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général, et à l’Amérique en particulier, c’est de
croire
au diable. On sortit de table. C’était au club. Tandis que nous atten
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alpestre sont des gens simples et réalistes. Ils
crurent
l’apôtre. Ils le crurent si bien qu’ils le tuèrent ! Et le plus beau,
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imples et réalistes. Ils crurent l’apôtre. Ils le
crurent
si bien qu’ils le tuèrent ! Et le plus beau, c’est que cela réussit :
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peur de regarder en face ses vraies causes. Nous
croyons
à trente-six-mille maux, redoutons trente-six-mille périls, mais nous
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trente-six-mille périls, mais nous avons cessé de
croire
au Mal et de redouter le vrai Péril. Montrer la réalité du diable dan
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nt d’accord sur ce point : comme tous ceux qui ne
croient
pas au bien, à la délicatesse, à la grandeur, à l’âme, — le Malin est
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que dans l’époque contemporaine. Même quand nous
croyons
« encore » en Dieu, nous croyons si peu au diable que l’on m’accusera
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Même quand nous croyons « encore » en Dieu, nous
croyons
si peu au diable que l’on m’accusera certainement d’obscurantisme, ou
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tout au moins dans les textes originaux). Si l’on
croit
à la vérité de la Bible, il est impossible de douter un seul instant
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un seul instant de la réalité du diable. Mais qui
croit
encore à la Bible, sérieusement, dans un monde où l’on croit aux jour
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e à la Bible, sérieusement, dans un monde où l’on
croit
aux journaux ? C’est un fait : l’homme moderne éprouve moins de peine
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ec un sourire d’indulgente incrédulité : — « Vous
croyez
donc au diable ? Auquel ? Celui du Moyen Âge avec ses cornes rouges ?
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populaires, qui se donnerait encore la peine d’y
croire
, ou même de déclarer qu’il n’y croit pas ? Ainsi, par un tour astucie
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a peine d’y croire, ou même de déclarer qu’il n’y
croit
pas ? Ainsi, par un tour astucieux, l’image automatique et médiévale
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an lui-même agite devant nos yeux pour nous faire
croire
qu’il n’est plus là depuis des siècles. Cette mascarade anachronique
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à cornes rouges et à longue queue ; or je ne puis
croire
à un bonhomme à cornes rouges et à longue queue ; donc je ne crois pa
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me à cornes rouges et à longue queue ; donc je ne
crois
pas au diable. » C’est tout ce qu’il demandait. Et ceux qui en resten
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es de bonnes femmes, ce sont ceux qui refusent de
croire
au diable à cause de l’image qu’ils s’en font, et qui est tirée des c
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e pour nos esprits rationalo-matérialistes. Je la
crois
mal posée mais, dans le fait, c’est ainsi qu’elle se pose à nous. (Ou
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pent, dans la synthèse d’une sagesse nouvelle. Je
crois
que l’époque est mûre pour l’entreprise et que, dans les deux camps,
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pur. Comme un artiste qui a perdu son génie et ne
croit
plus à la peinture, mais qui a conservé son « métier » et l’envie d’ê
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lusion commune et presque inévitable nous porte à
croire
que certains actes humains sont malfaisants en soi et constituent le
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nt réellement faire le mal, comme nous porte à le
croire
une formule trompeuse. Mais l’homme peut mal faire ce qu’il fait avec
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diable étant jaloux de Dieu, il entend nous faire
croire
qu’il peut aussi créer. Et c’est pourquoi il entretient en nous l’ill
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prême gît dans la certitude de faire le mal. » Je
crois
plutôt, comme le dit William Blake, que « la Chute n’a fait naître au
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le déluge » et des « tant pis pour moi ». Il faut
croire
au pardon pour oser confesser le mal qu’on a commis ; pour oser quali
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ique. La duplicité infernale, c’est de nous faire
croire
qu’il n’y a pas de juge, ni d’ordre divin du réel, et aussitôt que no
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ordre divin du réel, et aussitôt que nous l’avons
cru
, de nous accuser de contravention devant le Juge. Ainsi la morale laï
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onnaître celui qu’il sert ! Satan veut nous faire
