1 1941, Articles divers (1941-1946). Trois paraboles (1er octobre 1941)
1 û entrer. On fait de ces bêtises, par négligence, croit -on. Bref, je suis entré, c’était juste pour voir si par hasard elle é
2 -moi donc seul. C’est mon ordre. Et si vous ne me croyez pas, je vais tirer ! b. « Trois paraboles : À la porte du jardin,
2 1941, Articles divers (1941-1946). Reynold et l’avenir de la Suisse (1941)
3 t : pécheur et racheté, condamné et sauvé. Qui ne croit pas en Dieu ne saurait croire au diable. Qui ne croit pas au pardon n
4 mné et sauvé. Qui ne croit pas en Dieu ne saurait croire au diable. Qui ne croit pas au pardon ne saurait mesurer les profonde
5 t pas en Dieu ne saurait croire au diable. Qui ne croit pas au pardon ne saurait mesurer les profondeurs et les puissances du
6 assa souvent pour être de « gauche », comme si je croyais encore aux vaines distinctions qui chatouillent les politiciens ! Lai
3 1942, Articles divers (1941-1946). La leçon de l’armée suisse (4 mars 1942)
7 n héritage à nos descendants. Voilà pourquoi nous croyons en Dieu et non pas en un homme qui prétend être adoré comme un Dieu.
4 1943, Articles divers (1941-1946). Angérone (mars 1943)
8 n mutisme sacré. Angérone, déesse du Silence : on croit qu’elle avait sa statue dans le temple de la Volupté. Et certains pen
5 1943, Articles divers (1941-1946). La gloire (mars 1943)
9 lit plus Les Martyrs ni Corinne, et tout le monde croit aimer La Chartreuse et Adolphe. Mais ce jugement sur le talent, chang
10 nt pas qu’on puisse avouer sa vanité, ou bien ils croient que ce serait naïf ; et si l’on avoue son orgueil, ils croient que c’
11 e serait naïf ; et si l’on avoue son orgueil, ils croient que c’est par vanité. Je suis homme : donc vaniteux, naïf, retors, or
12 sotte vanité étant assurément d’essayer de faire croire qu’on n’en a point. Si l’on condamne sa propre vanité, le mieux pour
13 s tromperiez, croyant par d’autres ce que vous ne croyez point par vous-mêmes — et je ne veux pas l’erreur. Ou bien veux-je ce
6 1944, Articles divers (1941-1946). Quelle guerre cruelle (octobre-novembre 1944)
14 ption volcanique nommée névrose. Alors l’homme se croit menacé par ce qu’il appelle des esprits. Il est victime de terreurs i
15 e part de lui-même. S’il comprend cela et s’il le croit , le malade guérira peut-être. Sinon, il faudra l’enfermer dans une ca
16 autres symptômes de la même névrose. Tout porte à croire que nous allons entrer dans une ère de religions aberrantes. Ou, comm
7 1944, Articles divers (1941-1946). L’attitude personnaliste (octobre 1944)
17 ogique. Les industriels hochèrent la tête. Ils ne croyaient pas qu’un simple civil pourrait du jour au lendemain se transformer e
8 1944, Articles divers (1941-1946). Ars prophetica, ou D’un langage qui ne veut pas être clair (hiver 1944)
18 exagération de ma critique… Ce qui me gênait, je crois , c’est qu’à mon sens vous n’êtes pas encore assez clair. L’auteur. E
19 . Voulez-vous que nous parlions de la clarté ? Je crois deviner que cela nous ramènera dans les environs du sujet de mes deux
20 ui résument leurs expériences, dira-t-on. Je n’en crois rien. Ouvrez un ouvrage de science : vous y trouverez au terme de cha
21 ’est qu’à certains moments j’ai vu le but. — J’ai cru le voir… C’est une vision illuminante, instantanée, dont la trace ne
22 homme qui a vu quelque chose, ou simplement qui a cru voir, et qui voudrait retrouver sa vision et la faire pressentir à d’
9 1944, Articles divers (1941-1946). Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)
23 ne qu’elle volerait mieux dans le vide, l’artiste crut qu’il irait loin… Il tomba dans « la réalité », coupa ses ailes et se
24 fondeurs de l’être, identiques à ceux du rêve, et crus comme tels avec reconnaissance, au double sens de l’expression. Mais
