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in, je dis bien l’homme, en général, parce que je
crois
à l’unité finale du genre humain, quoi qu’il en soit de la question d
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odoxe moins par la négation de l’orthodoxie qu’il
croit
encore servir, que par son dépassement réalisé. Mais l’Orient n’a pas
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cidental, tournant le dos au soleil, en lequel il
croit
sans le voir, décide d’imiter Dieu le Créateur en œuvrant dans Sa cré
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nt des refus. Les formes fondamentales dont il se
croyait
sûr, telles que courage et fidélité, obéissance, sacrifice, ordre et
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n est-il de notre Occident ? Certes, l’Europe qui
croit
à l’absolue valeur de la personne dans chaque individu, n’en a pas mo
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radictoire, au fond, que le Grec rationaliste ait
cru
dans le Hasard, tandis que l’Hindou mystique, panthéiste, astrologue,
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as ici-bas de cité permanente. Il ne sait pas, il
croit
. Il n’a pas, il espère. Il ne voit pas, il obéit. Et sa route n’est p
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t la Foi des Apôtres », « Anathème à celui qui ne
croit
pas ainsi ! Chassez Eusèbe, qu’on le coupe en morceaux ! Il a divisé
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éduit à l’intérêt tous les motifs de l’âme, et ne
croit
à rien d’autre qu’à ses droits, cet individualiste mérite mieux que l
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n pur « retour » aux sources, et la Révolution se
croit
romaine, alors qu’elle inaugure le romantisme, qui à son tour se voud
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omme cela se fit encore au xve siècle —, mais je
crois
bien que l’Europe demeure le lieu du monde où l’on observe la plus fo
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. Relevons d’abord deux différences de fait. On a
cru
pouvoir comparer les chrétiens des catacombes à nos communistes plus
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es à la contradiction des idéaux qu’il n’ose plus
croire
et des pratiques dont il subit l’injure, exige une réponse brutale ou
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ir la personne invisible, mais si l’on refuse d’y
croire
sans preuves « documentées » (il y a pourtant les actes des conciles)
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t « byzantin » explique beaucoup plus qu’on ne le
croit
les conduites politiques et les façons de penser. 23. Le débat du co
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bsédante qu’au sein d’un monde qui avait appris à
croire
à la valeur irremplaçable d’un seul être. « Je pensais à toi dans mon
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t dans l’irréel, j’ai dit pourquoi. Mais ceux qui
croient
encore que ces révolutions auraient « objectivement » servi la libert
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souveraineté ». Pendant cent ans, l’Europe qui se
croit
rationnelle vivra sur cette absurdité fondamentale. En 1914, elle en
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sprit national est un dieu bien réel, et que l’on
croit
vraiment, puisqu’il peut exiger le sacrifice de la vie même des citoy
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même ardeur l’anime, le même élan de foi, mais il
croit
voir soudain le but tout proche : il le touche de ses mains, il l’emb
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: il le touche de ses mains, il l’embrasse, et il
croit
embrasser l’Absolu, parce que sa soif n’attendait rien de moins. Mais
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istianisme a laissé l’homme libre de pécher ou de
croire
au pardon. L’homme se révolte alors contre cette liberté radicale et
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annie. Passion, révolution, nation : certains ont
cru
que leur empire sur nos esprits mesurait ce qu’on appelle bien à tort
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gardent bien de toucher à l’idole, même s’ils n’y
croient
plus. « Ne mêlons pas, fût-ce une seconde, la personne grandiose de S
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té. Un professeur de Cambridge, au xviie siècle,
crut
pouvoir la préciser : l’homme avait été créé en 4004 avant J.-C., le
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presque toutes décrivent un temps cyclique. Elles
croient
aussi à la métempsycose, à l’astrologie et aux castes. Tout cela se t
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xception dans le monde antique. Ses Prophètes ont
cru
que Jahvé intervenait par de libres actions dans l’existence terrestr
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nséquent de scandale. (L’homme d’aujourd’hui, qui
croit
qu’il ne croit plus à rien, mime encore ce mouvement de la sagesse my
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ndale. (L’homme d’aujourd’hui, qui croit qu’il ne
croit
plus à rien, mime encore ce mouvement de la sagesse mythique, quand i
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ature du temps, n’est effectif que pour celui qui
croit
« que Dieu peut tout à tout instant », ainsi que l’écrit Kierkegaard.