croire
qu’il n’y a pas d’autre monde. Si nous le croyons, il se trouve qu’au
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croire qu’il n’y a pas d’autre monde. Si nous le
croyons
, il se trouve qu’aussitôt nous ne pouvons plus croire à Dieu ni à Sat
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ns, il se trouve qu’aussitôt nous ne pouvons plus
croire
à Dieu ni à Satan ! S’il n’y a pas de ciel, comme nous le dit Satan,
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te, agit et réussit, c’est justement que nous n’y
croyons
plus. Mais à l’inverse, il n’est pas douteux que ce Dissimulé ne perd
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que voici : tout d’abord, nous serions induits à
croire
que le diable n’est « rien d’autre » qu’une figuration naïve du péché
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a choisi de se confondre avec lui au point qu’on
croie
cette abstraction plus vraie que la figure mythique. Le tour est subt
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eut tirer, malgré moi, de ces pages. Dès que vous
croyez
apercevoir le diable, parce qu’il en a fait un peu trop, dès que vous
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u traitement. On ne demanderait pas mieux que d’y
croire
. Mais les psychanalystes et les Christian Scientists eux-mêmes savent
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être vraie. Comme on demandait à C. G. Jung s’il
croyait
aux phénomènes occultes, le grand psychanalyste se contenta de répond
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au secret de leur cœur, et qu’il faut leur faire
croire
qu’ils détestent… 16. Le deuxième tour Et c’est ainsi qu’à par
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est ainsi qu’à partir de 1933, le diable nous fit
croire
qu’il était simplement M. Adolf Hitler, et personne d’autre. Ce fut s
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ment diabolique que ne l’imaginaient ceux qui ont
cru
voir en lui le diable en personne. Si le Führer était le diable ou l’
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vaillac, parce que ma mission me protège. Il faut
croire
un homme qui dit cela. Qu’il soit un instrument de la Providence comm
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nie machinée par la Providence : — « Ah ! vous ne
croyez
plus au mystère ? Eh bien, je pose ce fait dans votre histoire, expli
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plus ni Juifs ni Grecs. Elle ne demande pas : que
crois
-tu ? qu’espères-tu ? mais elle demande : quels sont tes morts ? Relig
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La paix, pour lui, n’est pas le malheur que l’on
croit
. C’est le temps où l’esprit va reprendre ses droits, pensent les homm
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autres symptômes de la même névrose. Tout porte à
croire
que nous allons entrer dans une ère de religions aberrantes. Ou comme
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je n’y étais pas ! Celui qui n’est jamais où vous
croyez
le prendre, où les sanctions l’attendent, où le mal se confesse. Eh b
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uet contre nous-mêmes. Beaucoup de démocrates ont
cru
très sincèrement qu’Hitler incarnait seul tout le mal de notre temps,
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des choses. Si nous sommes révolutionnaires, nous
croyons
qu’en changeant la disposition de certains objets — en déplaçant les
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du siècle. Si nous sommes des capitalistes, nous
croyons
qu’en déplaçant vers nous ces mêmes objets, nous sauverons tout. Si n
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e braves démocrates, inquiets ou optimistes, nous
croyons
qu’en rôtissant quelques dictateurs, profanateurs du droit, ou sorcie
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e du démon, l’un de ses nouveaux noms. Nous avons
cru
à la bonté foncière de l’homme. Par gentillesse pour les autres, évid
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s, évidemment… Mais c’est toujours une manière de
croire
aussi à sa propre bonté. Et donc de s’aveugler sur le mal que l’on po
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aisser le champ libre pour nous duper. Nous avons
cru
que le mal était relatif à l’ordre social, qu’il provenait d’une mauv
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fondamental doit être lui-même très méchant. Nous
croyons
qu’en avouant le mal, nous le créons d’une certaine manière. Nous pré
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Voilà le grand secret. Le diable a réussi à faire
croire
aux démocrates qu’ils n’aimaient pas du tout le mal, qu’ils ne le dés
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es citoyens se disait sincèrement antinazi, et se
croyait
parfaitement à l’abri de ce genre de tentation. Il avait sa bonne con
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américaine, après toutes les autres. Elle aussi a
cru
que les nazis étaient des animaux d’une tout autre race que les Améri
