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premier tour, selon Baudelaire, est de nous faire
croire
qu’il n’existe pas. Rien de plus facile que d’en convaincre un peuple
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plus facile que d’en convaincre un peuple qui ne
croit
pas tellement au tragique, et le considère plutôt comme exagération.
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s… Le deuxième tour du diable a été de nous faire
croire
, à partir de 1933, puis durant la Seconde Guerre mondiale, qu’il étai
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que par cynisme, car il sait bien que nous ne le
croirons
pas ! C’est ainsi qu’à l’automne de 1974, le conseiller fédéral Willy
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z : Les États cèdent avec une docilité dont j’ai
cru
voir qu’elle est directement proportionnelle au degré d’autoritarisme
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itisée » ? Dépolitisé veut dire pour moi « qui ne
croit
pas que c’est très important d’être de gauche ou de droite, d’être du
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é la futurologie, la prospective ? En feignant de
croire
que l’avenir était davantage l’affaire de l’ordinateur que celles des
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que les gouvernements européens, eux, n’y ont pas
cru
. Qui aurait pu prévoir que le club de Rome ferait ces prévisions et q
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de Rome ferait ces prévisions et que les Arabes y
croiraient
? Cet exemple, parmi d’autres, montre bien qu’il est vain de croire q
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le, parmi d’autres, montre bien qu’il est vain de
croire
que l’avenir puisse être prévu scientifiquement. Trop de facteurs ent
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ande, depuis dix ou quinze ans, tend à nous faire
croire
que ce sera concurrentiel, inoffensif et indispensable. Là encore, c’
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ncez dans une utopie. Mais vous vous défendez, je
crois
, d’être un utopiste ? Je suis utopiste dans la mesure où j’ai besoin
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nergie nucléaire ? Voyez-vous, quand on nous fait
croire
que l’énergie nucléaire sera à même de tout résoudre, on ne met pas e
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’appelle la « pédagogie des catastrophes ». Je ne
crois
pas comme Rousseau que l’homme est naturellement bon. Non, comme il e
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il ne suffit pas de dire : c’est du vent ! 11. Et
croyez
-vous que l’on pourra s’en sortir ? Oui, on peut s’en sortir en se pos
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énomènes de société. Dès la montée du nazisme, je
crois
? J’ai étudié le nazisme in vivo, parce qu’à l’époque un jeune respon
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n refermant son livre, il est difficile de ne pas
croire
avec Denis de Rougemont que “tout est possible encore et même plus qu
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rs 1978)k C’est le philosophe E. M. Cioran, je
crois
, qui a défini L’Avenir est notre affaire comme la « méditation apoc
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rtains disent : « Faites la révolution ! » Je n’y
crois
pas. La Révolution, avec un grand R, est un mythe populaire qui consi
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un grand R, est un mythe populaire qui consiste à
croire
qu’un beau jour, on va se dresser tous ensemble dans la rue, tuer les
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ine différentes. Disons-le autrement : si vous ne
croyez
pas aux gouvernements, aux partis politiques, à la jeunesse en tant q
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des personnes, l’épanouissement de l’individu. Je
crois
que nous devons, tout de suite, favoriser, dans la mesure de nos poss
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crise que nous connaissons aujourd’hui ? Oui, je
crois
que notre groupe personnaliste rassemblé autour des revues Esprit e
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llution n’est pas arrêtée par les douaniers. Vous
croyez
, en somme, à la possibilité d’une renaissance de notre civilisation.
