1 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
1 nom sert encore de recommandation (pour ceux qui croient aux « relations »). Cette vertu laïque et démodée, confectionnée par
2 ccepté. » Sur quoi le commissaire du gouvernement croit pouvoir remarquer « que l’on n’est pas ici pour parler de théologie e
2 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
3 our le moment le plus frappant, mais tout porte à croire que l’Amérique, demain, l’imitera, et même la France, si les question
3 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
4 e les chrétiens, fatigués de la lutte, viennent à croire qu’il est une autre façon de vaincre, et que c’est de réduire l’adver
5 douleur tient réveillé. On a essayé de nous faire croire que cet « ordre » social qui nous blessait, c’était un aspect nécessa
6 ’« ordre chrétien » du monde. Nous ne l’avons pas cru longtemps, — le temps de nous souvenir de la guerre. Aujourd’hui, des
7 à l’intérieur de la religion. Les églises qui se crurent en droit d’édicter un « ordre chrétien », se fondaient toutes, et se
8 ancs. Ah ! qu’un sans-Dieu vienne me dire : je ne crois pas à vos paroles, chrétiens menteurs ! — et je lui répondrai : Ta ré
9 une « idée » qui sert l’injustice établie. Tu ne crois pas à ces paroles et tu fais bien, même si tu en souffres ; mais j’ai
10 car je suis encore plus sceptique que toi… Tu ne crois pas, dis-tu à ces docteurs, mais pourquoi les crois-tu soudain, quand
11 ois pas, dis-tu à ces docteurs, mais pourquoi les crois -tu soudain, quand ils se donnent pour chrétiens ? ⁂ Quand, par la mal
12 e défendre. L’Esprit n’est plus avec ceux qui ont cru pouvoir l’utiliser. L’esprit n’est jamais avec ceux qui le défendent6
4 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
13 me République, de l’Amérique et des Soviets. Nous croyons ici que la dignité de l’homme consiste à mettre en jeu sa vie, à la r
5 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
14 part les moralistes bourgeois — mais personne ne croit plus à la morale bourgeoise — d’autre part les immoralistes, mais ils
15 rien — j’entends personne ne prouvant plus qu’il croit à l’essentiel de ce qu’il dit —, la critique littéraire de cette litt
16 r les œuvres et leur influence sur les hommes, je crois bien qu’il faudrait le chercher aujourd’hui dans une science que je n
17 ouvelé, je ne dis pas de l’homme nouveau — je n’y crois pas — je dis : de l’homme rendu à la conscience de sa liberté. Toute
18 vée des hommes d’aujourd’hui avec les buts qu’ils croient viser, d’une part, et d’autre part avec les buts qui leur sont réelle
6 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
19 ment inquiets de se tenir au courant de ce qu’ils croient être la chose littéraire ; 2° parce qu’ils incitent les écrivains de
20 qui écrivent merde cent fois la ligne pour faire croire qu’ils sont forts. Je n’ai pas besoin que vous me désespériez. Je le
21 qu’ils ont l’air d’être, ou mieux pour ce qu’ils croient devoir se donner l’air d’être ou de n’être pas. Comme si le fin du fi
22 la presse, par les partis et par le cinéma. Mais croyez -vous vraiment que mon bagnolard, mon lecteur enthousiaste de Clocheme
23 ste de Clochemerle, grand roman de la pissotière, croyez -vous que cet homme tout de même ne disait pas lui aussi « aidez-moi !
7 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
24 et en objets d’autant moins résistants qu’ils ont cru concevoir, dans ce qui les attaque, une fatale loi justifiée en raiso
25 s. Il veut se garder pur, et reste virtuel. Il se croit maître de tous les objets, mais néglige d’en choisir aucun. Il chante
26 ortelle19 ; et c’est au nom de cette erreur qu’on croit pouvoir séparer l’âme du corps — quitte à ne plus savoir comment les
8 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
27 ivains surréalistes en les prenant pour ce qu’ils croyaient être : des novateurs, des créateurs, des révolutionnaires enfin. Le f
28 espèce de bavardage lyrique dont Breton sera, je crois , le tout premier à reconnaître qu’il sue le plus insupportable ennui.
