1
s refusons toute problématique dans laquelle nous
croyons
distinguer une évasion hors des problèmes qui se posent et nous sont
2
in de son existence terrestre. Dès lors, ceux qui
croient
détenir le pouvoir de sauver l’homme en se fondant sur l’homme sont s
3
vide. Mais il se pourrait qu’au contraire, on ait
cru
le tombeau vide à cause de la foi qu’on avait en la vie céleste de Jé
4
rappelle ainsi que la foi véritable est celle qui
croit
sans avoir vu. Sa position nous paraît sur ce point tout à fait ortho
5
si courtes, de l’opportunisme sceptique. Si nous
croyons
à cette justice, nous ne pouvons autrement que de courir vers elle !
6
s’il est encore profane ou déjà sanctifié. Je ne
crois
pas plus à une politique chrétienne que je ne crois à une morale chré
7
ois pas plus à une politique chrétienne que je ne
crois
à une morale chrétienne codifiée, rationalisée, dispensant chaque chr
8
on toujours unique, et parfois scandaleuse. Je ne
crois
pas que les chrétiens possèdent, du seul fait de leur foi, des lumièr
9
hniques que pose la vie de la cité moderne. Je ne
crois
pas qu’il soit souhaitable que se forme un parti chrétien, opposé aux
10
e un parti chrétien, opposé aux autres partis. Je
crois
que les églises ne peuvent accomplir tout leur devoir, toute leur mis
11
forme du monde, et de la grâce offerte à ceux qui
croient
. Mais ceci dit, et une fois repoussée la tentation théocratique à la
12
s ne protestons pas plus fort que lui, si nous ne
croyons
pas mieux que lui à la justice, gardons-nous de le condamner ! C’est
13
nnonce le salut pour ceux qui se repentent et qui
croient
, non point une théorie économique passagère. On a tort d’attaquer uni
14
rs par les troupes d’assaut hitlériennes. Mais je
crois
qu’un chrétien peut adresser une critique encore plus grave à tout pa
15
, irresponsable, impuissante et antisociale. » Je
crois
que cette phrase exprime la plus grande vérité actuelle, c’est-à-dire
16
et le prolétariat, de même que les intellectuels,
croient
encore à certaines notions de justice et de respect de l’homme qui n’
17
dans une religion, même la morale de ceux qui se
croient
incroyants. Or c’est précisément cette tâche écrasante mais aussi ent
18
t que certains reçoivent l’ordre d’aller là où je
crois
ne pas devoir aller. Qu’ils le fassent, si c’est là leur mission, et
19
ir nous amener à prier la prière de la foi : « Je
crois
, Seigneur, viens en aide à mon incrédulité. » f. « Notre foi, par E
20
du xixe ou du xxe siècle, par exemple, pouvait
croire
aux doctrines officielles de sa confession et en même temps admirer W
21
ipes non chrétiens (comme le nationalisme) qu’ils
croyaient
pouvoir tolérer ; qu’il a été abattu finalement, dans ses formes décl
22
s de ce phénomène particulier au xxe siècle ? Je
crois
qu’il convient de les chercher dans un récent passé théologique. Il é