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révolution. Donc, je me fais marxiste. » Qu’on ne
croie
pas à une farce. J’ai entendu vingt fois ce raisonnement, dans la bou
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leur ignorance du marxisme excusait en partie. On
croit
toujours vrai ce qui a l’air simple, et le moins qu’on puisse dire de
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qui suppose une « actualité » de la pensée : ils
croient
à l’Histoire. Ils veulent que l’esprit se perde dans l’époque collect
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La matière, à les entendre, n’est pas ce que nous
croyons
. C’est quelque chose comme… ce que nous appelions l’esprit, la réalit
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l’intelligentsia communisante. Quand l’esprit ne
croit
plus à sa liberté créatrice, il n’en a plus (Berdiaev). Et dès lors,
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sion héroïque de surmonter. Trop longtemps elle a
cru
pouvoir les ignorer (spiritualisme). Par un funeste et naturel retour
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lui dire que ça n’existe pas. À vous voir, on le
croirait
presque ! Votre démission est acceptée. » 6. Sur ces fondements ph
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. Il y a des gens qui ont le cœur à gauche et qui
croient
y voir une indication politique : c’est une espèce de fétichisme sent
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ue les grands bourgeois qui défendaient ce qu’ils
croyaient
être des intérêts ont cédé la place aux gens de gauche qui défendent
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place aux gens de gauche qui défendent ce qu’ils
croient
être des idées) ne remplit pas ces deux missions, mais il les trahit,
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die. Les théoriciens des droits de l’homme, ayant
cru
remarquer que tous les conflits humains naissaient des différences en
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ir une paix définitive. Ce qui leur permettait de
croire
possible une telle égalisation, c’était peut-être l’importance qu’ava
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ué à dégrader les différences humaines et à faire
croire
qu’elles étaient accidentelles et méprisables. Les premières revendic
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insupportables et scandaleuses. L’homme cessa de
croire
à ses besoins, à ses désirs réels, et s’hypnotisa sur l’idée du stand
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de son destin particulier, il se met fatalement à
croire
aux destins anonymes et collectifs. C’est ainsi qu’on nous parle du «
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stin ?i Le destin, c’est le fait d’une personne.
Croire
à la réalité du « destin » souverain de la masse, de la classe, de la
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ècle » inventés par nos lâchetés. ⁂ Le banquier
croit
aux fatalités du Capital. Le bourgeois croit aux fatalités de l’Opini
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uier croit aux fatalités du Capital. Le bourgeois
croit
aux fatalités de l’Opinion publique. Le communiste croit aux fatalité
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ux fatalités de l’Opinion publique. Le communiste
croit
aux fatalités de l’Histoire. Et tous croient, comme le fasciste, aux
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uniste croit aux fatalités de l’Histoire. Et tous
croient
, comme le fasciste, aux fatalités de l’État. Nous croyons à la libert
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comme le fasciste, aux fatalités de l’État. Nous
croyons
à la liberté de la Personne. Je connais bien la réaction qui accueill
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ayer de les convaincre par des arguments : ils ne
croient
pas à eux-mêmes ; comment croiraient-ils à la puissance de la personn
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uments : ils ne croient pas à eux-mêmes ; comment
croiraient
-ils à la puissance de la personne ? C’est le « prolétariat » personna
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édagogique. Les cyniques sont plus dangereux. Ils
croient
pouvoir nous traiter de révolutionnaires en peau de lapin, sous le pa
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4, en pleine crise économique, des garçons qui se
croient
« réalistes » venir défendre le régime capitaliste au nom d’un « inté
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cet être-là n’a plus de vie spirituelle. Car nous
croyons
que le spirituel, c’est l’engagement total de l’homme dans la tâche c
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alité que celle qu’on leur prête. Si personne n’y
croyait
, ils n’existeraient pas. Dès que l’on croit à la personne, on limite
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n’y croyait, ils n’existeraient pas. Dès que l’on
croit
à la personne, on limite effectivement leur pouvoir. Mais si ces myth
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de mille ans, qui rêvent, et qui, pour comble, se
croient
seuls éveillés et conscients du réel ! Il serait bien facile de faire
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ugemont apporte la précision suivante : « On a pu
croire
, à lire mon article du numéro 11, que je m’en prenais au livre de M.