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Regardez le diable qui est parmi nous ! Cessez de
croire
qu’il ne peut ressembler qu’à Hitler ou à ses émules, car c’est à vou
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tion moderne du démon. Nous avions donc cessé d’y
croire
. Puis nous avons imaginé que le diable était Hitler. Et le diable s’e
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sous les traits d’un intellectuel libéral qui ne
croit
pas au diable… 28. L’Humour et la démocratie Il faut se moque
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e. Épouvanté, le Vizir s’enfuit en Ispahan. Il se
croit
sauvé. Mais voici que la Mort reparaît le soir même dans son palais.
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ique du monde. Il est beau aux yeux des naïfs qui
croient
que le mal doit toujours être laid ; et il est d’une laideur irrésist
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ssuré dans sa bonne conscience. Au moment où vous
croyez
l’attraper chez un autre et lui régler son compte — voici qu’il est d
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ésus confie l’Église à Pierre, car lorsque Pierre
croit
, il est l’Église. (Tout homme qui croit, dans l’instant de la foi dev
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ue Pierre croit, il est l’Église. (Tout homme qui
croit
, dans l’instant de la foi devient Pierre à son tour, et fondement de
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et fondement de l’Église.) Mais lorsque Pierre se
croit
le possesseur du bien dont il a reçu la charge, il prétend aussitôt l
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lles », elle ne se fonde plus sur le Pierre qui a
cru
, mais sur le Pierre auquel Jésus disait : « Arrière de moi Satan ! Ca
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igérer nos expériences spirituelles. Tout porte à
croire
que le diable en est ravi. Car selon le dicton médiéval et renaissant
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’homme moderne, qui ne sait rien de la théologie,
croit
pouvoir s’en passer, mais ne se prive point d’en faire sans le savoir
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op de recettes éprouvées : elle finit par ne plus
croire
au bien, ni au sérieux, ni à la naïveté, cette insondable ruse des cœ
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ces milieux bohèmes et de mœurs relâchées qui se
croiraient
volontiers damnés. C’est, je crois, parce que, dans le monde, un mira
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es qui se croiraient volontiers damnés. C’est, je
crois
, parce que, dans le monde, un miracle paraît plus qu’ailleurs improba
73
le Mr. Time et tout le monde le connaît. Mr. Time
croit
que le temps c’est de l’argent. Or il gagne beaucoup d’argent et pour
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Gide, l’un des rares hommes que j’aie connus qui
croient
au diable et qui en parlent bien. La discussion de cette sentence inc
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il ignore ; car sa faiblesse unique est de ne pas
croire
au bien. 45. Le pacte avec le diable Peter Schlemihl ayant ven
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, il a recours au même et unique artifice : faire
croire
à l’homme qu’il n’est pas responsable, qu’il n’y a pas de Juge, que l
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diable renouvelle la stratégie des tentations. Je
crois
pourtant qu’un sentiment nouveau, et comme indépendant de nos catégor
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tes, si vraiment nous n’aimons pas cela ? Il faut
croire
que cela nous arrange, — quels que soient les prétextes que nous offr
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se perdre dans les masses ou dans l’énorme, qu’il
croie
la science ou invoque le mystère, l’homme d’aujourd’hui montre une co
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avait, dans cette exhortation, de diabolique. Je
croyais
alors que j’étais le seul à parler et que ce dialogue spécieux je l’e
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ore pas. Il avait fait de moi sa conquête ; je me
croyais
victorieux, oui : victorieux de moi-même parce que je me livrais à lu
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— devises de faibles. ⁂ L’amour moderne, si j’en
crois
nos romanciers et les statistiques de divorce, atteint un degré de co
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commun que les romans et l’opéra nous l’ont fait
croire
. Je mets en fait qu’il n’y a guère plus de grands amants que de vrais
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ù le fruit mangé par Ève signifierait ce que l’on
croit
, notez que ce n’est pas le geste de manger une pomme qui était mauvai
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ffre toute la bourgeoisie. Au point qu’un Freud a
cru
pouvoir « tout expliquer » par les censures et refoulements de la mor
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tan, c’est ce que fait voir le récit de la Chute.
