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ous ayons vraiment oublié ce malheur ? Ou faut-il
croire
qu’en secret nous préférons ce qui nous blesse et nous exalte à ce qu
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d’essayer de l’analyser ? Nous n’en sommes plus à
croire
que mythe est synonyme d’irréalité ou d’illusion. Trop de mythes mani
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ne catastrophe. Il vit de la vie même de ceux qui
croient
que l’amour est une destinée (c’était le philtre du Roman) ; qu’il fo
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fets). Mais si tu m’épargnes, ô lecteur ! faut-il
croire
que cela signifie que la passion n’est point sacrée pour toi ? Ou sim
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les aventures entraînent au loin le chevalier. Il
croit
que la reine a cessé de l’aimer. C’est alors qu’il consent à épouser,
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it féodal. Mais nous avons d’autres raisons de le
croire
. La conception de la fidélité et du mariage, selon l’amour courtois,
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t place à la plus franche hostilité. Tout porte à
croire
que librement ils ne se fussent jamais choisis. Mais ils ont bu le ph
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Iseut perdue, le frère d’Iseut aux blanches mains
croit
son ami amoureux de sa sœur. Cette erreur — provoquée par le nom des
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grossières de faits « spirituels », aussitôt nous
croyons
tenir une explication de ces faits. Le plus bas nous paraît le plus v
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que le brahmane.18) Il est certain que les Celtes
croyaient
à une vie après la mort. Vie aventureuse, très semblable à celle de l
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nus, même quand il souffre volupté, même quand il
croit
aimer un être… On parle trop de nirvana et de bouddhisme à propos de
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reçu » la lumière. Et tout homme né de femme qui
croit
cela, renaît de l’esprit dès maintenant : mort à soi-même et mort au
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t vrai que Wechssler, dans un ouvrage fameux34, a
cru
pouvoir tout éclaircir en décelant à l’origine de la lyrique provença
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entique. La condamnation de la chair, où certains
croient
voir aujourd’hui une caractéristique chrétienne, est d’origine manich
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rche de si grand cœur que, par excès de désir, je
crois
que je m’enlèverai tout désir si l’on peut rien perdre à force de bie
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rit, et d’indiquer en bref par quelles raisons je
crois
pouvoir les surmonter. On a dit et on me dira : 1° Que la religion de
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r des coups de poing sur le nez » (est-ce assez «
cru
» ?), forcez-les : car c’est cela qu’elles aiment. Quant à moi, conc
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ulement, et le plus contesté. On a trop longtemps
cru
que la cortezia était une simple idéalisation de l’instinct sexuel. À
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e, prenons un exemple moderne. Un exemple dont je
crois
pouvoir dire que les données sont entièrement énumérables et très pro
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épisode. Il est une de ces interprétations que je
crois
utile de citer, car l’origine cathare y transparaît nettement, malgré
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matière seront illuminés, tandis que l’orthodoxie
croit
que Satan sera damné pour toujours. Il reste que dans ce temps, le ma
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(Manuel de l’Inquisiteur) montre que les cathares
croyaient
bien à la Sainte Vierge, sauf qu’elle représentait pour eux non pas u
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à sa fiancée des épîtres copiées dans un manuel :
croit
-on que ces formules toutes faites ne traduisent pas, à ses yeux, un s
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ominus) et en Espagne : senhor (non senhora) ? Je
crois
qu’ici encore, au moins à l’origine, tout est symbole religieux, et n
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problème que le xixe siècle matérialiste s’était
cru
en mesure de trancher au détriment de la mystique. À vrai dire, je ne
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voque une souffrance si pénible, puisque l’âme se
croit
rejetée par Dieu, qu’elle arracha à Job soumis à une semblable épreuv
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où Iseut ne serait qu’une belle femme — comme le
croiront
les siècles à venir —, les similitudes mystiques que nous venons de d
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du problème, il sera traité en son lieu. Mais je
crois
qu’il y a bien autre chose. Car s’il n’y avait que cela, ce serait al
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rist incarné réellement. Mais les « parfaits » ne
croyaient
pas l’Incarnation, et ne pouvaient connaître ce retour de l’âme à une
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qu’après le xiie siècle, la conscience moderne a
cru
voir une donnée première. Elle a cru pouvoir « expliquer » le plus él
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ce moderne a cru voir une donnée première. Elle a
cru
pouvoir « expliquer » le plus élevé par le plus bas, la mystique pure
32
i un certain activisme de l’amour. C’est qu’il ne
croit
nullement que toute distinction entre l’âme et Dieu puisse être aboli
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se peut. Mais d’où le sait-on ? Les personnes qui
croient
cela, le croient-elles pour des raisons qu’elles seraient capables de
34
ù le sait-on ? Les personnes qui croient cela, le
croient
-elles pour des raisons qu’elles seraient capables de donner ? Ont-ell
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ptise bon sens ou évidence. Ce préjugé consiste à
croire
que le physique est plus vrai et plus réel que le spirituel ; qu’il e
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ut érotomane est un mystique qui s’ignore », on a
cru
pouvoir répondre : « Ou l’inverse. » Il se peut que les épigones des
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son amour. C’est un état d’indifférence parfaite,
croirait
-on ; en vérité, c’est le point de perfection d’un équilibre durement
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e communique à nous au travers de la vie. (Ils ne
croient
pas l’humanité du Christ). Ils veulent aller tout droit à l’Amour par
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e de s’y perdre sans retour au moment même qu’ils
croient
lui échapper. Et de là vient que la confusion était fatale entre l’Ér
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(Einung). Toutefois un tel passage inclinerait à
croire
, avec Otto, qu’il ne s’agit nullement d’une fusion essentielle. 96.
