutes choses, tel est, je
crois
, l’acte initial mais aussi la passion constante du communiste conscie
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Mais encore, à l’instar du chrétien, le marxiste
croit
que la société présente n’a pas le droit de déterminer le tout de l’h
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rs de l’esprit pur : l’erreur qui porte l’homme à
croire
que la cause de tous ses malheurs est dans les choses, et non dans lu
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l’argent ne fait pas le bonheur. Pratiquement, il
croit
dur comme fer que l’habit fait le moine et que l’argent fait le bonhe
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— dont on a fait des résumés — qu’il a raison de
croire
cela. Bien plus, Marx vient lui démontrer que ceux qui prétendent le
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he contre les choses et les rend responsables. Il
croit
que c’est elles qu’il faut changer. Il bat la table, comme Xerxès fai
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s fidèle, partant plus douloureuse de ce fait, je
crois
qu’ils éviteraient d’attaquer le marxisme dans les mêmes termes que l
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u m’incites donc à le devenir davantage, quand tu
croyais
réfuter ma religion. Ton athéisme devient prédication ! Drôle d’avent
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ve devant les injustices présentes, du fait qu’il
croit
que l’intérêt de l’homme est seul en jeu — et de l’homme tel qu’il le
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nir du Parti, proférer des aveux mensongers qu’il
croyait
tactiquement utiles. Imaginez maintenant qu’un vrai chrétien juge bon
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e personnelle, et renie justement cette foi qu’il
croyait
mieux servir dans le communisme ; ou bien il tâche de n’agir qu’en ch
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ociété sans classes, doit supprimer ! Le marxiste
croit
que le bien sort du mal ; le chrétien sait que le bien naît du parfai
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de problèmes se poseront autrement… » Je veux les
croire
. Ils courent au plus pressé. Mais le marxiste aussi me tenait ce rais
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me, qui s’en trouvera justifié pour autant. Je ne
crois
pas à une politique chrétienne, déduite une fois pour toutes de la th
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ite une fois pour toutes de la théologie. Mais je
crois
que le christianisme, aussitôt qu’il se manifeste en vérité, entre en
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isé : je n’en donnerai qu’un seul exemple, que je
crois
actuel entre tous. Tout le monde sait, ou pressent au moins, ce que s
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églises, est une promesse à laquelle nous devons
croire
de toute la force de notre foi. Aussi ne veux-je tirer de mon exemple
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-je tirer de mon exemple qu’une conclusion que je
crois
valable pour tout chrétien, à quelque église qu’il appartienne. Nous
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re cause est secondaire. » Et Henri de Man : « Je
crois
qu’il n’y a jamais eu de tentative révolutionnaire qui n’ait été d’or
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cette idolâtrie qui renaît dès qu’Israël cesse de
croire
à ce que ses yeux ne peuvent voir, et qui pourtant fait toute sa gran
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dans l’esprit ; mais entre les philosophes… Nous
croyons
que Dieu voit tout ce qui se passe dans le monde. Nos femmes et nos s
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âtres. Voilà pourquoi le peuple juif, qui n’a pas
cru
à sa victoire, et qui repousse la nouvelle mesure, c’est-à-dire la No
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es auteurs d’origine juive, mais qui ont cessé de
croire
à la mission de leur peuple, et qui exercent désormais à vide les fac
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sans doute. Pour l’opinion moyenne sur Luther, je
crois
que la phrase suivante en donne une juste idée : « En somme, qu’est-c
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éforme, et de l’effort dogmatique de Luther30. On
croit
d’abord à un pamphlet, encore que son volume matériel soit bien écras
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à la question du Christ : « … et toi, maintenant,
crois
-tu cela ? » — Si tu le crois, si tu as reçu la foi, il n’est plus rie
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et toi, maintenant, crois-tu cela ? » — Si tu le
crois
, si tu as reçu la foi, il n’est plus rien de « difficile » dans les a
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, en bonne logique, de les faire siens, puisqu’il
croit
au mérite des œuvres ; et tous les protestants qui jugent encore que
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me à l’intérieur de la pensée d’un homme qui veut
croire
…) Dialogue Car Dieu peut tout à tout instant. C’est là la santé
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seulement les vraies règles du jeu ? Qui t’a fait
croire
que ta vie était une partie à jouer entre toi et le monde, par exempl
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cette idole païenne ? C. M. — J’ai besoin de le
croire
pour agir. L. — Mais qu’est-ce qu’agir ? Est-ce vraiment toi qui agi
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, par un acte de révolte, s’il le faut ! L. — Tu
crois
donc détenir un tel pouvoir ? C. M. — Il me suffit de vouloir l’affi
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oit, c’est une hypothèse de travail… Pour moi, je
crois
que Dieu connaît la fin, la somme, la valeur absolue de nos actions p
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stante, ne vit-il pas ce paradoxe et ce mystère :
croire
que « l’Éternel est vivant », croire que sa volonté — qui a tout prév
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ce mystère : croire que « l’Éternel est vivant »,
croire
que sa volonté — qui a tout prévu — peut aussi tout changer en un ins
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s notre cœur. Quelle étrange illusion nous ferait
croire
qu’une décision de l’Éternel est une décision dans le passé ! Quand c
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reconnaître notre totale irresponsabilité, qu’il
croit
trouver et regagner la dignité suprême de l’homme sans Dieu. Être lib
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pas cette certitude. Ils en ont d’autres, que je
crois
insuffisantes, et je le leur dis en toute franchise. Du moins ne tien
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serve indiquée sur « le Suisse », auquel Beausire
croit
que je crois, résulte d’un malentendu. Je crois à « l’idée suisse » t
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e sur « le Suisse », auquel Beausire croit que je
crois
, résulte d’un malentendu. Je crois à « l’idée suisse » telle que l’ex
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e croit que je crois, résulte d’un malentendu. Je
crois
à « l’idée suisse » telle que l’exprime Liehburg. Idée qui exclut l’e
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e racial, ou « national » au sens unitaire. Je ne
crois
même pas à l’homo alpinus, création polémique de Ramuz. t. « Réponse
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ntelle, l’autre, la folie qui l’abat. Un seul, je
crois
, parvint dans l’intégrité de sa force à une mort que toute son œuvre
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nt. Mais c’est là ce qu’il voulait. Il n’a jamais
cru
que sa mort pourrait entraver son action, il a compris qu’elle faisai
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ien ce qu’ils disent à travers les paroles qu’ils
croient
dire : essaie de les comprendre quand ils se plaignent ou quand ils r