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res… Suis-je pour autant une exception ? Je ne le
crois
pas. Il existe nombre d’esprits, dans le monde d’aujourd’hui, qui son
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ire ce livre. À l’origine, il voulait publier, je
croyais
, un livre sur l’Europe de l’an 2000. J’avais donné, peu auparavant, u
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s autres. Grâce au nucléaire… Mais vous, vous n’y
croyez
pas. Vous lui êtes même farouchement opposé. Expliquez-moi. Avec le d
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n et que nous allons à la catastrophe. Alors, qui
croire
? Écoutez. Un prix Nobel américain, George Wald, et Lew Kowarski, un
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nt tous les deux cette réponse simple : « Il faut
croire
ceux qui n’ont aucun intérêt à dire ce qu’ils disent ! » Kowarski me
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ats parce qu’elles sont un élément de pouvoir. Je
crois
néanmoins que dans cette affaire, certains gouvernements cherchent dé
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arce que nous n’aurons pas fait les régions ». Je
crois
aux jeunes pour faire l’Europe dans la mesure où on leur apprendra qu
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onomique. C’est la question la plus pressante. Je
crois
que l’on peut y obtenir des succès. Mais je suis sûr aussi qu’au poin
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PNB et de la consommation d’énergie, comme l’ont
cru
depuis le siècle dernier, identiquement, capitalistes et communistes,
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ut « rattraper l’Amérique », laquelle continue de
croire
, dans sa majorité, que plus c’est grand et mieux cela vaut. Reste alo
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hez les intellectuels. Or ce levier, tout porte à
croire
que le fédéralisme européen vient de le trouver, du côté où on l’atte
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son avènement puissant mais sans violence, et de
croire
de nouveau à notre avenir commun. Écologie – régions – Europe : même
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le monde moderne tout entier agit comme s’il n’y
croyait
pas. Voilà qui est grave. Voilà qui nous amène à pousser plus duremen
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uel, ce ne serait pas encore le bonheur, comme le
croient
tous les technocrates de droite ou de gauche et, avec eux, l’immense
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ivait comme parlent les paysans vaudois. Je ne le
crois
pas. Personne ne peut écrire réellement comme on parle, à moins de re
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n14 : c’est un peuple « nuque raide » qui ne veut
croire
qu’à ce qu’il touche et voit et qui se ferme avec méfiance à l’invisi
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e et voit — qui va finir. Ce qu’on ne pouvait pas
croire
, et qu’on savait pourtant inévitable — comme la mort — mais plus tard
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Pearl Harboru. On devait s’y attendre et l’on n’y
croyait
pas. C’était vrai et ce n’était pas possible. Et nous avons tous fait
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seulement Staline, comme on a voulu nous le faire
croire
; il n’y a pas seulement le Lénine de mars 1918, déclarant au congrès
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adiz » ne devait pas couler, n’est-ce pas ? Je ne
crois
pas à la vertu du discours mais à la leçon des faits : seule une cata
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ssent relever d’une impénétrable technicité ? Qui
croire
, lorsque trente-deux savants parmi lesquels onze prix Nobel, signent
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lutôt que comme des juges ? Et il conclut : « Qui
croire
? On ne peut le dire en toute certitude. Mais il est utile de savoir
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nationalismes stupides qui essaient de nous faire
croire
que l’Europe est l’addition de 25 cultures nationales, alors qu’elle
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d’être étudiés par les meilleurs esprits. Si l’on
croit
au contraire que le corps, la matière et le cosmos sont autant de pri
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n sens. Alors que toutes les autres civilisations
croyaient
— et croient encore — au retour éternel et cyclique des mêmes événeme
50
ue toutes les autres civilisations croyaient — et
croient
encore — au retour éternel et cyclique des mêmes événements, donc à u
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érences de mœurs et de manière de penser que nous
croyons
exister entre Allemands et Français, Anglais et Italiens, voire entre
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ours, donc de l’amour tel qu’on le parle et qu’on
croit
le sentir en Occident ? Et l’apport slave dès la fin du xixe siècle
53
x coutumes civiques, qu’ils nous interdiraient de
croire
à l’existence d’une unité de culture, du moins assez consistante pour
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formés par les colonisateurs européens) leur font
croire
qu’ils désirent, en Iran se manifeste d’emblée une résistance totalem
