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et les appels de sa vocation (encore faudrait-il
croire
cette vocation…). Nous voyons au contraire une lutte, des résistances
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nt au milieu d’eux et le touchaient, ne pouvaient
croire
à cette Personne. Ils voyaient et touchaient l’individu Jésus, le cha
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ni la raison qui entend les dominer, ne pouvaient
croire
et contempler, c’était l’identité parfaite de Jésus-Christ, en une Pe
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ve d’une idée, c’est-à-dire son actualisation. Je
crois
que l’homme ne vaut que par ce qui l’attaque, le provoque à se dépass
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lier d’ailleurs que, selon le mot de Luther, nous
croyons
jouer à la chasse quand, bien souvent, c’est nous qui sommes chassés
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éré Goethe autant peut-être que Rimbaud2, mais je
crois
, dans leur habitus individuel bien plus que dans leur commune grandeu
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it de Faust béant sur le vide : « Moi qui me suis
cru
plus grand que le Chérubin… qui pensais en créant pouvoir jouir de la
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alut violents. Exerce-toi. » Objurgation que l’on
croirait
tirée de quelque journal intime de Goethe des années ascétiques, à We
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premier Faust cités plus haut : « Moi qui me suis
cru
plus grand que le Chérubin… » « Point de cantiques : tenir le pas gag
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nt. Mais c’est là ce qu’il voulait. Il n’a jamais
cru
que sa mort pourrait entraver son action, il a compris qu’elle faisa
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le néant. C’est le moment de confesser que je ne
crois
pas cette histoire aussi réelle qu’on m’affirme qu’elle est, ni même
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ui brûla Rome pour nourrir sa tristesse, Sade qui
croyait
à la Raison, Robespierre qui croyait à la Vertu, les grands collectio
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se, Sade qui croyait à la Raison, Robespierre qui
croyait
à la Vertu, les grands collectionneurs, les grands chefs d’entreprise
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s actif où Kierkegaard emploie ce mot. Si l’on ne
croit
pas en Dieu, c’est-à-dire si l’on ne croit pas que Dieu est la forme
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’on ne croit pas en Dieu, c’est-à-dire si l’on ne
croit
pas que Dieu est la forme originelle et dernière du tu, on pense que
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Car la simplicité n’est pas cette pauvreté qu’on
croit
, cette clarté cartésienne, ce deux et deux font quatre, auquel la foi
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même : je ne le puis pas. Si c’est folie que tous
croient
devoir l’être, — c’est une folie aussi que nul ne veuille l’être. »
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Y a-t-il des actes ? L’homme d’aujourd’hui ne le
croit
pas. Il croit aux lois, et il se veut déterminé. Or il l’est dans la
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actes ? L’homme d’aujourd’hui ne le croit pas. Il
croit
aux lois, et il se veut déterminé. Or il l’est dans la mesure exacte
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choses, — à la commune dégradation. Ceux qui ne
croient
pas à l’acte, c’est qu’ils ne connaissent plus aucun chemin. Comment
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rai et vivant en dehors de la foi au Christ. Mais
croire
au Christ c’est croire au paradoxe de l’incarnation, c’est croire que
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de la foi au Christ. Mais croire au Christ c’est
croire
au paradoxe de l’incarnation, c’est croire que Dieu a revêtu la forme
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c’est croire au paradoxe de l’incarnation, c’est
croire
que Dieu a revêtu la forme de ce monde, c’est croire que cette forme
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ire que Dieu a revêtu la forme de ce monde, c’est
croire
que cette forme peut être transformée. Certes, nous ne pouvons agir «
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ar exemple) au lieu d’écouter l’ordre, au lieu de
croire
et de faire un pas dans la nuit, sur ce « chemin » qui est le Christ
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cela comme nous savons qu’il faut mourir : sans y
croire
. À vrai dire, nous avons toutes raisons d’en douter, s’il est vrai qu
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que son moi est désespoir, c’est-à-dire qu’il n’y
croit
pas et qu’il ne croit à aucun acte. Il vit dans le désir et dans la n
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oir, c’est-à-dire qu’il n’y croit pas et qu’il ne
croit
à aucun acte. Il vit dans le désir et dans la nostalgie, et son regar
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magine serait sa mort, — et c’est pourquoi il n’y
croit
pas. Nul n’échappe à la forme du monde, mais la subir, c’est justemen
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in. Le philistin est l’homme sans vocation. Il ne
croit
pas à l’acte et il meurt au hasard, sans avoir rencontré personne ni
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De quoi se plaint l’Intelligence ? Si l’on en
croit
les écrits les plus dignes de formuler son opinion, et qui sont plein
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près, mais avec des réserves, c’est-à-dire sans y
croire
sérieusement, — ou du moins sans prouver par le fait qu’ils y croient
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, — ou du moins sans prouver par le fait qu’ils y
croient
. Il s’agirait alors de croire à quelque chose qui légitime ce sceptic
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r le fait qu’ils y croient. Il s’agirait alors de
croire
à quelque chose qui légitime ce scepticisme ou cette « mesure »… Sino
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nt au pire, mais il faut prendre garde de laisser
croire
à nos contemporains que ce pire ne puisse être aggravé, pour si peu q
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mais la puissance du savoir en exercice. Qu’on ne
croie
pas à une subtilité : le savoir autonome, ou la puissance, font décor
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, attaque et risque. Et l’on peut douter qu’ils y
croient
, ceux qui flétrissent le matérialisme au nom de biens qu’ils n’ont pa
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r tous les malheurs du temps, dont il feint de se
croire
victime ou responsable47. Cet homme que l’Histoire fait trembler, et
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aines ? Il faudrait cependant choisir. Ou bien tu
crois
à la seule grâce de Dieu, dans l’abîme infini où tu te vois, — ou bie
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, dans l’abîme infini où tu te vois, — ou bien tu
crois
aussi à ce sérieux de l’existence symbolisé par la cote de la Bourse.
