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venir prochain, à l’an 2000, au xxie siècle. Qui
croire
? Des futurologues distingués vous assurent que les réserves existant
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rai seulement que la crise mondiale — et c’est je
crois
sa formule la plus simple — est née de la volonté typiquement occiden
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rayantes que celles de ces Indiens ? D’abord les
croire
. C’est le seul moyen de les faire mentir. Car elles ne demandent qu’à
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ire qu’elles ne sont là que pour ça. Si on ne les
croit
pas, parce qu’on les juge trop pessimistes, elles vont certainement d
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Une anarchie ? C’est ce que me disent ceux qui se
croient
« réalistes ». Et même certains autres, comme Malraux, lequel répète
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de toute consultation des gens sur place. Ça, je
crois
que c’est incontestable. À mon sens, il aurait fallu faire exactement
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que je me sépare radicalement des marxistes. Ils
croient
qu’une fois leur Parti au pouvoir, c’est-à-dire maître de l’État — c’
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ident que l’État est plus fort que les hommes qui
croient
s’en emparer. Il les digère, il les phagocyte, quelle que soit leur i
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des gens ni le bien de la région, finalement. Je
crois
que si l’on veut passer à une croissance autoréglée — qui est la croi
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ls y attachent une grande importance parce qu’ils
croient
à la publicité. On leur dit à la radio, à la télé, qu’ils ne peuvent
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tent pas tel ou tel produit. Ils finissent par le
croire
et par vouloir gagner de l’argent pour se l’acheter. Il suffit d’un c
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de Genève, vous avez une minorité de Genevois, je
crois
27 %, et 44 % de Confédérés, c’est-à-dire de Suisses d’autres cantons
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orien est un futurologue passionné d’écologie, il
croit
qu’aucune fatalité ne pèse sur nos sociétés et que nous sommes maître
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nton de Genève). Naturellement, les auditeurs ont
cru
à une mise en scène, d’autant plus que j’ai continué à parler, suivan
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à New York. Il se demandait comment un homme qui
croit
en Dieu pouvait avoir des relations avec la magie. Car c’est un fait
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palement sur une construction économique, dont on
croyait
qu’elle devait entraîner nécessairement des effets politiques (mais c
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doxe de notre situation : si nous refusons de les
croire
, donc d’agir à l’encontre des destins qu’ils ont calculés, alors le p
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e les faire mentir, mais il nous faut d’abord les
croire
… (Situation moins nouvelle dans l’histoire qu’on ne le pense : c’est
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onseil en matière d’éducation et de culture ». Je
crois
qu’il serait juste d’ajouter à ces dispositions techniques la diffusi
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histoire, comme bien d’autres structures que l’on
croirait
intemporelles et universelles, mais qui ont leur date et leurs coordo
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et cette fin. Je conçois que l’on puisse n’y pas
croire
. Que l’on puisse nier l’existence de ce que j’appelle la personne, la
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eu l’interpelle en Eden. On peut très bien ne pas
croire
à la personne. Et je ne cherche pas, ici, à vous convaincre qu’elle e
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us faire voir qu’en fait, et pratiquement, vous y
croyez
, tous tant que vous êtes. Car si vous protestez, comme vous le faites
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tion d’une illusion par une inexistence, à les en
croire
? Comment peuvent-ils signer, tout simplement ? Dieu est mort, nous d
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nicé, alors pasteur à Belleville, ou (comme je le
crois
plutôt) chez Charles Du Bos, profond et précieux critique catholique,
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i que je l’écrirai un an plus tard — et c’est, je
crois
, la première expression de l’engagement, terme dont d’autres ont abus
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de ce que je tentais péniblement de décrypter, et
croyais
déjà sans le savoir. ⁂ Il y a plus de quarante ans de cela. Je le ret
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ions huit à diriger L’Ordre nouveau , si l’on en
croit
l’en-tête du numéro 2. Arnaud Dandieu, brillant intellectuel de la gr
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ds dans le bourg, et le père Reinecke refusait de
croire
à mes histoires. Soudain j’ai dit : « Voilà que ça me prend, tout jus
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avant le deuxième quart du xixe siècle. C’est à
croire
, dit un historien10, que les Suisses se gardent soigneusement d’en fa
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mble des peuples de l’Europe, non pas comme on le
croit
généralement le modèle 1848 d’une Confédération d’États « souverains
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it guère possible à Paris, qui a toujours peine à
croire
qu’au-delà de ses Portes il existe autre chose que des relais vers le
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aphysiques de cette absence de signifié physique.
