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s aux yeux de l’esprit. Elle ne demande pas : que
crois
-tu ? qu’espères-tu ? mais elle demande seulement : quels sont tes mor
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demander sans préambule : « Et vous donc, en qui
croyez
-vous ? De qui suivez-vous les conseils ? » La réponse étonnerait souv
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tyranniques, et au surplus contradictoires. Nous
croyons
aux recettes de la Science avec la plus touchante superstition. Nous
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on » que l’on observe entre les peuples, je ne la
crois
pas de nature sentimentale d’abord. Dans toutes ces querelles de ména
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ts événements y ont beaucoup aidé. Aujourd’hui je
crois
pouvoir dire que le système est assez simple, et qu’il consiste à peu
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ot vital ? Non pas ce qu’un vain puriste pourrait
croire
, non pas ce qui serait indispensable pour préserver les Allemands de
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er. Après tout, nous ne sommes pas les premiers à
croire
que notre époque est l’époque même de la Crise. S’il est juste et sal
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n du Progrès ? Je songe à la colombe de Kantf qui
croyait
voler mieux dans le vide… L’homme n’est pas fait pour vivre sans mena
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r si peu. Elle subsiste intacte et nous juge. Eux
croient
, s’ils changent d’avis par « intérêt vital », que tout a changé dans
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un climat tempéré. C’est la France. Ses habitants
croient
que la nature dont ils jouissent est le climat normal de l’homme. Ils
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paraissait pas dominer l’assemblée. — C’est qu’on
croyait
alors, me dit le savant. Nous n’avons devant nous que des faits mesur
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ligence conduit-elle au suicide, alors qu’elle ne
croit
pas à la survie, tandis que la foi des anciens temps redoutait une fi
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lques Français qui, avant la guerre refusaient de
croire
Hitler si dangereux que ça, et qui, maintenant que Hitler est abattu,
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les Suisses, ou du moins pour leur élite, si j’en
crois
les nombreux articles que je viens de lire dans les revues et les jou
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ensions continentales. Un physicien de New York a
cru
de son devoir d’avertir son gouvernement que l’évaporation instantané
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s, sans exception, qu’il n’en est rien. À nous en
croire
, et nous sommes sincères, nous n’aimons vraiment que la paix. La paix
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e qui orne le livre : « C’est une grande folie de
croire
qu’on peut être sage tout seul. » (La Rochefoucauld) Maxime qui n’est
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de prétendre à les réduire. M. Siegfried est, je
crois
bien, le seul auteur non suisse qui soit allé si loin dans l’analyse
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’est interdit de suggérer. Influencé, pourrait-on
croire
, par l’objet de sa description, M Siegfried, à propos de la Suisse et
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nul doute. Mais l’Europe aussi sera perdue. Or je
crois
qu’elle peut être sauvée d’une balkanisation presque fatale si elle a
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nations qui entendent chacune recevoir le plus et
croiraient
trahir en donnant. C’est l’Europe qui crée son avenir et justifie sa