1 1950, Articles divers (1951-1956). Faire la propagande de la liberté, c’est sauver notre culture (décembre 1950-janvier 1951)
1 ne, je répondrai : Nous sommes ici parce que nous croyons tous que la paix et la liberté sont en réalité indivisibles, qu’elles
2 ent, ce secret de leur force. Ce qui est sérieux, croient -ils, ce sont les armements ou les échanges économiques, voire même le
3 roderie, accepter qu’il en soit ainsi, le laisser croire , c’est renoncer d’avance à nos meilleurs atouts dans la lutte histori
2 1951, Articles divers (1951-1956). Comment fabriquer un Européen ?
4 beaucoup en commun, beaucoup plus que nous ne le croyons . Mais nous n’avons rien de plus fort, pour nous unir, que cette passi
3 1951, Articles divers (1951-1956). Défense de nos libertés (octobre 1951)
5 ibertés, nous en avons plus que nous méritons. Je crois à la vertu de la prise de conscience : c’est d’une part le début de l
4 1952, Articles divers (1951-1956). Prototype T.E.L. (janvier 1952)
6 presque toutes nos fictions. Elles nous forcent à croire qu’ici, enfin, un homme nous parle avec l’autorité d’une expérience v
7 tre le fait. Pendant longtemps on refusera de les croire morts : ils sont revenus de tant d’autres dangers, et peut-être n’ont
8 e création est tangible. Et ce que j’essayais, je crois , c’était de poser une superstructure d’idées sur tout ce que je faisa
5 1952, Articles divers (1951-1956). L’Heure de l’impatience (mars 1952)
9 hacun. Tout d’abord, les Européens refusent de se croire aussi nombreux qu’ils sont, parce qu’ils n’ont pas encore pris l’habi
6 1952, Articles divers (1951-1956). Les foyers de culture et l’Europe (octobre 1952)
10 culture tout d’abord ses plans de causeries — je crois qu’on vous les a remis. J’explique en quoi ils consistent : ce sont d
11 parlé tout à l’heure de culture populaire. Je ne crois pas qu’il y ait une culture populaire, comme je ne crois pas aux cult
12 as qu’il y ait une culture populaire, comme je ne crois pas aux cultures nationales. Il y a la culture, qu’il s’agit d’implan
7 1952, Articles divers (1951-1956). La Suisse et l’Europe : M. Denis de Rougemont réagit (14 novembre 1952)
13 de montrer nettement le point de vue de ceux qui croient à l’Europe. Si vous le voulez bien, nous pourrions reprendre les prin
14 ns l’ordre où il les a énumérés lui-même. « Je ne crois pas, dit-il, que la petite Europe puisse se faire et durer »… L’Eur
15 n deux de la façon dont on voudrait nous le faire croire . Premièrement, on peut espérer que cette séparation ne sera que provi
16 maintenant dans sa phase de réalisation. Mais ne croyez -vous pas, qu’isolés de la mer et de ceux qui furent toujours à traver
8 1952, Articles divers (1951-1956). Robert de Traz, l’Européen (1952)
17 c leur goût de veulerie et de reniement ? » Et je crois entendre de Traz ajouter sur un ton plus encore convaincu qu’indigné 
9 1953, Articles divers (1951-1956). Des conciles à la bombe atomique ou la fin dans le commencement (janvier 1953)
18 iculier, car au contraire de ce que l’on pourrait croire de la plupart des civilisations antiques, asiatiques, précolombiennes
19 couvre l’esprit. L’erreur scientiste a consisté à croire que c’était bien la Réalité en soi qu’étudiaient, mesuraient et formu
10 1953, Articles divers (1951-1956). Une fausse nouvelle : « Dieu est mort » (juin-juillet 1953)
20 lque dictature collectiviste, car là seulement il croira retrouver « l’engagement » que sa doctrine prônait, mais rendait par
21 tant d’hommes qu’aujourd’hui pour affirmer qu’ils croient leur Dieu vivant. (Cf. les statistiques du christianisme, de l’islam
22 ent concernant l’être », précise Jaspers. Comment croire que Nietzsche seul l’ait appris, que Sartre en ait été spécialement i
23 le christianisme. 9. Car Dieu, même si quelqu’un croit qu’il n’est pas, reste en tout cas une réalité pour l’écrasante major
11 1953, Articles divers (1951-1956). Unité et diversité de l’Europe (juin 1953)
24 de nos jours à l’esprit totalitaire, nous a fait croire que l’unité et la diversité étaient des réalités contradictoires ; qu