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ersonnelle. Rien d’étonnant si l’homme, dès qu’il
croit
cette Histoire, se découvre impuissant devant elle et en elle : rien
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certaine et serait bonne. Mais encore fallait-il
croire
à l’Apocalypse. D’ici là, nul soutien que la foi. À ce risque du temp
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ni vraiment qu’on renie la personne : mais on ne
croit
plus, on n’ose plus croire qu’elle puisse répondre, c’est-à-dire être
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a personne : mais on ne croit plus, on n’ose plus
croire
qu’elle puisse répondre, c’est-à-dire être responsable. Derrière ce m
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et cela peut-être dès le xe siècle, s’il faut en
croire
les vieilles chroniques de l’Islande. Comment expliquer autrement l’a
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pas de conquérir une Amérique dont il n’a jamais
cru
qu’elle existât, mais de trouver une route vers l’Inde et le Cathay q
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trouver une route vers l’Inde et le Cathay qu’il
croyait
assez proches à l’Ouest, de convertir leur prince, qu’il croyait être
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roches à l’Ouest, de convertir leur prince, qu’il
croyait
être le Grand Khan, et de rapporter assez d’or pour payer une nouvell
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mpatissante qui me disait : Oh, sot, homme lent à
croire
et à servir ton Dieu, le Dieu de tous ! Qu’a-t-il fait de plus pour M
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océan, le Pacifique. Trouvant la Jamaïque, il se
croit
au Cathay. Il se trompe également d’un quart sur la longueur d’un deg
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de la superstition du « fait concret », ceux qui
croient
encore, sincèrement, que le vrai motif d’un acte est toujours le plus
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t pas encore pour permettre la science. Les Grecs
croyaient
à l’ordonnance cosmique, mais ils n’en retenaient pour vraie que la B
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e les mythes de l’âme et les cosmogonies que nous
croyons
observer ou calculer… Nous verrons tout à l’heure que cela n’affecte
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le principe d’indétermination de Heisenberg, ont
cru
pouvoir en déduire qu’il y avait de la liberté jusque dans la matière
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», au lieu que le médiéval se voyait obligé de «
croire
aveuglément » ce que lui imposaient des autorités usurpées et d’aille
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science, cela revient à dire qu’il a choisi de «
croire
» — non moins aveuglément que le médiéval64 — la science de la matièr
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fois dans le temps et dans l’espace — comme l’ont
cru
les atomistes grecs, puis Nicolas de Cuse et Giordano Bruno, et comme
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butons contre le mystère que cette science avait
cru
pouvoir éliminer. Le Cosmos tout entier se résout en un voile tissé d
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de ce noyau (le défaut de masse étant représenté,
croit
-on, par l’énergie de liaison des particules). D’autres incompatibles
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chair avec la seule sexualité ! 58. « Je ne puis
croire
que Dieu joue aux dés avec le monde », disait Einstein peu de temps a
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physique des quantas ne le sont du moderne qui ne
croit
qu’à la Science. 65. Cf. O. L. Reiser, « The Field theory of Matter
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’où « l’inadaptation » que notre esprit rationnel
croit
découvrir dans ce qu’il prend par erreur pour « technique » chez les
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t une partie de la parisienne, au xxe siècle, se
crurent
et furent dans une large mesure antireligieuses ou a-religieuses. Le
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plus de raisons qu’aucun autre siècle connu de se
croire
une époque décisive, époque du tout ou rien, du triomphe final ou de
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e final ou de la catastrophe sans remède. S’il le
croit
cependant, c’est qu’il a pris conscience du caractère ambivalent de t
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ient remettre en question les certitudes que l’on
croyait
acquises, d’autre part est le gage d’un progrès vers le vrai. Ainsi d
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hommes « qui ont cessé de chercher » et « qui se
croient
les détenteurs de la vérité absolue ». Il serait peut-être erroné d’e
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d’une vérité en soi : simplement, il se refuse à
croire
qu’un homme puisse vraiment y accéder. (L’Hindou le croit.) S’il est
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’un homme puisse vraiment y accéder. (L’Hindou le
croit
.) S’il est tenté de s’en persuader parfois, c’est en présence de cert
60
t de vue du mythe collectif : le peuple américain
croit
mieux au sien, mais le mythe des Soviets est mieux cru hors de l’URSS
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ieux au sien, mais le mythe des Soviets est mieux
cru
hors de l’URSS. Du point de vue de la personne enfin : l’Europe, en r
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s qu’un quart des continents alors connus. S’il a
cru
que c’était le monde, il s’est trompé. Mais cette erreur ne peut être
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ou digérer cette injustice, et même ceux qui n’y
croyaient
plus conservaient cependant les exigences morales du Décalogue et de
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aines. (En fait, il a « gagné » dès que l’homme y
croit
, depuis 2000 ans à jamais, pour chacun et pour tous, contre personne.
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l’Âme, vos valeurs sont matérialistes et vous ne
croyez
qu’à la technique. » On nous dit aujourd’hui : « Ne venez pas nous pa