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ine. Il est la liberté même. (Et quand à ceux qui
croient
que c’est la haine qui libère, ils croient aussi sans doute que la po
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ux qui croient que c’est la haine qui libère, ils
croient
aussi sans doute que la police crée l’ordre ?) Les seuls obstacles ré
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’elle le fasse. Le tiers-monde ne commencera à la
croire
que si elle montre l’exemple réalisé d’une autre société, à partir d’
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lement ! une illusion de « marxisme vulgaire » de
croire
que l’infrastructure domine nécessairement la superstructure. Une ill
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s optimiste. On est beaucoup plus avancé qu’on ne
croit
sur le chemin de la régionalisation en Europe. La constitution espagn
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sible à l’échelle mondiale et simultanément. Tous
croient
que le « développement » matériel est synonyme de « progrès », alors
61
e classes, entre nations, entre Nord et Sud. Tous
croient
encore que le bonheur des hommes dépend de la « santé de l’Économie »
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sible à l’échelle mondiale et simultanément. Tous
croient
que le « développement » matériel est synonyme de « Progrès », alors
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e classes, entre nations, entre Nord et Sud. Tous
croient
encore que le bonheur des hommes dépend de la « santé de l’Économie »
64
ar le chauvinisme culturel — les Français de 1914
croyaient
défendre la civilisation contre les Allemands qui croyaient défendre
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défendre la civilisation contre les Allemands qui
croyaient
défendre leur Kultur — elle se dissipe comme brume au soleil à la lum
66
orts convergents vers l’Europe des régions. J’ose
croire
que les travaux menés à Genève sous la conduite quotidienne de Charle
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bversive : elle se voudra négatrice des tabous et
croira
remplacer le sacré par la science, rationaliste jusqu’à la profanatio
68
u fédéralisme. Sa tolérance n’est pas ce que l’on
croit
d’ordinaire, n’est pas manque de rigueur, n’est pas flou dans le juge
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si de mieux pénétrer les motifs de l’erreur qu’on
croit
déceler chez l’autre. Je ne puis guère imaginer plus belle déclaratio
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ont crié par la voix de leur chef religieux. On a
cru
que la révolte éclatait contre les exactions de la Savak, police d’Ét
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de l’affrontement sans merci entre une nation qui
croit
aux lois internationales et un chef religieux qui n’y voit qu’hypocri
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colonisateurs européens ou soviétiques) leur font
croire
qu’ils désirent, en Iran se manifeste d’emblée une résistance totalem
73
’inverse quelques saints comme il s’en est trouvé
croit
-on au Tibet, dans les Andes ou dans les Alpes suisses, ont eu le secr
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sation des armements classiques et nucléaires. b)
croire
aux prétendus « impératifs » de l’économie, de la technique, ou de la
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dio-Télévision d’autre part, essaie de nous faire
croire
, à longueur de journée, que nous ne pouvons plus vivre sans tel produ
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ts du commerce des produits « exotiques » (qu’ils
croient
devoir exiger selon leur TV spot) que dépendra l’issue de la lutte co
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ngé, qu’on se rassure, et même à 180°, comme on a
cru
pouvoir me le reprocher dans la presse de cette ville. Et c’est cela,
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inir. Je vous en donnerai un exemple qui vaut, je
crois
, pour tout le débat sur le choix énergétique. Il s’agit d’une intervi
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l’industrie nucléaire française, donnant ainsi à
croire
que « l’énormité » (à leur point de vue) proférée dans un moment de s
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hevée. Vogue la galère. 6 janvier. Travaillé. Je
crois
que je devancerai mon imprimeur, pourvu que les événements ne me deva
81
Toutes mes relations à Paris sont brisées. Je ne
crois
pas qu’il y ait rien à faire. 5 mai. Visites sans fin chez moi. (Le
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conquête !) 31 mai. Folies d’imagination. Je me
crois
dédaigné de tout le monde et personne n’y pense. C’est moi qui ne pre
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ense. C’est moi qui ne prends pas ma place, et je
crois
qu’on me la refuse. 12 août. Dispute avec Guizot. Le plus petit pouv
84
que la nation m’appuie, mais en récompense, je le
crois
, elle exigera la liberté. Elle en aura. Ni l’empereur ni Constant n’
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rojet précis de fédération de l’Europe. A-t-il pu
croire
un seul instant que la France napoléonienne, « réparant ses longues e
86
enir.41 De là, l’invitation du 14 avril. Je ne
croyais
point — écrit Constant dans son Mémoire sur les Cent-Jours — à la con