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ous posons toujours la dernière question. Nous ne
croyons
pas à l’Esprit, nous préférons ne pas scandaliser ; nous croyons réel
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’Esprit, nous préférons ne pas scandaliser ; nous
croyons
réellement à l’Opinion publique. Nous lisons les journaux, voilà notr
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ique. 5.Le solitaire et les faux dieux Nous
croyons
à la foule, aux races, à l’Histoire (ou plutôt à l’Évolution des soci
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Capital, au jugement de l’Opinion publique ; nous
croyons
au passé, au collectif, à l’avenir, et tout cela n’est rien que fuite
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puissance que ton savoir exerce sur ta vie. Tu te
croyais
un moi : témoigne que tu n’es pas foule, imitation et simple objet de
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sur un tel rétablissement. Pour deux raisons, je
crois
. Qui, d’abord parmi nous, oserait affirmer que cette catégorie lui so
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que lorsqu’on parle à tous ou contre tous, chacun
croit
qu’il s’agit des autres, et personne ne se sent atteint ; mais si l’o
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de griffure expressionniste. Il faut se garder de
croire
que l’auteur s’est donné le bénéfice d’un mystère dont il s’amuserait
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ieux dernier de la situation s’évanouirait. Je ne
crois
pas que Kafka ait vécu dans un autre monde que nous tous. Tout au plu
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te chance minime et humiliante. Et peu à peu nous
croyons
pressentir qu’ils sont de mèche avec le Juge ! Du moins nous le laiss
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ns en guise de contre-épreuve que Josef K. puisse
croire
au Christ des évangiles. Toute la problématique du Procès s’en trouve
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qu’il faut sauter, mais au dernier moment, il ne
croit
plus que de l’autre côté, il retombera sur un terrain solide. Ainsi d
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elle) mettaient dans la Révélation. Incapable d’y
croire
, il la refoule. Et dès lors, elle n’est plus en lui ce qui éclaire et
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n ne peut s’établir de l’homme à Dieu, si l’on ne
croit
pas qu’elle a été établie, en sens inverse, de Dieu à l’homme, par la
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ience cruelle de « l’arrêt » ; mais il ne pouvait
croire
à la réalité de ce chemin, et c’est pourquoi il refusait de s’y engag
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s’acquérir certaines complicités parmi ceux qu’il
croit
être en relation avec les bureaux du château. Parfois il reçoit un me
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hrétienne. Ce cri d’une femme devant Jésus : « Je
crois
, Seigneur, subviens toi-même à mon incrédulité », c’est le cri de la
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est le courant d’air léger que la bête du Terrier
croit
entendre siffler par les fissures toujours rouvertes de sa demeure so
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ions de poussières en suspension dans l’air qu’on
croyait
pur. Or la vision très singulière de Kafka sait discerner toutes ces
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catholique. Pour l’opinion moyenne sur Luther, je
crois
que la phrase suivante en donne une assez juste idée : « En somme, qu
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bitrio, publiée par Érasme un an auparavant. ⁂ On
croit
d’abord à un pamphlet, encore que le volume matériel du Traité soit b
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à la question du Christ : « … et toi, maintenant,
crois
-tu cela ? » Si tu le crois, si tu as reçu la foi, il n’est plus rien
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… et toi, maintenant, crois-tu cela ? » Si tu le
crois
, si tu as reçu la foi, il n’est plus rien de « difficile » dans les a
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, en bonne logique, de les faire siens, puisqu’il
croit
au mérite des œuvres ; et tous les protestants qui jugent encore que
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même de la pensée d’un homme qui veut honnêtement
croire
…) Dialogue Car Dieu peut tout à tout instant. C’est là la santé
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seulement les vraies règles du jeu ? Qui t’a fait
croire
que ta vie était une partie à jouer entre toi et le monde, par exempl
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, cette idole païenne ? C. M. — J’ai besoin de le
croire
pour agir. L. — Mais qu’est-ce qu’agir ? Est-ce vraiment toi qui agis