Croyez
bien que ce n’est point par politesse que le serpent s’adresse à Ève
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femme l’a persuadé qu’elle était opprimée. Il la
croit
, par fatigue, par gain de paix, ou par idéalisme mal placé. Tous ces
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: — Si je lui dis qu’elle ne m’aime pas, elle le
croira
. Si je lui dis : — « Cesse donc d’être méchante », elle me demandera
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qui néantit. 57. Le coup de pistolet Je me
crois
en Enfer, donc j’y suis. Rimbaud Évidemment, je n’aurais pas dû e
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û entrer. On fait de ces bêtises, par négligence,
croit
-on. Bref, je suis entré, c’était tout juste pour voir si par hasard e
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-moi donc seul. C’est mon ordre. Et si vous ne me
croyez
pas, je vais tirer ! 58. Ce livre est-il sans issue ? Le monde
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Nous le pouvions peut-être et nous n’y avons pas
cru
. Peut-être aussi que rien n’était possible. Ces pensées augmentent l’
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encore moins créer ? Pour cette démocratie qui ne
croyait
qu’au bonheur ? Mais voudrait-on mourir pour garder du bonheur ? Pou
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gagner. Mais à quel Bien et à quel Mal avons-nous
cru
, pour montrer tout d’un coup tant d’assurance ? Se faire tuer pour la
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e à s’y méprendre à notre époque. Mais si vous ne
croyez
pas au diable, je me demande à quel Mal vous croyez. Contre quoi lutt
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oyez pas au diable, je me demande à quel Mal vous
croyez
. Contre quoi lutterez-vous jusqu’à la mort ? Car la mort est un absol
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fort que le mal même dans son éclat ? Et si vous
croyez
à Satan, vous savez bien qu’il est aussi dans vous : intelligence ave
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ans vous : intelligence avec l’ennemi ! Et si j’y
crois
, je sais qu’il est aussi dans moi. Il est donc aussi dans mon livre.
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s’en délivrer ? Dira-t-on que je suis un fou qui
croit
voir le diable partout ? D’autres ne savent le voir nulle part. C’est
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écho lointain du grand cri de saint Paul : « J’ai
cru
, c’est pourquoi j’ai parlé ! » Qu’ai-je donc cru, qui m’ait permis d’
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cru, c’est pourquoi j’ai parlé ! » Qu’ai-je donc
cru
, qui m’ait permis d’articuler ce peu que j’ai pu dire de nos maux ? E
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le sentiment de la culpabilité, et de nous faire
croire
que c’est l’autre toujours, la force des choses ou la fatalité qui on
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terventions ordonnatrices du Créateur. Nous avons
cru
pouvoir nous libérer de l’interdépendance de toutes les choses créées
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hacun pour soi et Dieu pour tous » de ceux qui ne
croient
pas en Dieu. C’est ce que nous voyons se produire dans les États atte
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ons qui m’apparaissent résulter de notre état. Je
crois
à la vertu de l’élucidation, qui dit le vrai en baissant le ton, sans