Croyez
bien que je n’exagère pas : lors d’une Biennale de Venise, on a donné
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, mesurent bien cette influence de l’artiste ? Je
crois
qu’ils sont emplis d’angoisse devant ce monde impossible à gouverner
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tre acte, vous serez acquitté. C’est parce que je
crois
à cette liberté de l’homme liée à sa responsabilité que j’oppose à to
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pas-Verbois-nucléaire, parce qu’on ne me fera pas
croire
que la frontière arrêterait les effets d’un accident grave, que les d
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me des cavernes. On ne veut pas dire non plus, je
crois
, qu’une société post-industrielle serait celle où les besoins et les
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industrielle à une société post-industrielle, je
crois
qu’on pourrait le résumer aussi par le contraste entre les attitudes
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illionnaires resteront sans lendemain, si l’on en
croit
les autorités de l’époque. Ainsi, le Brockhaus, dictionnaire encyclop
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ions. Mais il est clair que nos trop grands États
croient
devoir se doter d’armements à leur taille. Si l’on ne peut pas réduir
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des âmes », d’« extase amoureuse », où les amants
croient
« ne plus faire qu’un », tous ceux qui qualifient l’être aimé de « ma
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l’amour antique s’est éclipsé, et celui que nous
croyons
seul « naturel » et « aussi vieux que l’humanité » ne donne encore qu
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à la manière des cours seigneuriales), on ne peut
croire
qu’elle n’ait été que la trouvaille plus ou moins fortuite de quelque
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e de Thomas Hardy ou la grande cocotte dont Swann
croit
être amoureux parce qu’elle a dit un jour que « non, elle ne serait p
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nga nommait « l’idéal de la luxure ». On pourrait
croire
que cette littérature anticourtoise remplit le siècle, de la Régence
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etzschéenne. Suivant en cela Baudelaire, Bataille
croit
retrouver dans le sens du péché et la conscience de la « transgressio
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n d’Hiroshima : la lenteur au sein du silence. Je
crois
bien que ce soir-là, j’ai trouvé la formule de tout ce qui me répugna
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st bien plus complexe que celui qui la pose ne le
croyait
. Avant donc d’essayer de nommer ma discipline, posons-nous la questio
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ondamentale n‘est pas aussi « gratuite » qu’on le
croyait
: il arrive même qu’elle soit la mieux payée et la plus payante au bo
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tivement, d’une manière tout européocentrique. Il
croit
que le droit qu’il étudie est le vrai Droit universel ; que l’histoir
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pe est simplement vital pour toute notre culture.