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ritère lorsqu’il s’agit de savoir si tel mystique
croyait
ou non à l’union essentielle ? Dans ce cas, la remarque de l’abbé Paq
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e, chapitre sur la métaphore. 114. Comme le font
croire
des expressions courantes telles que « aveuglé par la passion », « fo
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procédé mystifiant ? On serait assez tenté de le
croire
, lorsqu’on voit Dante et son ami Cavalcanti s’élever contre leur maît
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plus que lui-même… J’ai en moi un feu, qui je le
crois
, jamais ne pourra s’éteindre… Pourquoi ne me consume-t-il point ? D
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nde douleur, se soulage en regardant un miroir et
croit
y voir l’image de ses petits qu’elle, va cherchant : par ce plaisir e
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turalisme polémique du dernier siècle. Mais je ne
crois
pas qu’ils se soient engendrés en ligne directe. Chaque moment de cet
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» de Milton, il s’oppose moins qu’on pourrait le
croire
à une doctrine « courtoise » de l’amour. Entre un monisme qui assimil
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proches de celles des cathares. Comme eux, Milton
croit
que le bon désir procède des principes intellectuels, et qu’il doit n
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it beaucoup plus d’indignation que de pitié. J’ai
cru
lui devoir donner quelque faiblesse qui le rendrait un peu coupable e
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trait que Racine a su faire mentir — j’en viens à
croire
qu’il est sincère dans sa Préface lorsqu’il écrit : Ce que je puis a
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pté n’est pas celui de la santé sensuelle, s’il a
cru
se guérir du mythe. « Les femmes de ce temps n’aiment pas avec le cœu
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Moyen Âge ; mais un corps social qui l’ignore et
croit
pouvoir le ridiculiser, se dessèche et s’énerve bien vite. L’esprit c
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cidents qui menacent les débris de son rameau… On
croit
lire un poète allemand, on va retrouver la richesse du monde… Mais dé
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algré eux, pour ces athées qui n’arrivent point à
croire
à leurs chimères les plus consolantes, l’amour ne sera pas longtemps
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te. René et surtout Obermann ne peuvent même plus
croire
à l’image : ils ont compris que le drame se passe en eux, entre les l
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sséchée, exacte, et plus proche qu’on ne pourrait
croire
de la mystique négative. La plupart reviendront aux illusions de l’am
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est le moment où l’on idéalise la femme aimée. Je
crois
que c’est Ortega qui a souligné le premier154 que cette célèbre théor
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les progrès et les singularités d’un mal qu’il ne
croit
pas mortel155. Une chose me frappe : sa description est admirable de
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on rusée. (L’instinct seul, livré à lui-même). Je
crois
, comme Ortega, que la solution stendhalienne est d’abord inexacte, au
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ntendre répéter par les bons juges, on a fini par
croire
que le Tristan de Wagner est un drame du désir sensuel. Qu’un tel jug
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i forte est la certitude générale que personne ne
croira
son message. ⁂ Le drame débute par une évocation monumentale des puis
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ées et perverses auxquelles personne ne sait plus
croire
. Vous avez fait de la femme une espèce de divinité coquette, cruelle
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y a des brutes. L’idée de beauté, qu’un Lawrence
croit
encore consistante, c’est l’héritage d’une époque en faillite — une d
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ns l’« infait », c’est-à-dire dans l’infect, l’on
croit
retrouver l’authentique de la vie, et l’on ne fait pourtant que s’aba
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églée par l’esprit (même si l’esprit, comme je le
crois
, nous engageait dans des voies irréelles) ce n’est pas revenir au rée
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t passionnément Bérénice, et qui même, à ce qu’on
croyait
, lui avait promis de l’épouser, la renvoya de Rome malgré lui et malg
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t au symbolisme ? Beaucoup de dames d’aujourd’hui
croient
que « mystique » signifie sentimental. Vitraux, pénombre bleue, arpèg
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ou se rendre. Et cette règle étrange, si l’on en
croit
Froissart, coûta la vie, dès le début de l’ordre, à plus de quatre-vi
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ement concevables. Racine aussi, nous l’avons vu,
croyait
qu’on pouvait faire des tragédies sans crime. Le refus de trouver bel
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s s’excitent sur les mariages princiers.) Et l’on
croyait
pouvoir liquider sans dommages le formidable potentiel de frénésie et
71
e européenne fut le jugement d’un monde qui avait
cru
pouvoir abandonner les formes, et libérer d’une manière anarchique le
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acilité avec laquelle on se marie encore « sans y
croire
». Le rêve de la passion possible agit comme une distraction permanen
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és des moralistes : mais personne ne peut plus le
croire
, à l’âge du film et du roman — nous sommes tous plus ou moins intoxiq
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elève des statistiques publicitaires. L’homme qui
croit
désirer « son » type de femme se trouve intimement déterminé par des
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et nous ne sommes pas des Don Quichotte… » Je le
crois
bien ! C’est même à cause de cela que vous ne ferez rien de sérieux.