9 1935, Esprit, articles (1932–1962). André Rouveyre, Singulier (janvier 1935)
29 es ont inventé cela. On peut toutefois ne pas les croire , et le spectacle d’un pareil tragique ne perdra rien de sa grandeur l
30 lité, voisine de la grandeur, de cet ouvrage ? Je crois que maint lecteur y découvrira peu à peu quelque raison très personne
10 1935, Esprit, articles (1932–1962). Roger Breuil, Les Uns les Autres (avril 1935)
31 L’un des critiques qui aient parlé le mieux, je crois , avec le plus de sympathie et de pénétration du deuxième livre de Rog
32 iales, d’ailleurs bien plus complexes qu’on ne le croit couramment. Au fond, son vrai sujet, c’est l’étude concrète de la com
33 dont la carrière s’épuise en une saison, si j’en crois l’amitié, les visages, et les couleurs si pures qu’il laisse dans le
11 1935, Esprit, articles (1932–1962). Kasimir Edschmid, Destin allemand (mai 1935)
34 homme que sous l’aspect de la nation ? Tel est je crois le problème central qu’impose ce livre, et l’on admettra bien, quelqu
12 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
35 nom de poésie » tout ce que l’on veut. Mais si je crois aussi, avec Arnaud Dandieu (chap. sur la métaphore dans son Proust) q
13 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
36 d’ironie. Le plus grave, sans doute, c’est qu’ils croyaient bien faire. Et personne à ma connaissance n’a mis en question leur sé
37 à l’accorder. Ce qui est nouveau, c’est qu’elles croient le savoir. C’est que la caricature officielle, scolaire, académique,
38 versel. Professeurs, députés ou commissaires, ils croient tous tant qu’ils sont que l’esprit est une espèce de luxe vénérable e
39 28, ou bien tenue à tort pour « théorique ». J’ai cru bon d’aller la saisir dans ses aboutissements les plus voyants, ou po
40 sitaire, qui l’a sans le vouloir autorisée. Je ne crois guère aux plans machiavéliques que certains écrivains de droite font
41 mais logiques et simples. (C’est ainsi que l’on a cru pouvoir « appliquer » la méthode cartésienne de la division parcellai
42 par la science dès le début du xxe siècle, on a cru sauver l’apparence en s’occupant sous le même nom — psychologie : sci
43 aux barbares, à ces clercs un peu méprisables qui croient que la pensée doit entrer en action, c’est-à-dire embrasser les « cho
44 re des injustices au nom de la justice qu’ils ont cru concevoir ! M. Renan sourit avec mélancolie. Le clerc spiritualiste,
45 éateur en même temps qu’une critique radicale. Je crois apercevoir d’ici une possibilité de repêchage du projet de nos commis
46 cette réalité, — notre culture par exemple. C’est croire à cette fin, et prouver qu’on y croit. C’est prophétiser pour agir. S
47 ple. C’est croire à cette fin, et prouver qu’on y croit . C’est prophétiser pour agir. Seuls les prophètes — et non les techni
48 un au moins paraît préoccuper M. Duhamel, si j’en crois l’article cité : « Comme tous les Français, je répugne à dépenser bea
49 ces prétendants déçus consiste alors à nous faire croire que les faits obéissent à des lois sur lesquelles l’esprit ne peut ri
50 nt automatiquement en sa faveur. Et le peuple qui croit les clercs, croit aussi qu’ils ne peuvent rien faire, et bientôt les
51 en sa faveur. Et le peuple qui croit les clercs, croit aussi qu’ils ne peuvent rien faire, et bientôt les méprise cordialeme
52 n’assumait aucune espèce de responsabilité. S’il croyait sérieusement que cet homme est juste, il le relâcherait. Mais qu’est-
53 ien leur attitude de fait devant le monde : s’ils croyaient sérieusement à la justice, ils feraient tout pour l’imposer. Ils se c
54 . Ils se compromettraient pour elle. Mais ils n’y croient qu’en théorie. Si bien que leur « spiritualisme » revient à tolérer s
14 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
55 ut-il avoir des yeux pour voir. Encore faut-il en croire ses yeux…) Il n’est d’art que physionomique. Il n’est d’esprit que da
56 te dans l’allure de la phrase chez Ramuz. On a pu croire qu’il n’avait pas le sens du rythme : c’est qu’il veut le rythme form
