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sont les positivistes qui parlent ainsi, ceux qui
croient
aux faits. Je leur réponds : 1° qu’ils ne peuvent me dénier le droit
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aire une critique dangereuse. 3° que néanmoins je
crois
à l’efficace de certaines utopies. (Les religions, la découverte de l
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grâce. Voyez Péguy, quand il essaie de nous faire
croire
qu’« il n’y a rien au-dessus » de la tâche des instituteurs : Faire
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abli à la mesure exacte de leurs besoins. Nous ne
croyions
plus aux démons, mais à la Commission scolaire. Nous n’avions plus de
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uphin — et même nous ne pouvions nous empêcher de
croire
que le petit ouvrier est bien plus malin. Nous savions un tas de chos
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uffer inutilement. Si l’on me poussait un peu, je
crois
que je m’oublierais au point d’insinuer que les instituteurs galonnés
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: je lève la main, — au lieu de demander ce qu’on
croit
. Tout porte à craindre qu’à la faveur du tumulte l’un ou l’autre proc
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5. La machine à fabriquer des électeurs Je
crois
à l’absurdité de fait de l’instruction publique. Je crois aussi qu’on
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l’absurdité de fait de l’instruction publique. Je
crois
aussi qu’on ne peut réformer l’absurde. Je demande seulement qu’on m’
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amoises. Elles sont nées en même temps. Elles ont
cru
et embelli d’un même mouvement. Morigéner l’une c’est faire pleurer l
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era cher ce crime contre la civilisation. Elle ne
croit
plus qu’au péché contre les lois sociales, eh bien ! elle apprendra q
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est vrai qu’elle est anormalement insatiable… Je
crois
qu’elle a surtout besoin d’une purge violente qui chasse ce ver solit
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l semble bien que nous en soyons-là, s’il faut en
croire
les signes de révolte qui apparaissent de toutes parts. Mais l’école
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ra au tour de l’instinct d’intégrer la raison. Je
crois
que nous approchons de ce temps. Et que le véritable progrès veut qu’
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en ai assez dit pour éviter ce malentendu : je ne
crois
pas à la possibilité d’une réforme suffisante. C’est une révolution q
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te l’école a pourtant faim d’instruction15, et se
croirait
lésé dans un de ses droits fondamentaux. Le peuple veut s’instruire e
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u agace, trouble ou fait sourire les étriqués. On
croit
devoir se défendre : on se moque. On me dit : vous ne voyez tout de m
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vu qu’elle préfère les étouffer. Cependant, je ne
crois
pas qu’il soit bon que tous progressent de la même manière. Dans un s