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qui de Descartes à Kant, ou de Hegel à Marx, ont
cru
pouvoir nous sauver de l’angoisse en fondant l’être humain sur soi-mê
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nous pourrons répondre plus clairement à ceux qui
croient
à leur question, j’entends à ceux qui nous la posent parce qu’elle se
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la clef du mystère ou du scandale ? Non, je ne le
crois
pas. Je dirai qu’ils ont mieux que cela. Ils savent simplement ce qu’
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s en leur montrant de quel prix dérisoire ils ont
cru
payer leur salut, — telle est la seule tâche véritablement positive q
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les yeux » ! Petite erreur de fait, voulons-nous
croire
, mais aggravée par l’ironie dont le professeur nous accable à cette o
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uite du vent », y compris la sagesse de celui qui
croit
trouver dans cette sentence la justification de son refus de vivre. M
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s l’ordre politique, par exemple, que notre temps
croit
devoir considérer comme plus réel que le spirituel. Il me paraît cert
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et le non, et ce que, de leur simultanéité, nous
croirons
être en droit de déduire par la voie logique. C’est pourtant cette in
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ptation de la Vie qui n’est pas nôtre, qu’il faut
croire
. Dissymétrie vertigineuse : la place qui nous est assignée dans ce mo
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une parole qui m’advient6. On voudrait nous faire
croire
aujourd’hui que le conflit fécond, la communion du tu et du je se rés
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dans l’abstrait, dans le plan même de ce qu’elle
croit
mépriser. Le rapport véritable entre les hommes, c’est la communauté
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’est rien que le rêve d’un atome abandonné qui se
croit
je. Ce rêve peut remplir nos journées : il n’est pas notre vie. Il n’
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ne serait-elle pas, elle aussi, dans ce refus de
croire
à la réalité tout invisible de « l’homme nouveau » — réalité de foi ?
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, il se trouve encore des protestants pour ne pas
croire
que la Cène est une simple commémoration symbolique. Mais combien s’e
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ve-t-il qui soient capables d’expliquer ce qu’ils
croient
? Combien qui puissent donner raison de ce que dans la communion, et
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historique ou historiciste, qui tend à nous faire
croire
qu’après 19 siècles de christianisme, le « scandale » du Christ s’est
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vanouirait aussi. Car la foi consiste justement à
croire
ce qu’on ne peut ni voir, ni toucher, ni comprendre humainement. Cett
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lui-ci en particulier : certains seront tentés de
croire
que tout l’effort de la pensée chrétienne doit être de remonter l’His
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que l’humour ne perde jamais ses droits. Vous ne
croyez
pas à l’expérience ! Au nom de quoi ? Au nom de l’expérience que vous
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que l’humour ne perde jamais ses droits. Vous ne
croyez
pas à l’expérience ! Au nom de quoi ? Au nom de l’expérience que vous
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ngélistes vous ressasser leurs expériences, on se
croit
toujours au-dessous des autres. On s’imagine qu’on est la seule qui n
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Poupette, M. Monod ne voulait pas dire ce que tu
crois
. Il est, comme moi d’ailleurs, un partisan impénitent de l’expérience
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e nous plonger dans la gêne, dont quelques-uns ne
crurent
pouvoir secouer l’effet qu’en s’étonnant subitement de l’heure tardiv
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: — « Qui est vainqueur du monde, sinon celui qui
croit
que Jésus est le Fils de Dieu ? Nous sommes là en pleine et absolue c
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s aux objections des humanistes : “Christ n’a pas
cru
pouvoir sauver les hommes autrement qu’en mourant pour eux”. Que pour
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parlons tous avec beaucoup de conviction, mais je
crois
bien que nous délirons à qui mieux mieux. Voulez-vous que je vous le
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ce que le ton de vos affirmations pourrait faire
croire
. Voilà votre folie à vous : vous proférez des vérités littéralement t
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là de thèses à imposer ! Nicodème le disait : On
croirait
que c’est vous qui exigez cette expérience unique, au nom d’une théol
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allions nous séparer ; et je ne suis pas loin de
croire
qu’il exprima la vérité la plus certaine de la soirée, encore que cet
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ossibles. Je ne pense pas comme vous, bien que je
croie
vous comprendre dans une certaine mesure, — humainement. Je pense que
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clairement. Voici donc, en peu de mots, ce que je
crois
, pour mon compte. L’angoisse de Nicodème trouve sa résolution dans le
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jamais impossible, c’est pour cela qu’il faut la
croire
! Et l’attester sans l’avoir vue. C’est pour cela qu’il faut prêcher,
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quand je dis que le catholique, en tant que tel,
croit
que l’Église est au-dessus de l’Évangile, qu’elle a barre sur lui, qu
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re des réalités radicalement hétérogènes. Si l’on
croit
sérieusement que le sacrifice du Christ est éternellement suffisant,
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ique »… Le second terme, vrai en soi, et que nous
croyons
de toute notre foi31, devient faux et ne traduit qu’un subjectivisme
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le parle clairement, ici et maintenant, que je la
croie
, que je lui obéisse et qu’elle me sauve ? Frères catholiques, à la qu
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est pas nôtre : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous
croyiez
en celui qu’il a envoyé. » (Jean 6:29) Si vous croyez cela sérieuseme
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ez en celui qu’il a envoyé. » (Jean 6:29) Si vous
croyez
cela sérieusement, si vous croyez à cette autre parole qui est comme
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n 6:29) Si vous croyez cela sérieusement, si vous
croyez
à cette autre parole qui est comme un commentaire de la première : «
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et non ailleurs. Il reste à dire ceci : Et nous,
croyons
-nous assez « sérieusement » cela ? Croyons-nous assez sérieusement qu
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nous, croyons-nous assez « sérieusement » cela ?
Croyons
-nous assez sérieusement que les catholiques un jour peuvent le croire
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rieusement que les catholiques un jour peuvent le
croire
? Sommes-nous déjà prêts pour cette unité ? 22. Je ne veux envisage
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été proférées sur la réforme luthérienne. Nous ne
croyons
pas, dans son cas, à la mauvaise foi, mais à une ignorance totale de
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aise foi, mais à une ignorance totale de ce qu’il
croit
devoir attaquer périodiquement. Le diable sait pourquoi. 23. Vie in