57 s de temps à l’intérieur d’une même phrase. Je ne crois pas qu’il soit possible de les ramener à une loi, ni même à un usage
58 parle Ramuz des faux poètes, des nominalistes. On croit voir transparaître dans ce passage des Six Cahiers le « négatif », ad
59 seule dans son œuvre, une perspective qui est, je crois , celle de la plénitude de cette œuvre. Par-delà tous les pays, il y
60 nd avec celle de la personne. Dans un essai où je crois distinguer l’aveu de soi le plus direct qu’ait jamais consenti Ramuz
61 me pas en tant que “primitifs” comme on semble le croire  : il ne faut pas être seulement un primitif, il faut être aussi un pr
15 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
62 , et viennent acclamer leurs discours, au lieu de croire aux sornettes des popes. En somme, ce qu’ils admirent dans la Russie
63 te, configuration d’une Idée par des hommes qui y croient , et qui, à cause de cette foi, voudraient en remplir le prolétariat.5
64 omme un jugement porté sur cette situation. Je ne crois pas aux voix mystérieuses mais je crois à l’appel des faits. Considér
65 on. Je ne crois pas aux voix mystérieuses mais je crois à l’appel des faits. Considérons les temps et les lieux où nous vivon
66 ndeur digne de tous les sacrifices. Et comment ne croirait -on pas à la grandeur, même ou surtout la plus mythique, quand on y sa
67 nouveau l’Église en tant que société de ceux qui croient , et qui revient à la doctrine du bien commun. Elle agit dans le mouve
16 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
68 au sens goethéen de ce terme. Ce n’est pas là, je crois , sa pente naturelle ; plutôt l’effet d’une permanente correction que
69 es sont, à bien peu près, rebutantes. On pourrait croire , même, que, pour modérer les appétits, étoffes, objets, etc., se fass
70 Staline-Métaneire. Pourquoi Gide continue-t-il à croire qu’en d’autres circonstances, l’expérience marxiste eût réussi ? Sa c
71 pelle la bête, le dictateur. Gide voudrait ne pas croire au péché. Mais moi, je ne crois pas aux dieux. Pour nous, la révoluti
72 voudrait ne pas croire au péché. Mais moi, je ne crois pas aux dieux. Pour nous, la révolution ne créera pas un homme nouvea
17 1937, Esprit, articles (1932–1962). Défense de la culture (janvier 1937)
73 Goya, adhérez au PC ! Voilà qui est simple. Mais croit -on que la culture vivante soit beaucoup moins menacée en France ? Est
74 oite, — ou inversement ? Ils ont bien l’air de le croire , ces messieurs. Pourtant : on lit de moins en moins, en France, où ri
75 ont un peu moins simplets que ces partisans ne le croient . Et que ce n’est pas d’abord contre le fascisme à l’étranger, mais d’
18 1937, Esprit, articles (1932–1962). La fièvre romanesque (janvier 1937)
76 s distraire pendant l’opération, et de nous faire croire que ce n’est pas lui qui agit… Pourtant ses personnages ne sont pas p
19 1937, Esprit, articles (1932–1962). Robert Briffaut, Europe (janvier 1937)
77 Cette thèse, après tout vraisemblable — on a bien cru à l’« honneur national » ! — est évidemment symbolique. L’on est cens
20 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Vaillant-Couturier, Au service de l’Esprit (février 1937)
78 Français cultivé une idée plus marxiste qu’on ne croyait  : ce serait le gogo intégral. Ce serait par exemple le lecteur qui n’
79 majuscule ne suffit pas à le définir. Page 20, on croirait bien que c’est « la raison ». Mais l’ensemble du manifeste donne pens
80 as dans la liberté. » (Phrase qui aurait pu faire croire que l’URSS est pacifiste). Mais on a laissé figurer le nom de Gide pa
21 1937, Esprit, articles (1932–1962). Vassily Photiadès, Marylène ou à qui le dire ? (février 1937)
81 peu chantant, voilé, énigmatique par endroits. On croit assister du jardin à quelque scène intime, entrevue dans une chambre,
22 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
82 i courante : il a la veine. Mais notre jacobin ne croit à la Raison et à la Science mère du Progrès, que dans la mesure où ce
