1
on nihilisme. Si l’on veut dire par là qu’elle ne
croit
plus aux idéaux et aux grands mots, qu’elle trouve la vie absurde, et
2
tiques libertaires, n’avait pas décidé de ne plus
croire
à rien qu’aux réalités immédiates, alors seulement je la jugerais mal
3
conscience de ses conditions, de ses risques. Je
crois
à la vertu de la prise de conscience : c’est d’une part le début de l
4
i 1952)d Plus nombreux qu’ils ne voudraient le
croire
sont ceux qui nous répètent, depuis vingt ans, que l’état de nos arts
5
nte, enfin sa vocation s’il en sent une et s’il y
croit
. Lorsqu’il entre en conflit avec les lois, les traditions, les préjug
6
erdraient leur sens, si vraiment nous cessions de
croire
qu’un lendemain plus vaste et plus libre reste ouvert. De plus, il se
7
des religions an-historiques, en ce sens qu’elles
croyaient
et enseignaient que le monde évolue d’une manière cyclique, comme une
8
pire danger, tant il est vrai que nous résigner à
croire
notre déclin fatal, le rendrait en effet fatal. On me dira que la cul
9
niens) la marshallisation de nos cultures. À l’en
croire
, l’invasion de l’américanisme représenterait pour nous un aussi grand
10
méricaine, à tel point que tout institut que l’on
croit
à tort ou à raison « soutenu par les Américains » en tire d’une part
11
frais courants ; l’Américain se demande si l’on y
croit
vraiment… (J’écris on à dessein : car ce ne sont pas les mêmes qui, e
12
nature de son double secret ; et pour cela faire
croire
à sa fiancée qu’il ne l’aime plus. On sait la comédie que Kierkegaard
13
ofesseur Martensen, prononçant son éloge funèbre,
crut
devoir saluer sa mémoire comme celle d’un « vrai témoin de la vérité
14
ns une incertitude inévitable par l’appel qu’il a
cru
entendre. Et son incertitude n’est pas le fait d’un manque d’informat
15
désigner la foi et sa nécessité. On ne peut que «
croire
» en Dieu, et l’on ne peut que « croire » une vocation, celle d’un au
16
eut que « croire » en Dieu, et l’on ne peut que «
croire
» une vocation, celle d’un autre, mais aussi et d’abord celle que l’o
17
’un autre, mais aussi et d’abord celle que l’on «
croit
» avoir reçue soi-même. Ainsi l’incertitude est objective dans la mes
18
sans avoir déclaré vertement qu’il avait cessé de
croire
à ce qu’il dirigeait. D’où vient le malaise ? Chacun sait qu’il
19
ins États à leurs industries déficientes. Si l’on
croyait
à la culture comme on croit au pouvoir électoral des bouilleurs de cr
20
éficientes. Si l’on croyait à la culture comme on
croit
au pouvoir électoral des bouilleurs de cru, par exemple, on lui donne
21
e on croit au pouvoir électoral des bouilleurs de
cru
, par exemple, on lui donnerait cent fois ou mille fois plus. Mais le
22
is ou mille fois plus. Mais le fait est qu’on n’y
croit
guère dans ces milieux, et tel étant l’état de l’opinion moyenne, 9 0
23
nations qui entendent chacune recevoir le plus et
croiraient
trahir en donnant. C’est l’Europe qui crée son avenir et justifie sa
24
ionale ». Rien d’étonnant si beaucoup de Français
croyaient
naguère encore que le fédéralisme était une méthode pour affaiblir l’
25
de mentionner les sacrifices indispensables, j’ai
cru
bon de finir sur ces mots mon discours de clôture au Capitole : Il e
26
oquer la « création » d’une armée russe (que l’on
croyait
depuis longtemps glorieuse) — si cela mène à la guerre, ce sera la fa
27
bsédante qu’au sein d’un monde qui avait appris à
croire
à la valeur irremplaçable d’un seul être. « Je pensais à toi dans mon
28
t dans l’irréel, j’ai dit pourquoi. Mais ceux qui
croient
encore que ces révolutions auraient « objectivement » servi la libert