25 c leur notion de la personne, cette manière de se croire et de se sentir unique, caractérise l’homo europæus, quelle que soit
12 1953, Articles divers (1951-1956). Rudolf Kassner (1953)
26 tentais de décrire — dans le premier article, je crois bien, publié en France sur Kassner — « l’acuité lente de la réflexion
13 1954, Articles divers (1951-1956). Ce petit cap de l’Asie (1er juin 1954)
27 Jaunes ! ». La phrase est plus vraie qu’on ne le croit . Ce ne sont pas seulement des palaces et quelques belles villas qu’« 
14 1954, Articles divers (1951-1956). La CED, ses mythes et sa réalité (12 août 1954)
28 égare beaucoup de lecteurs, et tend à leur faire croire le contraire de ce qui est. Nous avons vu que le premier souci des au
15 1954, Articles divers (1951-1956). Fédéralisme et nationalisme (septembre-octobre 1954)
29 souveraineté ». Pendant cent ans, l’Europe qui se croit rationnelle vivra sur cette absurdité fondamentale. En 1914, elle en
30 sprit national est un dieu bien réel, et que l’on croit vraiment, puisqu’il peut exiger le sacrifice de la vie même du citoye
31 dance nationale. Le nationalisme a réussi à faire croire aux masses et aux élites modernes que l’indépendance nationale est la
32 tifs à l’usage courant qu’ils prolongent. Si nous croyons qu’il est une « culture nationale », française ou danoise, par exempl
33 , mais d’une religion universelle en tant qu’on y croit  ; se rattacher par la langue à une communauté plus vaste que l’État d
34 ème de « l’abandon des souverainetés » ? Je ne le crois pas, pour deux raisons. La première, c’est que la souveraineté nation
16 1955, Articles divers (1951-1956). Rien n’est perdu, tout reste à faire (janvier 1955)
35 par complaisance à une double illusion : ils ont cru que le travail éducatif en profondeur, lent par nature, représenterai
36 e, représenterait une perte de temps ; et ils ont cru que la propagande pour l’idée européenne était faite. Examinons les r
37 s pouvons le voir aujourd’hui : elle consistait à croire qu’il est plus facile de faire l’Europe par pièces et morceaux que de
38 quences de son rejet. Or, les militants européens croyaient avoir expliqué tout cela à l’opinion et aux parlementaires. Illusion
17 1955, Articles divers (1951-1956). Une présence (1955)
39 ment. Peut-être a-t-il contribué plus qu’on ne le croit à changer l’atmosphère de l’après-guerre mondiale. La mode était aux
18 1955, Articles divers (1951-1956). Reynold et l’Europe (1955)
40 e à laquelle, pour faire face, il fallait d’abord croire . Ce fut là son mérite historique. Et si les faits lui ont donné tort,
19 1956, Articles divers (1951-1956). « Je vivais en ce temps-là… » (janvier 1956)
41 acheter l’édition rare.) Bon pour ceux qui n’y «  croyaient  » pas, d’entrer là sans façon ni vergogne pour acheter banalement un
20 1956, Articles divers (1951-1956). Tableau du phénomène courtois (janvier 1956)
42 oblématique de l’amour courtois — parce que je la crois vitale pour l’Occident moderne, et pour notre conduite morale et reli
43 relles ? Les modernes, en effet, depuis Rousseau, croient qu’il existe une sorte de nature normale, à laquelle la culture et la
44 (courtois) à l’extrême : Par excès de désir, je crois que je me l’enlèverai, si l’on peut rien perdre à force de bien aimer
45 entimentale. 6. Excuse aux historiens Je ne crois guère à l’histoire « scientifique » comme critère des réalités qui m’
46 ient aujourd’hui pour établis. Simplement, je les crois de nature à nourrir l’imagination. Voici deux de ces faits sur quoi l
21 1956, Articles divers (1951-1956). Petits trajets sur les axes du monde (août 1956)
47 bitude de nous sentir “en règle”, et donc de nous croire protégés par toutes les lois divines et humaines, comme si le monde o
48 ont passé, et plus que jamais, s’il faut que j’en croie mes yeux, la confiance règne. Mais ce miracle est si bien déguisé en
49 air trop contents d’être là, on les refoule. J’ai cru remarquer à ce propos que le peuple suisse paraît de plus en plus enc
50 e sans doute, fume en feuilletant un magazine. Je croyais autrefois que les premières étaient vides. C’était vrai, les enfants