83 la signifie qu’elle est plus importante que je ne croyais  ? Qu’il y a quelque chose de sérieux à faire là-bas ? Je vais m’y met
84 je vois que je mentirais si j’écrivais que je n’y crois pas. Superstition ! Je m’étonne de ce que ce « reproche », que je me
85 l’instant où l’on découvre que tous les autres en croient autant, que ces autres cessent d’être une menace, une masse abstraite
86 se déshumanise rapidement parce qu’il cesse de se croire des droits « irrationnels » et immédiats contre l’État. Le sens de la
87 ui les limitaient normalement. L’homme cessant de croire à sa loi — à ses superstitions incomparables — se met à croire de la
88 oi — à ses superstitions incomparables — se met à croire de la même manière aux lois et aux pouvoirs qu’il aurait dû combattre
89 plus souvent dans un langage conventionnel qu’il croit de mise, s’adressant à un écrivain. Ou bien il se répand en confidenc
90 nière de s’exprimer qui en dit plus long qu’on ne croirait . « J’ai mes brouillards et mon beau temps au-dedans de moi », note Pa
91 ait, pensions-nous, tout leur logis — nous avions cru comprendre que les autres pièces étaient vides ou ne servaient que de
92 concevoir qu’on puisse même s’étonner. Et ne pas croire , surtout, qu’il s’agit là de « préjugés », comme disent les jeunes pe
93 15 mai Comme l’année dernière, à la même date je crois , me voici au bout de mon rouleau. Impécuniosité cyclique. Les dieux l
94 ntre le christianisme. « Ils prétendent qu’ils ne croient qu’à un seul Dieu, s’écriait l’orateur, et ils adorent la Trinité ! I
23 1937, Esprit, articles (1932–1962). Marius Richard, Le Procès (juin 1937)
95 le sens, l’esprit, le caractère, la longueur. Je crois bien que cela me suffirait. » Et quelques pages plus loin : « Écrire
24 1937, Esprit, articles (1932–1962). M. Benda nous « cherche », mais ne nous trouve pas (juillet 1937)
96 qui est. Au surplus, M. Benda se trompe quand il croit juger de Sirius. Il est encore en pleine affaire Dreyfus. Il se vante
25 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
97 un redoutable questionneur que C. F. Ramuz. Vous croyez tout d’abord qu’il interroge simplement par curiosité, ou par une sor
98 se : exister en fonction des voisins, on pourrait croire que c’est à peu près l’idéal que Keyserling juge à notre mesure, celu
99 raison d’être, et le prestige qui s’y attache. On croit souvent, surtout chez nous, qu’un petit pays a, comme tel, l’obligati
100 ne peut plus prétendre à jouer un rôle analogue, croit -on que son droit à rester neutre soit suffisamment garanti du seul fa
101 lle n’est nullement, comme certains voudraient le croire , une espèce de juste milieu entre les excès déplorables de l’individu
102 réellement, c’est-à-dire de près, corps à corps. Croit -on que Ramuz eût écrit ce Chant de notre Rhône, si « roman », sans le
103 n que tout nous pousse à continuer, et qui, je le crois , n’a pas encore réalisé ses possibilités extrêmes. Nous avons le goût
104 nt plus qu’ailleurs pour un luxe. (Nulle part, je crois , les écrivains n’ont moins d’action sur la vie politique.) Il est cla
105 ation n’a pas de raison d’être en soi, si l’on ne croit pas à cette fédération et à la tâche qui lui incombe au milieu de voi
106 se dont témoignent ces mêmes milieux. Ce serait à croire parfois que pour être un bon Suisse, il faut et il suffit que l’on so
107 a fédération, donc à l’armée qui la défend. Je ne crois pas d’ailleurs que les armes matérielles soient pour nous une défense
26 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
108 acilité avec laquelle on se marie encore « sans y croire  ». Le rêve de la passion possible agit comme une distraction permanen
109 és des moralistes : mais personne ne peut plus le croire , à l’âge du film et du roman — nous sommes tous plus ou moins intoxiq
110 elève des statistiques publicitaires. L’homme qui croit désirer « son » type de femme se trouve intimement déterminé par des
111 et nous ne sommes pas des Don Quichotte… » Je le crois bien ! C’est même à cause de cela que vous ne ferez rien de sérieux.