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é, par un acte de révolte, s’il le faut ! L. — Tu
crois
donc détenir un tel pouvoir ? C. M. — Il me suffit de vouloir l’affir
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oit, c’est une hypothèse de travail… Pour moi, je
crois
que Dieu connaît la fin, la somme, la valeur absolue de nos actions p
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stante, ne vit-il pas ce paradoxe et ce mystère :
croire
que « l’Éternel est vivant », croire que sa volonté — qui a tout prév
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ce mystère : croire que « l’Éternel est vivant »,
croire
que sa volonté — qui a tout prévu — peut aussi tout changer en un ins
72
s notre cœur. Quelle étrange illusion nous ferait
croire
qu’une décision de l’Éternel est une décision dans le passé ! Alors q
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effet : « C’est le plus haut degré de la foi, de
croire
que ce Dieu est clément, qui sauve si peu d’hommes et en damne un si
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reconnaître notre irresponsabilité totale, qu’il
croit
trouver et regagner la dignité suprême de l’homme sans Dieu. La simil
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s importantes sont celles que souvent je n’ai pas
cru
devoir dire — parce qu’elles me paraissaient trop évidentes. » Si sin
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de Gide est chrétien dans ses déterminations ? Je
crois
qu’on s’est trop laissé prendre à sa perpétuelle polémique contre les
77
e Gide sur la Réforme : il la confond souvent, je
crois
, avec l’image courante et fausse d’un Calvin inhumain, presque manich
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e mot d’un catholique à un pasteur : « Vous, vous
croyez
, mais nous savons ! ») Ceci explique que le souci central de Gide ait
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raître plus qu’il n’est, à affirmer plus qu’il ne
croit
. Il décrit X, « forcé de s’asseoir au culte de famille. Sa gêne. L’ho
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ut-il avoir des yeux pour voir. Encore faut-il en
croire
ses yeux…) Il n’est d’esprit que dans l’action qui saisit une forme p
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te dans l’allure de la phrase chez Ramuz. On a pu
croire
qu’il n’avait pas le sens du rythme : c’est qu’il veut le rythme form
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s de temps à l’intérieur d’une même phrase. Je ne
crois
pas qu’il soit possible de les ramener à une loi, ni même à un usage
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ait d’une disposition trop romantique que d’avoir
cru
distinguer dans ces œuvres je ne sais quelle complaisance qui les fai
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le qualifier d’« unanimiste ». Mais comment Ramuz
croirait
-il à cette âme sans visage, statistique, à ce mythe purement cérébral
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au sein de son absence insurmontable. À ceux qui
croient
aux fatalités de l’Histoire, il faut dire simplement qu’elles sont vr
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re. Mais ils se trompent tout à fait quand ils se
croient
« matérialistes ». Ils méprisent la matière comme seuls les spiritual
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éfère se montrer rébarbative. (Elle est aussi, je
crois
, cette bonté naturelle, dans le renflement de la joue au niveau de la
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la suppression de tout contact avec l’objet. On
croit
voir transparaître dans ce passage des Six Cahiers le « négatif » d’u
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seule dans son œuvre, une perspective qui est je
crois
, celle de sa plénitude. Par-delà tous les pays, il y a peut-être le
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nd avec celle de la personne. Dans un essai où je
crois
distinguer l’aveu de soi le plus direct qu’ait jamais consenti Ramuz
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pas en tant que « primitifs » comme on semble le
croire
: il ne faut pas être seulement un primitif, il faut être aussi un pr
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ambiguïté où naît le romantisme, et dont il vit !
Croire
que le rêve ne révèle rien que nos secrets, ce serait tomber dans le
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nos secrets, ce serait tomber dans le freudisme.
Croire
qu’il révèle aussi un monde supérieur, c’est entrer dans la voie myst
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l’indicible, ils ont entendu quelque chose. « Je
crois
avoir fait une découverte importante, écrit Ritter, celle d’une consc
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es espèces méconnaissables et qu’il sera tenté de
croire
divines. Et il est juste que les premières touches de l’Esprit renden