29
souveraineté ». Pendant cent ans, l’Europe qui se
croit
rationnelle vivra sur cette absurdité fondamentale. En 1914, elle en
30
sprit national est un dieu bien réel, et que l’on
croit
vraiment, puisqu’il peut exiger le sacrifice de la vie même des citoy
31
même ardeur l’anime, le même élan de foi, mais il
croit
voir soudain le but tout proche : il le touche de ses mains, il l’emb
32
: il le touche de ses mains, il l’embrasse, et il
croit
embrasser l’Absolu, parce que sa soif n’attendait rien de moins. Mais
33
istianisme a laissé l’homme libre de pécher ou de
croire
au pardon. L’homme se révolte alors contre cette liberté radicale et
34
annie. Passion, révolution, nation : certains ont
cru
que leur empire sur nos esprits mesurait ce qu’on appelle bien à tort
35
gardent bien de toucher à l’idole, même s’ils n’y
croient
plus. « Ne mêlons pas, fût-ce une seconde, la personne grandiose de S
36
la Foi des Apôtres ! » « Anathème à celui qui ne
croit
pas ainsi ! Chassez Eusèbe, qu’on le coupe en morceaux ! Il a divisé
37
t pas encore pour permettre la science. Les Grecs
croyaient
à l’ordonnance cosmique, mais ils n’en retenaient pour vraie que la B
38
e les mythes de l’âme et les cosmogonies que nous
croyons
« observer » ou calculer… Nous verrons tout à l’heure que cela n’affe
39
le principe d’indétermination de Heisenberg, ont
cru
pouvoir en déduire qu’il y avait de la liberté jusque dans la matière
40
», au lieu que le médiéval se voyait obligé de «
croire
aveuglément » ce que lui imposaient des autorités usurpées et d’aille
41
science, cela revient à dire qu’il a choisi de «
croire
» — non moins aveuglément que le médiéval28 — la science de la matièr
42
fois dans le temps et dans l’espace — comme l’ont
cru
les atomistes grecs, puis Nicolas de Cuse et Giordano Bruno, et comme
43
butons contre le mystère que cette science avait
cru
pouvoir éliminer. Le Cosmos tout entier se résout en un voile tissé d
44
t « byzantin » explique beaucoup plus qu’on ne le
croit
les conduites politiques et les façons de penser. 18. Le débat du co
45
de ce noyau (le défaut de masse étant représenté,
croit
-on, par l’énergie de liaison des particules). D’autres incompatibles
46
physique des quantas ne le sont du moderne qui ne
croit
qu’à la science. 29. Cf. O. L. Reiser, « The Field theory of Matter
47
’où « l’inadaptation » que notre esprit rationnel
croit
découvrir dans ce qu’il prend par erreur pour « technique » chez les
48
s new-yorkaise, et une partie de la parisienne se
crurent
, au xxe siècle, et furent dans une large mesure antireligieuses ou a
49
ros, trop invraisemblable, et parce qu’on n’ose y
croire
, on n’a rien vu. Voilà bien son calcul méprisant. Tout se passe comme
50
st que le régime valait encore moins qu’on ne l’a
cru
. Mais ce départ sans gloire n’était pas le seul possible. Il y a beau
51
tte méthode éminemment marxiste, dont on pourrait
croire
, autrement, qu’elle ne sert qu’à tromper les peuples, à nier les évid
52
oriquement », pour l’URSS ? D’autre part, il faut
croire
qu’en URSS même le stalinisme contenait autre chose que ce que Sartre
53
c survivre à l’autre ? Or ils sont morts, si j’en
crois
Sartre, au même instant, par une extraordinaire coïncidence (la désta
54
L’anticommuniste, en revanche, n’est pas tenu de
croire
que les hommes qui l’attaquent sont payés par Moscou, pour si peu. N’
55
gouvernés depuis trente ans soit (s’il fallait en
croire
Staline) par une majorité de traîtres et d’espions au service du capi
56
», etc. Rien ni personne ne les obligeait, eux, à
croire
