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les théologiens redoutaient avant tout qu’on pût
croire
que l’Éros divinise sans la grâce, et peut conduire à des révélations
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, Hamlet ou Don Quichotte, mais n’hésite pas à se
croire
Don Juan s’il a le goût de la facilité et du changement ; ou Tristan
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pparents de nos rencontres, et les choix que nous
croyons
décider librement — on admet qu’il serait superflu de le démontrer un
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obéissent aux mythes, cependant que leurs auteurs
croyaient
s’abandonner à la pleine liberté de leur imagination, —j’en donnerai
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ésultante de leurs tensions, comme j’incline à le
croire
en tant qu’Occidental, soit dans cette vision purifiée dont nous parl
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lui qui demande une décision ou un pari : faut-il
croire
que la liberté ne puisse être conquise que par le détachement de nos
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e en elle, et en dépit de ce qu’elle veut être et
croit
qu’elle est. Son immaturité perverse me fascine. Le scandaleux héros
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science ? Certains épisodes du roman le donnent à
croire
, allusions aux péripéties et situations les plus typiques de la légen
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ent. (Inversion point par point, et que l’on peut
croire
délibérée, du récit de l’erreur « fatale » de Brangien.) Comme dans T
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averne de vices, comme beaucoup le prétendent. Je
crois
que l’histoire de la petite fille, et tous les autres exemples dont n
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contrecoup accidentel. Ils veulent brûler. Et ils
croient
découvrir, aux époques les plus différentes, que c’est l’état présent
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Dire : je t’aime, c’est faire une confusion. On
croit
aimer toi, cette personne qui a provoqué sa passion, et qu’on peut pr
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la même ! — À t’entendre, dit Agathe, il faudrait
croire
qu’on n’aime pas réellement la personne réelle et qu’on aime réelleme
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public interrogé devraient le porter, si l’on en
croit
l’enquête, vers une version américaine du « réalisme socialiste », d’
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vago était un acte politique, comme on a voulu le
croire
de part et d’autre. Sensible à la présence cachée d’une logique total
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nature de son double secret ; et pour cela faire
croire
à sa fiancée qu’il ne l’aime plus. On sait la comédie que Kierkegaard
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, il a voulu prendre sur lui tout le drame, et il
croit
y avoir réussi, puisqu’il peut écrire, non sans amertume : « Elle a c
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ofesseur Martensen, prononçant son éloge funèbre,
crut
devoir saluer sa mémoire comme celle d’un « vrai témoin de la vérité
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ns une incertitude inévitable par l’appel qu’il a
cru
entendre. Et son incertitude n’est pas le fait d’un manque d’informat
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désigner la foi et sa nécessité. On ne peut que «
croire
» en Dieu, et l’on ne peut que « croire » une vocation, celle d’un au
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eut que « croire » en Dieu, et l’on ne peut que «
croire
» une vocation, celle d’un autre, mais aussi et d’abord celle que l’o
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’un autre, mais aussi et d’abord celle que l’on «
croit
» avoir reçue soi-même. Ainsi l’incertitude est objective dans la mes
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ussi, Don Juan serait le contraire de ce que l’on
croit
, il souffrirait d’une anxiété secrète déjà voisine de l’impuissance.
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ion de l’esprit, et non pas comme nous aimions le
croire
une exultation de l’instinct, tout porte à supposer que cette passion
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is par le triomphe ardent d’un autre, et qui déjà
croient
pouvoir abuser de ses victimes. Mille et trois vérités se sont rendue
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es, ou bien encore l’amour. Donc, tandis que nous
croyons
nous plaindre de la violence d’un instinct, c’est au fond un instinct
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e chemin de ruine et de déception, de sorte qu’il
croit
entendre la voix la plus secrète des choses qui, du fond de l’abîme,
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sophe, en tant qu’amant de la « Sagesse », qui se
croit
devenu Don Juan, et qui se définit comme tel ! Les philosophes de l’a
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d est le monde Et plus profond que le jour ne l’a
cru
. Profonde est sa douleur — Mais la joie plus profonde encore que la p
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ngement, et qu’il n’a jamais souhaité mieux. « Le
croire
malheureux parce qu’il va de l’une à l’autre, c’est le croire malheur
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ureux parce qu’il va de l’une à l’autre, c’est le
croire
malheureux parce qu’il n’atteint pas un but qu’il ne poursuit pas »,
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Si peu sérieux que cela puisse vous paraître, je
crois
que le totalitarisme est un virus, et si vous l’attrapez, vous n’y po
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s l’attrapez, vous n’y pourrez plus rien. » Je ne
croyais
pas si bien dire55. La liberté. — Sur les premières mesures du Menue
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bstraite au moment de rejoindre enfin ce que l’on
croyait
son origine concrète, et qui lui échappe. Point d’amour pour Don Juan
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voilées à cette transformation physique. Il faut
croire
que mon hypothèse se lisait entre les lignes, néanmoins, puisque Eugè
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dit-il, c’est inquiétant… Cela me ferait presque
croire
à la Providence !… Mais dites-moi, quand on saura que vous habitez ic
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otestant, pour lui, c’est l’opposant (comme on le
croit
généralement en France). Les gênes fécondes qu’il demandait jadis qu’
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, il a voulu disjoindre l’amour et le plaisir. Il
croyait