25 mmençait, amusant ou profond, et significatif. On croyait tout : c’était le jeu. Le jeu ne tolère pas de scepticisme. Observez
26 et consulta l’indicateur. » Il s’agit de me faire croire que c’est vrai. Il faut donc me fournir des preuves et des observatio
27 t pour avoir commis la même erreur : qui était de croire les conventions « conventionnelles » au sens dépréciatif de l’épithèt
10 1945, Articles divers (1941-1946). Présentation du tarot (printemps 1945)
28 u Livre de Toth, livre sacré de l’Égypte. Mais il crut aussi en retrouver les équivalents dans une inscription chinoise, dat
29 de musique 8. un nom à quoi l’occultiste Lenain a cru pouvoir ajouter : 9. un jour 10. une heure 11. un degré 12. un génie
30 me un moyen de divination de l’avenir. Si l’on en croit les plus récents travaux, ceux en particulier du professeur Tassin, d
31 us souvent charlatanesques, dont les modernes ont cru pouvoir se rendre maîtres. Terminons sur une anecdote. Le lendemain d
11 1946, Articles divers (1941-1946). Histoire de singes ou deux secrets de l’Europe (16 mai 1946)
32 les. Il s’imagine qu’il invente sans cesse. Il ne croit qu’à l’actualité, aux nouvelles toutes chaudes, à la dernière tactiqu
12 1946, Articles divers (1941-1946). Deux lettres sur le gouvernement mondial (4 juin 1946)
33 suffit de voir l’état présent de l’Europe. ⁂ J’ai cru longtemps que la guerre était le pire désordre imaginable à notre épo
34 ment la Bombe ! Suprême élément d’ordre ! » Et ne croyez pas que je plaisantais. Car la Bombe seule peut nous débarrasser des
35 urs idéaux, c’est-à-dire par destin ou par choix. Croyez -vous sérieusement que les Français cesseront de parler français, de c
13 1946, Articles divers (1941-1946). La fin du monde (juin 1946)
36 se — nous y pensons bien plus que nous n’osons le croire , sans doute ne pensons-nous qu’à elle — mais nous n’avons jamais pu p
37 e de la fin imminente. Mais parmi nous, qui avons cru pouvoir éliminer cette dimension tragique de notre vie, voici qu’un d
38 Qui périrait dans la honte et la rage ? Ceux qui croient encore aux mesures et cherchent leur appui dans l’illusion tomberont
39 s le vide. Mais ceux qui auront vu, et qui auront cru leurs yeux, retrouveront dans la tempête la coutume des hautes pentes
40 , pénétrant dans l’horreur sans mémoire ? Il faut croire , aujourd’hui, que cela se peut. Cela s’est produit comme un rêve, ou
41 ante… Mais la majorité sut garder l’air de ne pas croire à sa mort proche, — cet air petit. On en reviendrait bien, de cette f
42 traire, ce qu’affectionne la chair, c’est ce qui, croit -elle, la détourne de la mort. C’est la vie telle que vous la cultivez
14 1946, Articles divers (1941-1946). L’Américain croit à la vie, le Français aux raisons de vivre (19 juillet 1946)
43 L’Américain croit à la vie, le Français aux raisons de vivre (19 juillet 1946)z Pend
44 e l’être aimé ne le souhaite. z. « L’Américain croit à la vie, le Français aux raisons de vivre », Temps présent, n° 100,
15 1946, Articles divers (1941-1946). En 1940, j’ai vu chanceler une civilisation : ce que l’on entendait sur le paquebot entre Lisbonne et New York (21 septembre 1946)
45 témoin vivant même aux colloques des fantômes… Je crois bien que cette image m’est venue à cause d’une conversation entendue
46 s armes fournies par certains ministères. Si j’en crois ces deux ex-adversaires, leurs astucieux préparatifs de guerre civile
47  : « Rien de nouveau, rien d’important… » Mais je crois avoir entendu dans le ronron nasillard qui sortait de la petite chamb
16 1946, Articles divers (1941-1946). Contribution à l’étude du coup de foudre (1946)
48 e n’était trop beau. Mais rien ne sert de n’y pas croire . C’est un fait, nous l’avons subi, et nous avons tous dit : je n’y pu
49 en va, très satisfait de lui, et de moi aussi, je crois . Nous voici seuls. Silence. Silence encore dans la voiture qu’elle co