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t Changeons-nous ici d’atmosphère ? On peut le
croire
, lorsqu’on lit, sous la plume de Jules Romains, que les jeunes auteur
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yens. Je citerai ici trois phrases qu’on pourrait
croire
tirées de nos propres manifestes s’ils n’étaient privés de cet accent
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e droite et les intellectuels stalinisants qui se
croient
plus « pratiques » que nous quand ils renvoient aux calendes grecques
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t, c’est fixer et cristalliser un désordre. C’est
croire
que l’absence de guerre suffit à établir une paix vivante. C’est l’ét
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: l’État, c’est moi. Voici cette phrase, dont on
croirait
qu’elle concerne quelque Führer, et non le roi : « Tout l’État est en
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raison de l’État est une raison abstraite, — nous
croyons
l’avoir dit suffisamment. Mais on peut reconnaître son œuvre à la sté
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intervalles, on les traînait à adorer ce qu’il ne
croyaient
point… Telle fut l’abomination générale enfantée par la flatterie et
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ne sait pas ce qu’il faut faire, de Daladier qui
croit
le savoir ou de Cachin qui n’ose pas le dire, je vous laisse à juger
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ire ! Lui. — Eh bien, et maintenant ? Moi. — Je
crois
maintenant que c’est plus grave. Une chose me frappe : ce mot Kampf,
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Mais il n’y avait aussi que des Français pour le
croire
. Et cela ne gênait pas beaucoup votre Comité des forges. Parlons séri
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encore disciples de Rousseau plus que vous ne le
croyez
! Dans la réalité humaine, l’exaltation des différences aboutit à la
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livre aura du succès. Et ce bon auteur finira par
croire
que ses bons livres sont mauvais et que ses mauvais livres sont bons.
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emps. Tout de suite, une dame m’interrompt : « Je
croyais
que notre époque était autoritaire ! Est-ce que la mode n’est pas à l
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enir et de tirer les choses au clair. Ce qui fait
croire
à beaucoup de personnes que notre siècle est celui de l’autorité, c’e
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dit, comment se fait-il qu’une autorité cesse de
croire
en elle-même ? (Car toute autorité qui croit en elle-même est invinci
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de croire en elle-même ? (Car toute autorité qui
croit
en elle-même est invincible, c’est là un des axiomes de l’Histoire. O
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entre autorité et pouvoir. Une autorité cesse de
croire
en elle-même dès l’instant qu’elle cesse de créer. Or ce qui peut l’i
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Raison, de la Richesse et du Progrès. Et l’on se
croit
pour autant « révolutionnaire » ou simplement communiste. Je dis que
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, sous prétexte que le mensonge a plus de succès,
croit
-on que c’est là du « réalisme » ? Oui ou non, sommes-nous en pleine c
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« intellectuels », certes, dans ce sens que nous
croyons
la vérité plus utile que les mensonges intéressés, au bout du compte.
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sommes « intellectuels », certes, parce que nous
croyons
qu’un effort de la raison et de l’imagination est pratiquement nécess
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us sommes « intellectuels » enfin, parce que nous
croyons
que les gens « pratiques » et les opportunistes, ceux qui prétendent
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e l’industrie des canons — comme on feindra de le
croire
dans un certain groupe — mais bien les buts positifs du marxisme stal
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, des « antiprogressistes », c’est de n’avoir pas
cru
que « l’homme peut donner davantage », pour peu qu’il se laisse faire
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rvations, ce sera vouloir m’inspirer la vanité de
croire
qu’il n’y a que des injures à y répondre. 48. Révolution nécessair
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lisation » ou « région » doivent être considérés,
croyons
-nous, comme de simples inconséquences, si nous comprenons le contexte
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ause des jésuites.) L’homme de gauche, en France,
croit
que fascisme égale droite, parce que l’Huma et le Popu ont intérêt à
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que l’Huma et le Popu ont intérêt à le lui faire
croire
. L’homme de droite croit aussi cela, parce qu’on lui a dit que le fas
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intérêt à le lui faire croire. L’homme de droite
croit
aussi cela, parce qu’on lui a dit que le fascisme le « sauverait du c
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plus fondamentales. Tout nous porte d’ailleurs à
croire
que les yeux de beaucoup vont s’ouvrir sur la réalité fasciste de l’U
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courtisans, les « vedettes » du moment. La foule
croit
vivre en eux, et par eux, les risques et les passions absentes de son