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, de l’abandon des enfants, bref de tout ce qu’on
croyait
contraire aux préjugés réactionnaires, qu’on se figurait, bien à tort
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186. Sauf peut-être aux États-Unis, s’il faut en
croire
certains échos de presse sur la vie privée des stars et des magnats d
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ous des astres dont le cours est calculable. J’ai
cru
cerner le secret de son mythe. La découverte n’est pas négligeable. M
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t, soit du point de vue des romantiques — si l’on
croit
à Iseut —, soit du point de vue du clerc parfait — si l’on croit à so
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, soit du point de vue du clerc parfait — si l’on
croit
à son œuvre —, soit du point de vue spirituel pur, pour ceux qui croi
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soit du point de vue spirituel pur, pour ceux qui
croient
. Il n’est possible alors d’affirmer le mariage qu’au-delà des deux pr
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t objectivement un choix de cet ordre, on donne à
croire
que tout se ramène à une sagesse, à un savoir ; et non pas à une déci
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problème de Dieu » — exactement comme si l’on ne
croyait
pas — alors que le seul vrai problème est de savoir comment Lui obéir
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ystique, mais qui s’ignore, naturellement, et qui
croit
être un vrai amour pour l’autre. L’analyse des légendes courtoises no
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pouvait pas l’imaginer. Il était donc condamné à
croire
Éros, c’est-à-dire à se confier dans son désir le plus puissant, à lu
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ouvait le conduire qu’à la mort. Mais l’homme qui
croit
à la révélation de l’Agapè voit soudain le cercle s’ouvrir : il est d
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révéler sa vérité. Et c’est pourquoi l’homme qui
croit
au mariage ne peut plus croire sérieusement au « coup de foudre », et
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ourquoi l’homme qui croit au mariage ne peut plus
croire
sérieusement au « coup de foudre », et encore moins à la « fatalité »
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lyse du mythe nous a fait voir pourquoi l’on aime
croire
à la fatalité, qui est l’alibi de la culpabilité : « Ce n’est pas moi
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encore le mythe, naturellement, qui nous le fait
croire
, avec son obsession de l’amour contrarié. Il serait plus vrai de dire
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ue le dilemme passion-fidélité peut nous le faire
croire
. De fait, on ne connaît jamais que les problèmes dont on pressent au
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’est une scandaleuse tricherie aux yeux de qui ne
croit
pas à l’absurde ; mais c’est plus qu’une synthèse, et infiniment plus
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plus et autre chose qu’une « solution », pour qui
croit
que Dieu est fidèle, et que l’amour ne trompe jamais l’aimé. Certes,
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péché c’est la sublimation d’Éros. 201. Comme le
croira
cependant Novalis, renouvelant la mystique courtoise et les vieilles
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efficace aux yeux de qui préfère le mythe et veut
croire
aux révélations de la passion. 205. B. Croce, Etica e Politica. 20
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sacré que certains auteurs du siècle dernier ont
cru
pouvoir attribuer aux personnages de Tristan et d’Iseut (ou Essylt) d
97
é que Tristan épouse la seconde Iseut alors qu’il
croit
que la première le néglige. Ce n’est point tant la constance de son a
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aint François ne s’occupait pas de doctrine… Mais
croit
-on que tous les cathares dogmatisaient ? Il y a de plus sérieuses rai
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ien — la guérison à obtenir, c’est que l’infidèle
croie
— devrait conduire à désirer pour l’homme non chrétien qu’il traverse