que nos dénonciations du communisme — stalinien durant toute cette pé
57
les Américains, etc. ; ni à l’écrire, s’ils ne le
croyaient
pas. Que se passe-t-il aujourd’hui ? Quel est le « profond changement
58
par K. détruise la base de mes convictions ? J’ai
cru
voir, au contraire, qu’il la consolidait, en lui apportant une éclata
59
me visait pas, qu’il s’étonne même que je me sois
cru
visé. On lui demandera des précisions, des noms. Visait-il donc Koest
60
onscience des anticommunistes « distingués » ? Je
croyais
, naïvement, que le rapport K. devait, en somme, et en quelque manière
61
rialisme national conduit par un paranoïaque. Ils
croyaient
servir la justice et approuvaient régulièrement toute injustice, pour
62
our peu qu’elle fût commise au nom de l’URSS. Ils
croyaient
servir « le libre développement de tous » et justifiaient les camps d
63
sistent dans leur erreur fondamentale, qui est de
croire
que la vérité doit être dictée, non cherchée, et dépend de l’intérêt
64
Ils la disent comme ils la niaient : parce qu’ils
croient
que cela sert leurs intérêts. Ils réussissent ce tour de force « dial
65
dées, si les Russes, qui se forment aux sciences,
croient
de moins en moins au Diamat, dans le même temps que les Européens, fo
66
les Européens, formés aux lettres d’aujourd’hui,
croient
de moins en moins à ce qu’ils sont ? Les premiers quêtant les secrets
67
ce, celle qui naît de la confiance en ce que l’on
croit
. J’en conclus qu’il faut faire l’Europe. Nous rendre assez forts pour
68
fuse le droit de vous mêler de mes affaires B. Je
croyais
qu’il s’agissait d’un barrage, que c’était une affaire, et votre affa
69
ous ? merci. Tout germe et tout bourgeonne. On se
croirait
au printemps ! Voici les faits. Adenauer, à Bruxelles, a dit tout l’e
70
a capacité d’indignation des intellectuels qui se
croient
du côté du cœur. Ce demi-million d’esclaves n’est rien au regard d’un
71
’Amérique, et lui-même n’était pas celui que l’on
croit
, mais un juif espagnol converti, qui avait conçu l’idée d’obtenir du
72
e, pieux et mégalomane, n’a rien fait de ce qu’il
croyait
faire, ni de ce qu’on l’accuse d’avoir fait. Il rêvait d’un Grand Kha
73
presse mondiale annonça qu’un ingénieur américain
croyait
avoir trouvé le moyen de désintégrer un corps humain et de le réintég
74
e l’Histoire, trop claire sans doute pour qu’on y
croie
? Dimanche 4 novembre 1956, soir La radio, à sept heures et qua
75
te que l’effet d’humour noir paraît délibéré : je
crois
pourtant qu’il ne l’est pas. C’est leur mauvaise conscience qui a tro
76
ulée Conception est établie : les Dominicains n’y
croient
pas encore. Dans quel temps les Dominicains commenceront-ils à mérite
77
qui sont peut-être à l’origine du courant que je
crois
sentir vers la neutralité européenne. Il y a d’abord le sentiment de
78
p d’Allemands de l’Ouest vous disent (mais peu le
croient
) que la neutralisation de leur pays faciliterait sa réunion avec les
79
otégerait encore contre les Russes. Enfin, l’on a
cru
voir dans le geste de Nagy, proclamant (sans succès d’ailleurs) la ne
80
européens, à la rendre d’avance payante. Si l’on
croit
que les communistes trahiraient leur nation respective, il faut disso
81
issoudre les PC, préventivement. Mais si l’on n’y
croit
pas, ce motif de neutralité ne tient plus. 3. Le groupe d’États consi
82
fort bien d’exister, même si Bevan persiste à les
croire
nés de rien. Que propose ce politicien ? D’abandonner l’Europe et de
83
’éblouit pas. » De son côté, Aspects de la France
croit
savoir que je suis Suisse, trouve que j’ai bien de la chance, mais qu
84
qui se présentent à l’esprit d’un libéral, et je
