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stoires pour distraire mes contemporains. Mais je
crois
qu’il est encore temps de dévisager le péril : il ne prendra la force
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Tâchons de prendre sur le fait le clerc qui ne se
croit
pas observé, le laïque adonné à ses superstitions laïques les plus gr
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vaguement de se sentir exclu de mystères dont il
croit
encore qu’ils détiennent les secrets du pouvoir. Cependant que les vr
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tile aux choses, de par sa fonction même, elle ne
croit
pourtant qu’à leurs lois : ce sont les seules qui la provoquent à des
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, tout ahurie qu’on vînt lui démontrer qu’elle ne
croyait
plus à sa force. D’ailleurs cette élite s’ennuyait, elle allait donc
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on du genre humain. Aux yeux du moins de ceux qui
croient
, comme je le crois, que la liberté de l’homme implique son effort pou
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ux yeux du moins de ceux qui croient, comme je le
crois
, que la liberté de l’homme implique son effort pour surmonter les ill
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l dieu, qui s’appelle la Force des Choses ; elles
croient
l’une et l’autre à la Science, qui est le triomphe des lois sur la my
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re. Mais ils y voient leur supériorité. Eux aussi
croient
à la nécessaire précédence des facteurs matériels dans l’histoire. Ma
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cette idolâtrie qui renaît dès qu’Israël cesse de
croire
à ce que ses yeux ne peuvent voir, et qui pourtant fait toute sa gran
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actes. Voilà pourquoi le peuple juif qui n’a pas
cru
à sa victoire et qui repousse la nouvelle mesure, c’est-à-dire la Nou
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VIISur le déclin du Moyen Âge Personne ne
croit
encore sérieusement qu’aucun siècle du Moyen Âge ait jamais été domin
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e l’homme. Dans le culte de ces images, le peuple
croit
trouver son unité, et il y retrouve en effet le symbole agrandi d’un
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art d’elles-mêmes qu’elles avaient trop longtemps
cru
devoir ignorer ou mépriser. ⁂ S’il pouvait subsister quelque doute su
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, et viennent acclamer leurs discours, au lieu de
croire
aux sornettes des popes. En somme, ce qu’ils admirent dans la Russie
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te, configuration d’une Idée par des hommes qui y
croient
, et qui, à cause de cette foi, voudraient en remplir le prolétariat38
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able : les soldats de Kellermann s’appelaient, je
crois
, les sans-culottes. Ils n’avaient pas même de bottes ! Et c’est la my
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e fausse réponse, une duperie spirituelle ; je le
crois
, au nom d’une vérité plus haute, et qui n’est pas une opinion de part
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d’accent notables et qui s’expliquent surtout, je
crois
, par les circonstances de départ différentes, nous retrouvons dans le
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vie, et qui seule donne un sens à cette vie. Nous
croyons
que nous jugeons au nom de certaines raisons, et nous jugeons en véri
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omme un jugement porté sur cette situation. Je ne
crois
pas aux voix mystérieuses, mais je crois à l’appel des faits. Considé
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n. Je ne crois pas aux voix mystérieuses, mais je
crois
à l’appel des faits. Considérons les temps, les lieux où nous vivons,
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ndeur digne de tous les sacrifices. Et comment ne
croirait
-on pas à la grandeur, même ou surtout la plus mythique, quand on y sa
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nouveau l’Église en tant que société de ceux qui
croient
, ou qui revient à la doctrine du bien commun. Elle agit dans le mouve
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est, mais c’est pour prendre élan vers ce que je
crois
qui doit être, vers ce que je pressens, vers cette nouvelle mesure qu
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ux mots : pensée et main. Au sujet de la main, je
crois
en avoir dit assez pour écarter les plus grossiers malentendus. J’app
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enant, dirait-elle, d’être pesé. Cette balance se
croirait
impartiale. Elle ne ferait qu’indiquer, de son index, un chiffre. Et
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parlent jamais que de réactions réciproques et se
croient
dispensés pour autant de subir l’action propre et la métamorphose d’a
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s’il lui reste du souffle ; cette science qui se
croit
une ascèse laïque, et qui n’est trop souvent qu’une impure abstractio
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losophes ont donc commis la même erreur : ils ont
cru
pouvoir s’en remettre à une fatalité qui serait dans les choses, ou d
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dans tout ce que l’on nomme l’Évolution. Ils ont
cru
pouvoir s’en remettre à une Fatalité qu’ils croyaient objective — il
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t cru pouvoir s’en remettre à une Fatalité qu’ils
croyaient
objective — il est vrai qu’elle les dispensait d’être sujets de leur
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sujets de leur pensée ! — à une Nécessité qu’ils