Croyez
-vous que l’Université n’est pas intéressée au premier chef à la survi
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l’on n’est pas libre de ses actes ? N’allons pas
croire
pourtant qu’entre le besoin de puissance à tout prix et le besoin de
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s et d’instituts universitaires32, densité que je
crois
inégalée dans le reste de l’Europe. Frappé par ce fait, j’avais entre
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e l’humanité va doubler tous les trente ans, nous
croyons
que la production industrielle et énergétique, va devoir augmenter d’
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très vif que, contrairement à ce que vous semblez
croire
, l’idée d’une Europe unie n’a jamais cessé de hanter l’imagerieah pop
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voir à un vieux réflexe de chauvinisme dont il se
croit
sincèrement incapable. L’« impérialisme germano-américain » n’est tou
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se » pourrait être différée ? Plus exactement, je
crois
que l’histoire se réserve toujours le droit de nous surprendre en enc
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ambiguïté ? Fidèle à mes premières intuitions, je
crois
, et de toute mon énergie, à la possibilité d’une politique de la pers
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e nous ; mis à part les tremblements de terre. Je
crois
que tout dépend de nous. Autrefois on disait : « L’avenir n’appartien
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ays racontent, mais il n’y en a pas un seul qui y
croit
! Ils ne pourraient pas se regarder entre eux dans les yeux sans écla
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tant, sinon plus, qui affirment le contraire. Qui
croire
? » Et sa réponse a été : « C’est très simple, il faut croire ceux qu
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t sa réponse a été : « C’est très simple, il faut
croire
ceux qui n’ont rien à gagner de la position qu’ils prennent. » Et il
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u, mais on en a débattu passionnément. Et si vous
croyez
que ce sont là des divagations, rappelez-vous ce qui s’est passé, che
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e dis toujours la même chose ? Oui, parce que j’y
crois
. Et aussi parce que pendant longtemps j’ai été moins écouté que des g
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e serpent, bien sûr, n’était plus là. Mais moi je
crois
à la liberté et à la responsabilité de l’homme. Et j’espère que le da
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te plus, le pouvoir n’est pas à prendre, comme le
croient
les révolutionnaires, le pouvoir est à créer. On ne peut plus compter
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demander : Qu’est-ce que je vais faire ? » Je ne
crois
pas que l’homme soit bon mais je crois que l’on peut construire une s
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? » Je ne crois pas que l’homme soit bon mais je
crois
que l’on peut construire une société qui le corrompe le moins possibl
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réflexion. Et à partir de là, informez-vous ! Je
crois
qu’il faut faire appel au sens de la responsabilité. Mais ce n’est po
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ns de petites communautés. C’est pour cela que je
crois
aux régions, contre l’État centralisateur. bg. « Je suis un pessimi
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est elle qui perpétue les vieux clichés, qui fait
croire
que ce qui existe a toujours existé et que nous n’y pouvons rien chan
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ans mes prédictions les plus désastreuses, que je
crois
que le soleil peut tout nous donner. Enfin que je suis écologiste. Qu
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s sa petite utopie. Depuis mon plus jeune âge, je
crois
à une forme de société où une communauté entre les hommes serait poss
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uscule. Quand la guerre est arrivée, on aurait pu
croire
que ces idées et cette doctrine allaient disparaître dans le gouffre
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e horrible régression vers des tyrannies que l’on
croyait
dépassées. Le choix ne doit-il pas se faire entre l’énergie nucléaire
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r toujours plus vite, plus haut et plus loin ? Je
crois
surtout qu’il va plus bas. Les innovations techniques peuvent même av
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appelle la « religion de la croissance : ceux qui
croient
qu’on peut continuer ce qu’on a fait depuis vingt-cinq ans, sont en p
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ements sont occupés sur trente. Saint-Thomas
Croyez
-vous qu’avec de telles mutations non contrôlées, on ne détruit pas le
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Munich30 : « C’est la paix ! », me dit-on. (On le
croyait
ce jour-là !) C’est aussi toute la vie qui se reprend à vivre, les dé
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écrire que la seule forme théâtrale à laquelle il
croit
pour l’avenir est « celle qui arrive à grouper toute une population »
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rait des problèmes insolubles. D’autres voulaient
croire
, en revanche, qu’elle entraînerait nécessairement l’avènement d’un po
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Maritain, néo-calvinisme de Barth. C’était ce que
croyaient
voir les journalistes, quand il leur arrivait de regarder de ce côté.
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ais dire convertissante. (Pour, moi, s’il faut en
croire
les tests que j’ai passés, je me verrais plutôt entre deux pentes, so
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ssance et liberté comme fins de la société, et je
crois
que cette distinction est, aujourd’hui, décisive. Elle domine absolum
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us ne savons que trop à quoi cela mène : ceux qui
croyaient
prendre le pouvoir sont pris par lui. Le pouvoir abusif de l’État est