que « l’amour hétérosexuel » était d’autant plus pur que rien de char
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si, et les conséquences… J’ai été assez bête pour
croire
cela ! Il ne faut jamais croire ce qu’elles nous disent… ». Il a pris
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é assez bête pour croire cela ! Il ne faut jamais
croire
ce qu’elles nous disent… ». Il a pris une expression angoissée et cri
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refoulé chez les uns ; et chez les autres résolu,
croient
-ils. Je ne dis pas qu’il torturait Gide, hors quelques crises dont no
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xpressément. Mais comment définir un saint qui ne
croit
pas ? Un saint privé de foi autant que de religion, ni chrétien ni hi
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ées où il doutait de l’existence de Dieu. Mais il
croyait
à l’homme individuel, et cette croyance est née de la synthèse du chr
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s », dit l’Écriture : si l’on est chrétien, qu’on
croie
cela, laissant aux incroyants le droit de mieux savoir. Et qu’est-ce
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, ne sera-t-il pas celui qui osera dire : « Je ne
crois
pas ! » quand l’État contre l’homme invoquera les nécessités de l’His
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outes sur la validité des conclusions que j’avais
cru
pouvoir tirer de mes entretiens avec Gide, touchant sa vie intime, se
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était son âme que j’aimais ; et cette âme, je n’y
croyais
pas. Je ne crois pas à l’âme séparée du corps78. » (Comprenons qu’il
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’aimais ; et cette âme, je n’y croyais pas. Je ne
crois
pas à l’âme séparée du corps78. » (Comprenons qu’il ne croyait plus à
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l’âme séparée du corps78. » (Comprenons qu’il ne
croyait
plus à l’esprit distinct, personnel, qui sera sauvé ou détruit après
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lui-même : — c’était en ses deux âmes qu’il avait
cru
, et ses deux âmes ne l’aimaient plus. Je parle ici du Gide achevé, éq
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a rejoint, mais par sa vie. 59. — « Vous allez
croire
que je suis un obsédé, me dit-il en riant, mais vos troubadours, je n
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tentais de décrire — dans le premier article, je
crois
bien, publié en France sur Kassner — « l’acuité lente de la réflexion
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litaire qui garde ses distances… » Finalement, je
crois
bien que Kassner est à peu près le seul homme que j’aie connu dont je
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? Il ajoute d’ailleurs aussitôt qu’on ne saurait
croire
un seul instant qu’il ait jamais voulu donner un enseignement bouddhi
55
e la grandeur humaine, traduction anonyme, que je
crois
due aux soins conjugués de Bernard Groethuysen et de Jean Paulhan. 8
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eux et nous ? Entre cela qu’ils pensent que nous
croyons
lorsque nous affirmons le moi réel, et cela que nous pensons qu’ils c
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mons le moi réel, et cela que nous pensons qu’ils
croient
en le niant ? Nous avancerons peut-être un peu en cherchant à nous re
58
-même. ⁂ Les différences ne sont donc pas où l’on
croyait
, ne sont jamais exactement ce que l’on croyait. Si nous souhaitons pr
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on croyait, ne sont jamais exactement ce que l’on
croyait
. Si nous souhaitons préciser leur nature, c’est dans les notions de l
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ant, singulier, plus grand le risque. Ce que nous
croyons
aimer en elle, est-ce elle-même ou l’image de notre ange ? Ce que nou
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même ou l’image de notre ange ? Ce que nous avons
cru
voir en elle, et que nous déifions peut-être à ses dépens, est-ce not
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s bien distinctes. Tu ne vois pas la femme que tu
crois
aimer. — Quand je saurai aimer le Soi en elle, je ne serai plus moi,
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la thermodynamique. L’autre moitié de l’humanité
croit
dur comme fer à la réalité tangible, insuffisante, pleine de mystères
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malheureuse des origines et des fins de ce qu’ils
croient
, bien qu’ils en vivent plus ou moins bien, et même qu’ils meurent par
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que « l’enfer c’est les autres » : c’est qu’il se
croit
inacceptable et se voudrait (inconsciemment) anéanti. Nul ne voit la
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te). Mais s’il précède le désir, dit physique, je
crois
bien que l’amour émotif animique n’apparaît guère sans que l’ait évei
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en être allés jusqu’à le matérialiser, si l’on en
croit
les récits de vies d’anachorètes. À leur intention, je me répète. « F
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enant, des « ailleurs » dont les siècles derniers
croyaient
avoir banni jusqu’à la possibilité : elle les calcule exactement. Que
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trop de raccourcis, et qu’on trouvera !) Mais je
crois
bien n’avoir jamais douté de tout cela, qu’en vertu et au nom de l’Am
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, parce qu’elle se sentait pardonnée et qu’elle a
cru
à mon pardon. Jésus, fatigué, s’arrête au bord d’un puits. Une femm
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tions de l’Évangile sur l’amour. Je n’ai omis, je
crois
, que les développements de Jean sur l’amour divin (aux chapitres 14,
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la vérité en acte (et heureux seront ceux qui La
croient
) dans l’objurgation pathétique, tandis que l’indignation morale et le
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t qu’une chose n’est impure que pour celui qui la
croit
telle » (Rom., XII, 14). « Tout est permis, mais tout n’édifie pas »…
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issez et multipliez ! », nombre de bons chrétiens
croient
encore aujourd’hui que la limitation volontaire des naissances est un
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nnaître le prochain et donc l’aimer. Mais si l’on
croit
à la personne on croit aussi à l’absolue nécessité de maîtriser l’ind
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donc l’aimer. Mais si l’on croit à la personne on
croit
aussi à l’absolue nécessité de maîtriser l’individu, qui est son supp