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are, il n’a pas affecté la vie de son auteur, qui
croyait
tout risquer sur cette centaine de pages, et pourtant note en 1814 :
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L’Esprit de conquête : L’auteur de cet ouvrage a
cru
que les circonstances n’étaient pas favorables à l’examen d’une foule
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es doigts d’une main : 5 ou 6 sur 36 orateurs, je
crois
bien. Certes, leurs thèses principales ont été reprises un peu partou
90
rd elle parvient à le vivre. Autrement, on ne la
croira
pas. Car ainsi que le disait le bon Dr Schweitzer, « l’exemple n’est
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Voilà encore un démagogue, et qui probablement ne
croit
pas en Dieu, mais ne veut pas renoncer au bénéfice de l’invoquer — af
92
agogie intellectuelle au xxe siècle. Il y a, je
crois
, les plus grandes chances pour que les auteurs d’aujourd’hui qui surv
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e peut rien dire, il n’y a pas de précédent. » Je
crois
que les hommes ont obscurément conscience qu’une guerre atomique sera
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à empêcher les autres de faire la guerre. Je n’en
crois
pas moins qu’un accident est fatal. Ou que certaines « raisons », si
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éloignés apparemment de la chose, qu’on pourrait
croire
à un plan d’ensemble non pour faire la guerre, mais pour la « prépare
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u à peu, comme poussés par un mot d’ordre qui, je
crois
, n’existe pas, mais qui correspondrait à une certaine attitude mental
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gées dans le nucléaire. On a essayé de nous faire
croire
que le nucléaire militaire et le nucléaire civil n’avaient aucune esp
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fierait qu’on trompe la population en lui faisant
croire
qu’elle est protégée. Oui. Vous allez jusque-là ? Absolument. Des ami
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mment nos milieux gouvernementaux et militaires y
croient
encore. La guérilla organisée Mais je voudrais insister ici sur
100
énéral et de la petite Suisse en particulier ? Je
crois
qu’il y a une réponse à trouver dans les chiffres de population. L’Eu
101
Éducation civique Il est absolument vain de
croire
, qu’on peut défendre un peuple malgré lui, lui mettrait-on en main le
102
udget militaire et non pas de santé civique. Vous
croyez
que les jeunes, sceptiques comme ils sont, se laisseraient mobiliser
103
sibilité d’avenir, d’avenir encore ouvert. Vous y
croyez
, vous, à leur avenir ouvert ? Si la Suisse se lançait dans la bataill
104
les Germains manquent à cette définition. Or, je
crois
que la vie de l’esprit, chez les Celtes, leur sensibilité, leur affec
105
engagé assez loin, ce qui m’a surpris, car je le
croyais
plutôt tiède. Rocard est tout à fait régionaliste. C’est un Méridiona
106
t du premier Conseil des communes d’Europe. Je le
crois
tout à fait sincère. Il emploie le terme « décentraliser » parce que
107
ours pas, et même de moins en moins, s’il faut en
croire
le rapport Globe 2000. Les déchets s’accumulent inexorablement. Arrêt
108
ntiellement nos modes de penser, de sentir, ni de
croire
. L’informatique peut aller beaucoup plus loin d’ici à l’an 2000. En p
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à se pourvoir d’une information abondante, ils se
croiront
compétents en une quantité de choses, alors qu’ils sont, dans la plup
110
ours pas, et même de moins en moins, s’il faut en
croire
le rapport américain Globe 200072. Les déchets s’accumulent inexorabl
111
ntiellement nos modes de penser, de sentir, ni de
croire
. L’informatique peut aller beaucoup plus loin d’ici à l’an 2000. En p
112
tte doctrine, dès lors que nous prononçons : « Je
crois
la sainte Église universelle ». Et je me bornerai ici à en souligner
113
f, elles savent qu’il règne et crée pour ceux qui
croient
la possibilité de faire ce qu’il demande. Dans l’état d’impuissance a
114
sera suffisante. Aussi bien certaines raisons de
croire
que l’Église peut agir, raisons que je vais énumérer, sont-elles moin
115
e de la prudente considération des forces dont il
croyait
pouvoir disposer, mais de ce que Dieu voulait qu’il fit. C’est toujou
116
Maritain, néo-calvinisme de Barth. C’était ce que
croyaient
voir les journalistes, quand il leur arrivait de regarder de ce côté.
117
rais dire convertissante. (Pour moi, s’il faut en
croire
les tests que j’ai passés, je me verrais plutôt entre deux pentes, so
118
ation technique qui fait l’Histoire, comme on l’a
cru
au début de ce siècle, mais nos désirs, dont la technique n’est que l
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isions qui seront faites demain, et de qui va les
croire
, dans quels délais, à quels taux d’efficacité… ⁂ L’obstacle méthodolo
120
», phrase citée dans le n° 5 de L’ON et que je
croyais
inventer en écrivant quarante ans plus tard L’Avenir est notre affai
121
on civique, condition d’une démocratie réelle. On
croyait
que c’était du folklore. Et voilà que cela fait tomber des ministères
122
ustrielle, un modèle neuf de développement. J’ose
croire
que les travaux menés à Genève par Charles Ricq, avec la rigueur, la