crois
bien qu’il n’est pas une de celles qu’on lui opposera, que Suzanne La
85
t le monde le sait, mais je vois que personne n’y
croit
chez les soi-disant libéraux, puisqu’ils jettent les hauts cris dès q
86
’entraîne cette étiquette. Ce qui prouve qu’on ne
croit
pas au reproche qu’on lui fait. Car il est clair qu’un vrai parti tot
87
e ne l’est pas le moins du monde, et après ? Vous
croyez
à la Démocratie ? A. — Je crois à l’éducation progressive des masses,
88
et après ? Vous croyez à la Démocratie ? A. — Je
crois
à l’éducation progressive des masses, et je crois qu’une démocratie s
89
crois à l’éducation progressive des masses, et je
crois
qu’une démocratie saine ne peut fonctionner qu’à cette condition. Cet
90
ondamner. R. — Oh ! je ne la condamne pas ! Je la
crois
dépassée. On va me couper la tête, mais cela ne résoudra rien. Voulez
91
ceux que leur système révoltait à juste titre ont
cru
devoir du même coup défendre sans réserve ce que ces dictateurs préte
92
que vous approuvez d’ailleurs, parce que vous les
croyez
démocratiques, quand ils sont aristocratiques. A. — Comme par exemple
93
pe que tous les hommes sont égaux ? Mais vous n’y
croyez
pas, à ce principe de base. La preuve en est que vous approuvez les é
94
t pourtant simple. Si les démocraties égalitaires
croyaient
vraiment les hommes égaux, ils ne feraient jamais d’élections, car ce
95
plus bas, on nous entend aux autres tables ! R. —
Croyez
-moi, la Démocratie restera dans l’Histoire le rêve du xixe siècle et
96
le et le cauchemar du xxe siècle. L’Occident n’y
croit
plus. Il la revend d’occasion aux peuples dits sous-développés, qui l
97
Vous ne l’avez pas volé, et cela vous apprendra à
croire
tout ce qu’on vous dit et tout ce que vous lisez ! A. — Mais que croi
98
ous dit et tout ce que vous lisez ! A. — Mais que
croire
, si tout ce qu’on me raconte et tout ce qu’on me donne à lire m’égare
99
lles l’élite française fait ses délices. À les en
croire
, tout se décompose : la société, le régime, l’homme lui-même. Les uns
100
ui est l’inverse de celui qui vous déprime. Or je
crois
qu’elle recouvre à peu près la liste des meilleurs auteurs de ce pays
101
evais avoir l’air de souffrir en silence, si j’en
crois
les regards chargés de compréhension dont me gratifièrent quelques am
102
ncident typique. Spaak dit avec chaleur : — Je ne
crois
pas à la guerre et chacun sait qu’aucun de nos pays ne la veut. — Je
103
mmuniste Pierre Abraham. Et cela signifie : Je ne
croyais
pas cela de vous, connaissant votre goût pour les carnages massifs. N
104
e est très grande, mais différente de ce que l’on
croit
; b) révélations sur les buts avant tout militaires des programmes de
105
fres soviétiques ou du désarmement, mais ce qu’il
croit
devoir dire à tel moment pour que la presse et la radio en tirent tel
106
ovient de ceci que la « réalité » à laquelle nous
croyons
chaque matin n’est faite que par la presse et la radio, et n’est souv
107
ières libertés qui nous restent — celle de ne pas
croire
ou de croire ce qui nous plaît, celle de douter, ou de soupçonner un
108
s qui nous restent — celle de ne pas croire ou de
croire
ce qui nous plaît, celle de douter, ou de soupçonner un piège. En bre
109
nt, chez celui qui, s’étant risqué, a perdu ou ne
croit
plus à l’enjeu pour lequel il luttait en fanatique : pessimisme du mi
110
n soi-même, et pour faire la leçon à ceux qui n’y
croient
plus, mais qu’on n’oserait pas attaquer si elles étaient mortellement
111
e passions sont nées à l’instant précis où l’on a
cru
perdu ce que l’on découvre aimer. Mesures d’une décadence Que d
