1 1946, Lettres sur la bombe atomique. La nouvelle
1 ui, a renoncé à cette surenchère épuisante. Il ne croit pas à la vertu de la masse, mais bien à celle du retrait. Il prend un
2 1946, Lettres sur la bombe atomique. Utopies
2 les villes sous terre. (Réflexe de honte, si j’en crois l’expression.) L’un d’entre eux imagine de creuser un grand puits sou
3 eule qui réussisse et qui progresse. Vous semblez croire que nous sommes libres désormais de penser n’importe quoi, et que cel
4 . Personne n’osant le contester autour de moi, je crois prudent de l’accepter. J’admets aussi que l’évocation des fées ne ser
3 1946, Lettres sur la bombe atomique. Ni secret, ni défense
5 s. Ce n’est pas une question d’argent comme on le croit — les grosses dépenses ont été faites par l’Amérique, pendant les rec
4 1946, Lettres sur la bombe atomique. Un salon atomique
6 paraissait pas dominer l’assemblée. — C’est qu’on croyait alors, me dit le savant. Nous n’avons devant nous que des faits mesur
7 ligence conduit-elle au suicide, alors qu’elle ne croit pas à la survie, tandis que la foi des anciens temps redoutait une fi
5 1946, Lettres sur la bombe atomique. Tous démocrates
8 me à se dire « un anarchiste catholique ». (Je le crois seul de son parti.) Il avait l’air un peu nerveux. Voici notre conver
6 1946, Lettres sur la bombe atomique. Problème curieux que pose le gouvernement mondial
9 l suffit de voir l’état présent de l’Europe. J’ai cru longtemps que la guerre était le pire désordre imaginable à notre épo
10 ment la Bombe ! Suprême élément d’ordre ! » Et ne croyez pas que je plaisantais. Car la Bombe seule peut nous débarrasser des
7 1946, Lettres sur la bombe atomique. L’État-nation
11 urs idéaux, c’est-à-dire par destin ou par choix. Croyez -vous sérieusement que les Français cesseront de parler français, de c
8 1946, Lettres sur la bombe atomique. La fin du monde
12 allaient être tentés sur l’Océan, notre savant a cru de son devoir d’avertir aussitôt Washington. D’après ses calculs, dis
13 les tout premiers chrétiens, s’il est vrai qu’ils croyaient le Jugement imminent, mouraient avec une grande facilité sous la main
14 humaine qui s’y livre à ses vices. La Renaissance croyait plutôt à un nouveau Déluge. Léonard le figure dans une série de dessi
15 de Bach, n’est-ce pas le soupir enfantin que l’on croit parfois distinguer, très bas, très doux, comme une voix du rêve, dans
9 1946, Lettres sur la bombe atomique. La paix ou la mort
16 ers la paix ou la mort. Disposition favorable, je crois , à des réflexions réalistes. Parmi tous les projets de contrôle de la