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échants ». Il fait leur jeu, dit-on, même s’il se
croit
sincère. C’est un naïf, ou un rusé, ou bien un lâche… Eh bien, tant p
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dit : Ceux-ci sont des méchants, je veux bien le
croire
, mais je demande : Parmi ceux-là qui les attaquent, n’y aurait-il par
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il s’agit de sauver l’Église. À quoi je réponds :
Croyez
-vous, chers amis, que vous n’en parlez pas vous-mêmes ? Les chrétiens
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iculteur, marié et père de dix enfants, lorsqu’il
crut
devoir obéir à l’appel de la solitude. C’est donc au terme d’une féco
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ronique : « Qu’il n’ait rien mangé, je ne puis le
croire
: les Suisses eux-mêmes ne l’affirment et ne le croient pas. » Rappel
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e : les Suisses eux-mêmes ne l’affirment et ne le
croient
pas. » Rappelons que lorsqu’on demandait à Nicolas comment il pouvait
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qui tu acceptes de mourir, je te dirai en qui tu
crois
vraiment… Ces deux exemples contradictoires posent la question la plu
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il semble parfois que ce soit moins parce qu’ils
croient
le christianisme vrai, que parce qu’ils le croient utile au bon moral
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roient le christianisme vrai, que parce qu’ils le
croient
utile au bon moral de la nation, voire à la discipline des troupes. C
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t à la conservation de notre État. Or nous devons
croire
exactement le contraire, je le répète : nous devons être de bons Suis
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plus ni juif ni grec ». Elle ne demande pas « Que
crois
-tu ? Qu’espères-tu ? », mais elle demande « Quels sont tes morts ? ».
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que dans l’époque contemporaine. Même quand nous
croyons
« encore » en Dieu, nous croyons si peu au diable que l’on m’accusera
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Même quand nous croyons « encore » en Dieu, nous
croyons
si peu au diable que l’on m’accusera certainement d’obscurantisme, ou
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endes populaires, il est vraiment trop facile d’y
croire
: qui s’en donnerait encore la peine ? De fait, j’ai connu beaucoup d
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e en souriant un diable de ce genre, mais non pas
croire
en Dieu ; ce qui revient à ne pas croire au diable. Cette mascarade a
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non pas croire en Dieu ; ce qui revient à ne pas
croire
au diable. Cette mascarade anachronique et bouffonne n’a pas médiocre
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à cornes rouges et à longue queue ; or je ne puis
croire
à un bonhomme à cornes rouges et à longue queue ; donc je ne crois pa
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me à cornes rouges et à longue queue ; donc je ne
crois
pas au diable. » C’est tout ce qu’il demandait. Et ceux qui en resten
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es de bonnes femmes, ce sont ceux qui refusent de
croire
au diable à cause de l’image qu’ils s’en font, et qui est tirée des c
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tout au moins dans les textes originaux). Si l’on
croit
à la vérité de la Bible, il est impossible de douter un seul instant
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ù le fruit mangé par Ève signifierait ce que l’on
croit
, notez que ce n’est pas le geste de manger une pomme qui était mauvai
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ffre toute la bourgeoisie. Au point qu’un Freud a
cru
pouvoir « tout expliquer » par les censures et refoulements de la mor
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le déluge » et des « tant pis pour moi ». Il faut
croire
au pardon pour oser confesser le mal qu’on a commis ; pour oser quali
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ique. La duplicité infernale, c’est de nous faire
croire
qu’il n’y a pas de juge, ni d’ordre divin du réel, et aussitôt que no
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ordre divin du réel, et aussitôt que nous l’avons
cru
, de nous accuser de contravention devant le Juge. Ainsi la morale laï
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, il a recours au même et unique artifice : faire
croire
à l’homme qu’il n’est pas responsable, qu’il n’y a pas de Juge, que l
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e de ce terme. Il est beau aux yeux des naïfs qui
croient
que le mal doit être laid ; et il est d’une laideur irrésistiblement
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ssuré dans sa bonne conscience. Au moment où vous
croyez
l’attraper chez un autre et lui régler son compte — voici qu’il est d
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e du démon, l’un de ses nouveaux noms. Nous avons
cru
à la bonté foncière de l’homme. Par gentillesse pour les autres, évid
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s, évidemment… Mais c’est toujours une manière de
croire
aussi à sa propre bonté. Et donc de s’aveugler sur le mal que l’on po
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aisser le champ libre pour nous duper. Nous avons
cru
que le mal était relatif dans le monde, qu’il provenait d’une mauvais
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fondamental doit être lui-même très méchant. Nous
croyons
qu’en avouant le mal, nous le créons d’une certaine manière. Nous pré
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Voilà le grand secret. Le diable a réussi à faire
croire
aux démocrates qu’ils n’aimaient pas du tout le mal, qu’ils ne le dés
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Regardez le diable qui est parmi nous ! Cessez de
croire
qu’il ne peut ressembler qu’à vos ennemis, car c’est à vous-mêmes qu’
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des choses. Si nous sommes révolutionnaires, nous
croyons
qu’en changeant la disposition de certains objets — en déplaçant les
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du siècle. Si nous sommes des capitalistes, nous
croyons
qu’en déplaçant vers nous ces mêmes objets, nous sauverons tout. Si n
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e braves démocrates, inquiets ou optimistes, nous
croyons
qu’en rôtissant quelques dictateurs, profanateurs du droit, ou « sorc
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op de recettes éprouvées : elle finit par ne plus
croire
au bien, ni au sérieux, ni à la naïveté, cette insondable ruse des cœ
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ces milieux bohèmes et de mœurs relâchées qui se
croiraient
volontiers damnés. C’est, je crois, parce que, dans le monde, un mira
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es qui se croiraient volontiers damnés. C’est, je
crois
, parce que, dans le monde, un miracle paraît plus qu’ailleurs improba
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le même raisonnement en sens inverse. Qui faut-il
croire
? Les véritables motifs, on ne les saura que beaucoup plus tard, et c
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’extérieur, dans l’espace, le cosmos physique. Je
crois
que même du point de vue de la technique, les plus grands achèvements
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n rayonnement, pire : elle l’a faussée. On a fait
croire
au monde entier que ce qu’il fallait copier de nous, c’étaient nos ma
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ntre la sexualité, comme on voulait nous le faire
croire
au xixe siècle. (Voyez Matt. 4 et Luc 4.) On ne peut pas vouloir à l