112
’aire et le régime sont encore inconnus ? Faut‑il
croire
qu’on désire seulement les apparences de l’union, sans vouloir en pay
113
nts, dans l’innocence de l’illusion rationaliste,
croient
indiqué de vanter seulement la facilité de leur accès, qui se trouve
114
tume de poser cette question préalable, et qu’ils
croient
insidieuse, on peut dire tranquillement que la seule différence entre
115
ni le peuple ni la démocratie ne sont ce que l’on
croyait
, que le « vrai » peuple n’est pas valablement représenté par la major
116
st peut-être moins absurde en fait que ne le font
croire
les étymologies : je n’en jugerai pas dans cette chronique. Je voudra
117
e que l’on veut, « à condition d’en avertir ». On
croyait
jusqu’ici que le peuple signifiait l’ensemble de la population d’un p
118
» on se demande sérieusement ce qu’il veut dire.
Croit
-il, comme celui qu’il attaque, à une France idéale, personnifiée, dif
119
fférente des Français réels ? C’est peu probable.
Croit
-il que le corps électoral français a fait preuve d’une égale maturité
120
ersonnes, maltraitées par la vie, aient besoin de
croire
en Dieu et surtout en Son Incarnation. Combien de femmes solitaires e
121
hie, librement consentie, tout bien pesé… « Je ne
crois
pas en Dieu, insiste Sartre — mais si dans ce plébiscite je devrais c
122
e en elle, et en dépit de ce qu’elle veut être et
croit
qu’elle est. Son immaturité perverse me fascine. Le scandaleux héros
123
science ? Certains épisodes du roman le donnent à
croire
, allusions aux péripéties et situations les plus typiques de la légen
124
ent. (Inversion point par point, et que l’on peut
croire
délibérée, du récit de l’erreur « fatale » de Brangien.) Comme dans T
125
averne de vices, comme beaucoup le prétendent. Je
crois
que l’histoire de la petite fille, et tous les autres exemples dont n
126
contrecoup accidentel. Ils veulent brûler. Et ils
croient
découvrir, aux époques les plus différentes, que c’est l’état présent
127
Dire : je t’aime, c’est faire une confusion. On
croit
aimer toi, cette personne qui a provoqué la passion, et qu’on peut pr
128
la même ! — À t’entendre, dit Agathe, il faudrait
croire
qu’on n’aime pas réellement la personne réelle et qu’on aime réelleme
129
public interrogé devraient le porter, si l’on en
croit
l’enquête, vers une version américaine du « réalisme socialiste », d’
130
vago était un acte politique, comme on a voulu le
croire
de part et d’autre. Sensible à la présence cachée d’une logique total
131
Monnet fait tout de même plus sérieux : je ne le
crois
pas du tout naïf et vous ne l’accuserez pas d’hypocrisie. Mais alors
132
beat generation ». Attiré, fasciné, tâchant d’en
croire
ses yeux, souffrant visiblement de se sentir « exclu » de cet univers
133
tentais de décrire — dans le premier article, je
crois
bien, publié en France sur Kassner80 — « l’acuité lente de la réflex
134
litaire qui garde ses distances… » Finalement, je
crois
bien que Kassner est à peu près le seul homme que j’aie connu dont je
135
? Il ajoute d’ailleurs aussitôt qu’on ne saurait
croire
un seul instant qu’il ait jamais voulu donner un enseignement bouddhi
136
e la grandeur humaine, traduction anonyme, que je
crois
due aux soins conjugués de Bernard Groethuysen et de Jean Paulhan. 8
137
que les Américains jugèrent insolent, mais que je
crois
sincère jusque dans ses sophismes. Il exprime un ardent désir de fair
138
qu’il n’y a pas là de quoi se battre… À ceux qui
croyaient
voir quelque contradiction entre la politique de coexistence (ou de «
139
celui de l’opinion réfléchie et anxieuse — je le
crois
