1 1938, Articles divers (1938-1940). « Comment libérer l’État de la tyrannie de l’Argent ? » (10 juin 1938)
1 n’est pas sur ces voies que vous m’interrogez, je crois . c. « Comment libérer l’État de la tyrannie de l’Argent ? Réponse d
2 1938, Articles divers (1938-1940). Le seul espoir (juin 1938)
2 onnement. Ce n’est pas, comme certains veulent le croire , un moyen terme entre anarchie et tyrannie, c’est au contraire l’équi
3 1938, Articles divers (1938-1940). Le Relèvement de l’Allemagne (1918-1938) par Albert Rivaud (28 octobre 1938)
3 t trop ce qui est dit par Hitler et ce qui est du cru de l’auteur. Enfin, le chapitre sur les Églises et la religion est su
4 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse de Denis de Rougemont, lauréat du prix Rambert 1938 (novembre 1938)
4 urs causes. Le reste de votre jury m’inciterait à croire que j’y ai partiellement réussi : car enfin, vous les jeunes, mes cad
5 lemands ! Certain « curieux » hebdomadaire romand crut devoir déclarer récemment que du seul fait que je vivais en France, j
5 1939, Articles divers (1938-1940). Un quart d’heure avec M. Denis de Rougemont : Hitler, grand-prêtre de l’Allemagne (11 janvier 1939)
6 pparue dès que vous êtes arrivé en Allemagne ? Je crois l’avoir discernée peu à peu, mais assez vite. Cependant, elle ne s’es
7 cette réunion, j’avais dit à quelqu’un : « Vous y croyez , vous, à l’âme collective ? Est-ce que ce n’est pas une formule grand
8 un cantique. C’est alors que j’ai compris. Je me croyais à un meeting de masses, à quelque manifestation politique. Mais c’est
9 t comme le nôtre est irrationnelle. Nous voulions croire à quelque chose, nous voulions vivre pour quelque chose. Nous avons é
10 s à celui qui nous apportait cette possibilité de croire . Le christianisme, probablement par la faute de ses ministres, ne sat
11 isfaisait plus depuis bien longtemps au besoin de croire de la majorité du peuple. Nous voulions croire à la mission du peuple
12 de croire de la majorité du peuple. Nous voulions croire à la mission du peuple allemand. Nous voulions croire à l’immortalité
13 re à la mission du peuple allemand. Nous voulions croire à l’immortalité du peuple et peut-être réussirons-nous à y croire. »
14 talité du peuple et peut-être réussirons-nous à y croire . » Voilà qui dit bien où est la force de l’Allemagne nouvelle. Quelle
15 st la force de l’Allemagne nouvelle. Quelle force croyez -vous donc qu’on puisse opposer à cette force-là ? Rien d’efficace, si
16 la foi. Mais la vraie lutte commence là. » Et je crois toujours que le problème est là : c’est celui d’une renaissance spiri
6 1939, Articles divers (1938-1940). Qui est Hitler ? (24 février 1939)
17 et déçue, et qui cherchait partout des raisons de croire et d’espérer, des raisons de se dévouer corps et âme à un absolu. Il
7 1939, Articles divers (1938-1940). Du mythe de Tristan et Iseut à l’hitlérisme (14 juillet 1939)
18 ion, ne puis-je m’empêcher de compléter. Je ne le crois pas, réplique Denis de Rougemont. La passion a des racines naturelles
19 le communément un sujet d’actualité, parce que je crois que la véritable signification des questions qui se posent au niveau
8 1939, Articles divers (1938-1940). Comment j’ai écrit Nicolas de Flue (3 novembre 1939)
20 parce qu’un homme a osé, quand tout était perdu, croire encore au miracle et l’accomplir ! Le message de l’ermite du Ranft pr
9 1939, Articles divers (1938-1940). Pourquoi nous sommes là (décembre 1939)
21 ls pas su ? Parce que tous ils s’imaginaient — ou croyaient devoir s’imaginer ! — que le bonheur et la force d’un peuple dépenden
10 1939, Articles divers (1938-1940). Quel est le rôle de l’Université dans le pays ? (1939)
22 ement sa vie dans une profession libérale ? On le croit souvent. Pour ma part, je ne l’ai jamais cru, et aujourd’hui moins qu
23 le croit souvent. Pour ma part, je ne l’ai jamais cru , et aujourd’hui moins que jamais. Ce n’est pas à l’Université que j’a
24 ante saveur. Je sais : toutes les générations ont cru qu’elles étaient la dernière à cultiver le romantisme. La nôtre se cr
25 la dernière à cultiver le romantisme. La nôtre se crut la première, parce qu’elle était horriblement surréaliste ! J’ignore
11 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
26 oire peut-être intempestive ? Le problème est, je crois , d’autant plus actuel que les menaces qui pèsent aujourd’hui sur l’Ég
27 ’individu. Contrairement à ce que peut nous faire croire une certaine polémique réactionnaire, l’individu n’est pas une invent
28 ntemporaine donne raison au réformateur. Et je ne crois pas être infidèle à sa pensée en y ajoutant cette précision : ce n’es
29 plus ni Juifs ni Grecs. Elle ne demande pas : que crois -tu ? qu’espères-tu ? mais elle demande : quels sont tes morts ? Relig
30 l’empreinte d’une personne sur un individu qui ne croit plus à sa vocation, et qui a simplement été formé par une éducation e
31 dualiste. Un dernier exemple vous fera sentir, je crois , toute l’importance pratique de cette distinction entre personne et p