112 , de l’abandon des enfants, bref de tout ce qu’on croyait contraire aux préjugés réactionnaires, qu’on se figurait, bien à tort
113 86. Sauf peut-être aux États-Unis, s’il faut en croire certains échos de presse sur la vie privée des stars et des magnats d
27 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
114 le cours est calculable. (Au xiie siècle). J’ai cru cerner le secret de son mythe. La découverte ne serait pas négligeabl
115 t, soit du point de vue des romantiques — si l’on croit à Iseut —, soit du point de vue du clerc parfait — si l’on croit à so
116 , soit du point de vue du clerc parfait — si l’on croit à son œuvre —, soit du point de vue spirituel pur, pour ceux qui croi
117 soit du point de vue spirituel pur, pour ceux qui croient . Il n’est possible alors d’affirmer le mariage qu’au-delà des deux pr
118 t objectivement un choix de cet ordre, on donne à croire que tout se ramène à une sagesse, à un savoir ; et non pas à une déci
119  problème de Dieu » — exactement comme si l’on ne croyait pas — alors que le seul vrai problème est de savoir comment Lui obéir
120 ystique, mais qui s’ignore, naturellement, et qui croit être un vrai amour pour l’autre. L’analyse des légendes courtoises no
121 pouvait pas l’imaginer. Il était donc condamné à croire Éros, c’est-à-dire à se confier dans son désir le plus puissant, à lu
122 ouvait le conduire qu’à la mort. Mais l’homme qui croit à la révélation de l’Agapè voit soudain le cercle s’ouvrir : il est d
123 révéler sa vérité. Et c’est pourquoi l’homme qui croit au mariage ne peut plus croire sérieusement au « coup de foudre », et
124 ourquoi l’homme qui croit au mariage ne peut plus croire sérieusement au « coup de foudre », et encore moins à la « fatalité »
125 lyse du mythe nous a fait voir pourquoi l’on aime croire à la fatalité, qui est l’alibi de la culpabilité : « Ce n’est pas moi
126 encore le mythe, naturellement, qui nous le fait croire , avec son obsession de l’amour contrarié. Il serait plus vrai de dire
127 ue le dilemme passion-fidélité peut nous le faire croire . De fait, on ne connaît jamais que les problèmes dont on pressent au
128 ’est une scandaleuse tricherie aux yeux de qui ne croit pas à l’absurde ; mais c’est plus qu’une synthèse, et infiniment plus
129 plus et autre chose qu’une « solution », pour qui croit que Dieu est fidèle, et que l’amour ne trompe jamais l’aimé. Certes,
130 ché, c’est la sublimation d’Éros. » 98. Comme le croira cependant Novalis renouvelant la mystique courtoise et les vieilles t
131 fficace aux yeux de qui préfère le mythe, et veut croire aux révélations de la passion. 101. B. Croce, Etica e Politica. 10
28 1939, Esprit, articles (1932–1962). D’une critique stérile (mai 1939)
132 Et l’on pensait qu’ils seraient les premiers à y croire , et à le prouver. Or, il ne paraît pas qu’à cette critique ait répond
133 ances d’études et de mises au point. 3. Car on ne croit pas suffisamment à ce qu’on affirme, à savoir la mort des partis. 4.
134 sé — la négation parfaite de nos doctrines. 6. On croit si peu à la mort des partis qu’on n’imagine pas d’autre action possib
135 14. Pour se risquer personnellement, il suffit de croire personnellement à ce qu’on affirme. 15. L’attrait du parti n’est qu’e
29 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
136 e vous parlez de l’histoire comme quelqu’un qui y croit encore, et qui escompte que le lecteur y croit. Or moi je n’y crois p
137 y croit encore, et qui escompte que le lecteur y croit . Or moi je n’y crois pas du tout. Je ne crois pas aux « faits objecti
138 ui escompte que le lecteur y croit. Or moi je n’y crois pas du tout. Je ne crois pas aux « faits objectifs » dont l’historien
139 r y croit. Or moi je n’y crois pas du tout. Je ne crois pas aux « faits objectifs » dont l’historien prétend communément « pa
140 l’historien prétend communément « partir »109. Je crois qu’il y a un matériel hétéroclite de textes, de dates, de noms de per
141 ent plus se faire d’illusions — que du public qui croit aux manuels. Je ne dis pas cela contre vous. Je le dis pour situer vo
142 ns le passé, et là où elle sévit dans le présent. Croyez bien qu’en tant qu’interprète et théologien de l’histoire, je n’ai pa
143 ce passionnée et à cette beauté intérieure, si je croyais cette conception dépassée, je n’aurais pas écrit mon livre. L’amour c
144 nson », comme on disait au temps des troubadours. Croyez -moi, je ne cherche pas à esquiver des objections précises111 par un r
145 mène à me demander pourquoi vous y tenez tant. Je crois voir la réponse dans votre conclusion. Et force m’est alors de reconn
30 1946, Esprit, articles (1932–1962). « Un divorce entre le christianisme et le monde ? » (août-septembre 1946)
146 la suite) c’est qu’elle trahit son état. Quand on croit le fossé comblé entre elle et le monde, c’est qu’on se trompe à la fo
31 1946, Esprit, articles (1932–1962). Épilogue (novembre 1946)
147 éduction du fait à une signification. L’Américain croit aux faits, dur comme fer. Il les réduit d’ailleurs en chiffres et se
148 suffiraient pour que chacun gagne. Enfin, ils ne croient pas au Mal… Le krach de 1928, Hitler, la guerre, et quelques privatio
32 1962, Esprit, articles (1932–1962). Lettre à Jean-Marie Domenach, à propos de « Sartre et l’Europe » (mai 1962)
149 mais pas vous. Car ma phrase signifie, à vous en croire , que deux millions de personnes déplacées, la torture et « notre désa