fidèlement exprimé par ces lignes d’un éditorial de Walter Lippmann :
140
teur et l’homme. Plus près de l’homme qu’on ne le
croyait
. Le grand chassé-croisé du siècle. — L’entrevue dans la ferme de C
141
nté de guerre chaude. Inutile de demander s’ils y
croyaient
: ils avaient à le dire et c’est tout. Or, si nous nous trouvions êtr
142
iprocité. Son absence annule la première. Si j’en
crois
en effet ce que publient le Kommunist et Novy Mir, cités plus haut, l
143
e aujourd’hui, mais par opportunisme, et feint de
croire
que nous la refusons. Elle nous reproche à tort ce dont nous l’accusi
144
tion sans condition. La lutte idéologique, à l’en
croire
, cesse de s’opposer à la paix dans la mesure où elle cesse d’être une
145
terre, et, bien plus que vous ne souhaiteriez le
croire
: responsables d’un avenir qui vous dépasse et vous appelle, et qui a
146
es, ou bien encore l’amour. Donc, tandis que nous
croyons
nous plaindre de la violence d’un instinct, c’est au fond un instinct
147
e chemin de ruine et de déception, de sorte qu’il
croit
entendre la voix la plus secrète des choses qui, du fond de l’abîme,
148
osophe, en tant qu’amant de la « Sagesse » qui se
croit
devenu Don Juan, et qui se définit comme tel ! Les philosophes de l’a
149
ngement, et qu’il n’a jamais souhaité mieux. « Le
croire
malheureux parce qu’il va de l’une à l’autre, c’est le croire malheur
150
ureux parce qu’il va de l’une à l’autre, c’est le
croire
malheureux parce qu’il n’atteint pas un but qu’il ne poursuit pas »,
151
Si peu sérieux que cela puisse vous paraître, je
crois
que le totalitarisme est un virus, et si vous l’attrapez, vous n’y po
152
s l’attrapez, vous n’y pourrez plus rien. » Je ne
croyais
pas si bien dire129. La liberté. — Sur les premières mesures du Me
153
bstraite au moment de rejoindre enfin ce que l’on
croyait
son origine concrète, et qui lui échappe. Point d’amour pour Don Juan
154
voilées à cette transformation physique. Il faut
croire
que mon hypothèse se lisait entre les lignes, néanmoins, puisque Eugè
155
x des masses mondiales. Qu’il prouve donc qu’il y
croit
, et laisse Berlin tranquille ! Ces deux millions et demi d’hommes et
156
erlin. D’où vient ce très curieux esprit ? À l’en
croire
, le mur de Berlin est l’œuvre des Allemands de l’Ouest, qui l’ont bât
157
t trop souvent démenti par la sottise de ceux qui
croient
servir une cause. Dans Le Figaro littéraire du 15 décembre 1962, Erns
158
. Ce chassé-croisé n’a pu surprendre que ceux qui
croient
ce qu’il leur convient d’imaginer que l’autre feint de feindre afin d
159
t de feindre afin de mieux dissimuler, au lieu de
croire
tout simplement ce qu’ont déclaré les protagonistes du drame. Depuis
160
me « personne ne me propose l’Europe intégrée, je
crois
préférable d’avoir l’Angleterre avec nous »135. Ce qui revient en fai
161
nts de l’industrie, et quelquefois de la culture,
croient
distinguer dans les projets d’Europe unie une « politique d’unificati
162
e j’ai citée n’est pas tout à fait étranger. S’il
croit
vraiment que le mélange des peuples est un danger majeur pour son pay
163
hnique et du développement industriel, on pouvait
croire
que les décrets du centre, géométriques et uniformes, assureraient se
164
aradoxaux bien qu’historiquement explicables elle
croit
devoir s’y refuser. Pendant longtemps encore, et sans doute trop long
165
c’est par manque d’attention, et pour n’avoir pas
cru
aux conseils les plus simples. À une Suisse qui ne veut ou ne peut as
166
s pousse en même temps et nous oblige, je veux le
croire
avec Victor Hugo : La Suisse, dans l’Histoire, aura le dernier mot.