12 1940, Articles divers (1938-1940). Les Suisses sont-ils « à la hauteur » de la Suisse ? (20 janvier 1940)
32 e manuels, — et en même temps un peu d’argent, je crois . Tant pis pour les manuels et tant mieux pour l’argent. Mais il y a s
13 1940, Articles divers (1938-1940). D’un certain cafard helvétique (janvier 1940)
33 qui sont pleins de projets et d’espoirs, qui ont cru en septembre 1939 que notre mobilisation allait ouvrir des possibilit
14 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. I : Les voix que rien n’arrête (24 février 1940)
34 les mêmes droits à l’existence ». Autrefois, l’on croyait volontiers que chaque État était voulu de Dieu, et qu’il jouissait pa
35 historique ». Pour peu qu’elle arrive à le faire croire , soit aux masses, soit plutôt à certains dirigeants, la victoire lui
15 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. II : Sommes-nous libres ? (2 mars 1940)
36 Suisses se délivrèrent d’un tyran. Ils purent se croire libres un moment : mais le soleil fécond fit éclore du cadavre de l’o
37 ent ne se saluent plus ! On dirait presque qu’ils croient que l’autre, celui qui pense différemment, doit être un type dangereu
16 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. IV : Notre « mission spéciale » (16 mars 1940)
38 pas de leurs yeux, et par suite, ne veulent pas y croire . Ils prétendent tenir compte uniquement de ce qui est inscrit dans no
39 ns la mesure où nous les appellerons, où nous les croirons justes et nécessaires. Peut-être est-il encore trop tôt pour mobilise
17 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
40 j’ai tout semé comme d’habitude, et on verra ! — Croyez -vous donc qu’ils vous laisseront tranquilles, les fascistes, si c’est
41 ra là, il sera temps d’y penser. » C’est qu’il ne croit pas à la guerre. Un second : « Comment penser à autre chose qu’à cett
42 ne point se laisser surprendre. » C’est qu’il ne croit plus à la paix. Tous les deux ont de bonnes raisons. Car il est vrai
43 ui ne s’en montrent que plus « durs ». Cet excité croit -il vraiment à ses idées ? — Je pense bien, me dit-on. Il n’hésiterait
44 s, c’est ce qui rend sa perte insupportable à qui croyait le posséder. Nos haines… Pourquoi la haine, par exemple, de tel régim
45 mois ? Serait-ce à cause de la menace ? Je ne le crois pas. S’il n’y avait pas un bien, dans ce régime, un bien que nous avo
46 u’une troupe désordonnée, incapable — du moins le croyait -on — d’affronter les armées régulières. 7 juin 1939 Ce restaurant où
47 e, et l’entretien de son attente ardente ? Si j’y croyais vraiment, sans cesse, je serais heureux sans cesse et en tout lieu !
48 uffisait-il d’y penser ? Non, mais il suffira d’y croire . Il est dit : si tu crois, tu vivras. aa. « D’un journal d’attente
49 n, mais il suffira d’y croire. Il est dit : si tu crois , tu vivras. aa. « D’un journal d’attente (pages démodées) », Formes
18 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure sévère (juin 1940)
50 e précipice était prévu. Mais encore fallait-il y croire . Or le matérialisme modéré dans lequel nous étions installés nous met
51 inconscience, j’en dirai la cause : celui qui ne croit pas en Dieu ne sait pas non plus croire au diable, et ne sait pas le
52 lui qui ne croit pas en Dieu ne sait pas non plus croire au diable, et ne sait pas le reconnaître, fût-il aussi mal déguisé qu
53 que Dieu malgré tout nous aime. Si nous avions su croire en lui pendant le temps de sa patience, nous aurions eu « des yeux po
54 es, qui n’ont pas su imaginer le mal parce qu’ils croyaient au bien fait de main d’homme. Mea culpa des militaristes, qui n’ont p
55 elle conquiert. Mea culpa des gens de droite, qui croyaient pouvoir conserver des privilèges hérités, tout en admirant et soutena
56 ui l’engendrèrent, aux libéraux qui ne peuvent en croire leurs yeux. Avis aux Suisses. Les Suisses ont quelque chose à faire,
19 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure de la Suisse (1er août 1940)
57 ne survivra aux révolutions actuelles que si elle croit à son avenir, à sa mission — qui seule la rend indispensable aux autr
20 1940, Articles divers (1938-1940). Un fondateur de la Ligue du Gothard part pour quatre mois aux États-Unis : M. Denis de Rougemont nous dit… (23 août 1940)
58 s’intéressent à elles et à ses desseins. Nous le croyons volontiers et l’attendons à l’œuvre tout d’abord sur le terrain canto
21 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
59 rogramme fasciste ; nos marxistes continuent à se croire libertaires, etc. Seuls nos staliniens ont cessé de dénoncer les hitl
60 des et la vertu des audacieux. 10. Peut-être me croira-t -on si je déclare, après la page qu’on vient de lire, que je n’ai pas
22 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
61 an alls wüssen). Comme pour s’excuser, comme s’il croyait au fond qu’on devrait tout savoir, et que pourtant… C’est la passion
62 st la passion de la Renaissance, si l’on veut. Je crois plutôt que c’est encore l’angoisse avide d’une unité de sens spiritue