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pas ; je suis l’esprit » — Du romantisme ? Je ne
crois
pas. N’existent-elles point, ces puissances héroïques qui naissent de
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t la méfiance à l’égard des « grands hommes ». On
croit
volontiers, de nos jours, qu’une fédération ne peut se constituer que
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s qu’un ou plusieurs des membres de la fédération
crurent
le moment venu d’accaparer le pouvoir et d’imposer leur politique par
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Suisses se délivrèrent d’un tyran. Ils purent se
croire
libres un moment : mais le soleil fécond fit éclore du cadavre de l’o
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ans leur refus de s’ouvrir les uns aux autres, et
croyaient
pouvoir se borner à conclure des « concordats » limités, facilitant l
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able pour l’acceptation ou le rejet d’une loi. On
croit
reconnaître ici le système en vigueur dans un certain nombre d’États
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l’un des plus évolutionnistes de l’Europe. Il ne
croit
pas aux constructions ex nihilo, sur table rase. Son tempérament et s
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pulation. Les voyageurs qui traversent le pays la
croient
inexistante. Les grandes fortunes ne sont guère plus voyantes. Le lux
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lus grand entre les Suisses qu’ils ne semblent le
croire
eux-mêmes. Il pourrait être caractérisé par une tendance générale à p
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e, en réduction, d’université européenne. Il faut
croire
que le besoin ne s’en est pas fait sentir assez fortement pour surmon
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les différences entre eux et nous l’emportent, je
crois
, sur les ressemblances, et nous serions tentés, quant à nous, de les
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une image de l’avenir européen, même lorsqu’elle
croit
défendre simplement ses intérêts et son niveau de vie. Liée plus que