167
durant nos années parisiennes nous n’ayons pu, ou
cru
pouvoir, nous rencontrer. « Ce sont de ces conneries ! Et que l’on ex
168
u’il y avait là-dessus des bibliothèques, il n’en
crut
rien, visiblement, et avec raison : son Augustin à lui était sans nul
169
celui qu’avait canonisé « l’Obscurantisme ». Je
crois
avoir été, de ses amis, le seul qui s’avouât et se voulût « chrétien
170
Je ne sais s’il a lu mon litigieux ouvrage. « Je
crois
que vous croyez ? », me dit-il en substance (ravi de l’ambiguïté du m
171
l a lu mon litigieux ouvrage. « Je crois que vous
croyez
? », me dit-il en substance (ravi de l’ambiguïté du mot croire dans c
172
e dit-il en substance (ravi de l’ambiguïté du mot
croire
dans cette phrase). « Qu’est-ce que cela peut faire à Breton ? À chac
173
considéré comme modèle de toute cause. Si l’on ne
croit
pas en Dieu, l’idée de cause n’a plus de sens. Je m’excuse, je crois
174
l’idée de cause n’a plus de sens. Je m’excuse, je
crois
que vous croyez en Dieu… — Je crois en Dieu, mais je le considère com
175
n’a plus de sens. Je m’excuse, je crois que vous
croyez
en Dieu… — Je crois en Dieu, mais je le considère comme l’origine, no
176
m’excuse, je crois que vous croyez en Dieu… — Je
crois
en Dieu, mais je le considère comme l’origine, non comme l’effet de n
177
le, évidemment… D’ailleurs, ce n’est pas cela. Je
crois
que Dieu est fou selon nos normes rationnelles, infiniment plus fou q
178
aire, alors que naguère le physicien matérialiste
croyait
qu’il fallait une masse préexistante pour qu’un mouvement s’y appliqu
179
m’a-t-il dit ce matin en me rendant le livre. Je
crois
que je comprends tout, ou presque tout, à part épistémologie, j’ai ou
180
domaine de l’art. Regardez comme ils produisent.
Croyez
-vous qu’ils aiment cela, et qu’ils ont du plaisir à peindre cinquante
181
égorie qui m’a beaucoup occupé depuis dix ans. Je
crois
que par l’infra-mince on peut passer de la deuxième à la troisième di
182
un vice, déclare-t-il avec sérénité. Peut-être le
croit
-il. Moi non. Cet « artiste-inventeur » prend son temps simplement. Ce
183
Avec le recul des années, je me sens enclin à
croire
que, oui, tout est sorti du congrès de La Haye en mai 1948 : les prem
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et le fédéralisme, et à la fin, une “ovation” je
crois
bien. Un curieux personnage appuyé sur une canne m’a entraîné loin de
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Europe ne se fera pas ! » J’avais un peu crié, je
crois
. Des huissiers nous prièrent de sortir. J’envoyai quérir Retinger et
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ir l’Europe ! Voilà qui explique suffisamment, je
crois
, pourquoi l’on n’a pas avancé d’un mètre en direction de notre union
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ou Liberté comme finalités de l’union. Mais je ne
crois
pas qu’il y ait un tiers parti tenable. Je ne crois pas à cette « imp
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ois pas qu’il y ait un tiers parti tenable. Je ne
crois
pas à cette « imposante Confédération » qu’évoquait le général de Gau
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eurs prétentions à la souveraineté absolue. Je ne
crois
pas à cette amicale des misanthropes. Je crois à la nécessité de défa
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ne crois pas à cette amicale des misanthropes. Je
crois
à la nécessité de défaire nos États-nations. Ou plutôt de les dépasse