croyaient
déceler et décrire dans les faits, alors qu’ils décrivaient et codifi
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72. Toute une classe que son désespoir force à se
croire
révolutionnaire, alors qu’elle n’est que la victime d’une erreur qu’e
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e en mille manières avec ses maîtres : elle aussi
croit
que l’argent est une fin, et le travail un moyen de « gagner », et le
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’étiquette, sinon la pâtée. Mais ils riraient, je
crois
, de ma pitié. On les décore comme devant, les chaires sont là, et les
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es mêmes termes, avec les mêmes critères. Ils ont
cru
que l’esprit pouvait corriger après coup ce qu’il avait laissé les au
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dira-t-on, ces théories, et non pas d’autres ? Je
crois
qu’au fond de toute l’affaire, il s’agit d’un mystère religieux, d’un
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vécu dans le peuple, l’intellectuel d’aujourd’hui
croit
retrouver dans les revendications de cette catégorie de citoyens l’éc
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u’il retrouve, c’est l’écho des erreurs dont il a
cru
pouvoir vivre lui-même et dont il faut désespérer qu’il guérisse jama
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trompe mieux que les marxistes n’ont feint de le
croire
. Ce défaitisme intime, sanctionné par l’opinion publique, se traduit
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affirmations ou mes questions seraient, à les en
croire
, naïves, prématurées, grossières, insuffisamment étayées. Ce qu’ils a
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u monde moderne. « Depuis Descartes, ils ont tous
cru
, dit Kierkegaard, que si longtemps qu’ils pussent douter, si longtemp
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sont purement descriptives. Mais n’allez pas les
croire
faciles pour autant. Elles supposent au contraire une subtilité consi
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e propre. Et nous voici plus empêtrés qu’on ne le
croirait
dans le matérialisme universel, notre crise. Cependant que l’esprit s
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prit assez purifié de vulgaire réalité, et qui se
croit
inaccessible aux coups du sort. Cet esprit secrète sa science, cette
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ersitaire. Ce serait une erreur insondable que de
croire
le « danger matérialiste » écarté pour autant. Car le danger n’est nu
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s. À voir certaines complaisances officielles, on
croirait
en effet que plusieurs de nos clercs, fort bourgeois par ailleurs, ma
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égorie des dilettantes ou des bizarres. C’est, je
crois
, parce que sa méthode trahit le souci d’aboutir au concret, lequel n’
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e a laissées se développer hors de ses prises. On
croit
se justifier, et l’on ne fait que prendre la suite d’erreurs séculair
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de beaucoup d’hérésies, c’est qu’elle a cessé de
croire
à sa valeur éthique. Elle révère en fait la morale des bourgeois, ell
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e qu’elle relève de la seule patience de Dieu. Je
crois
cela. Mais cette longanimité agit aussi par nos mains d’hommes. Si no
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quer ce qui n’a jamais eu de corps ? Il faut bien
croire
que personne n’y songeait. « C’est votre affaire et non la mienne de
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Mais c’est qu’ils reprennent cette erreur qu’ils
croient
combattre, et qui vicie toute leur révolte… Qu’est-ce que l’acte ?
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èmes derniers. Je ne dis pas que ses victimes n’y
croient
pas, mais je sais qu’on ne croit aux faux dieux, en tous temps, que p
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s victimes n’y croient pas, mais je sais qu’on ne
croit
aux faux dieux, en tous temps, que pour fuir l’Éternel. Et je ne leur
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de ses effets. Ils seraient au reste tout prêts à
croire
que les solutions par l’ingéniosité de leurs problèmes intellectuels
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ns effets que d’effet sans causes. Ou mieux : ils
croient
que les causes spirituelles sont sans effet dans le domaine de l’acti
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l’action, agir en vue de l’idéal ! » N’allons pas
croire
qu’ils veuillent guérir, simplement ils ont peur du remède radical. S
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ue de l’action ! Agir en vue de l’idéal ! Comment
croire
que ces deux démarches atteignent jamais l’axe du concret ? Elles lui
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lement embourgeoisé ce dernier terme. C’est qu’on
croit
la révolution « fatale ». Et la question n’est plus que de l’accommod
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and public trouve que cela fait plus poétique. Il
croit
que la poésie est dans ce qui ressemble à la poésie, et non pas dans
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la même démagogie, au service de doctrines qu’ils
croient
antagonistes. Ils ne voient pas que le style de leur action contredit
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du atomique. Le vœu humain paraît comblé… Et l’on
croirait
qu’il l’est à les entendre, si certains spectacles de masses ne nous
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llusion la plus terrible de l’humanité consiste à
croire
que cette équation comporte une solution générale. Il n’y a de soluti