1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Préface
1 que dont je suis convaincu et voudrais bien faire croire que je la décris. ⁂ Mais ainsi l’on peint un portrait. Style-informat
2 les révèlent : car on ne sait finalement ce qu’on croit pour de vrai qu’en voyant ce qu’on fait pour de bon. Aussi loin de l’
3 ette espèce de dire sans art dont un chacun s’est cru capable, de tout temps, sous prétexte qu’il a vécu, ne m’intéressent.
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Le sentiment de l’Europe centrale
4 ent confus d’exil et de plaisir dont souvent j’ai cru distinguer la contagion dans le regard de mes voisins. Ainsi d’autres
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Châteaux en Prusse
5 . Dresser des étalons en liberté, et les monter à cru . Jouer à football avec les hérissons du parc. Capturer des canards sa
6 élivrés de la grande bourgeoisie, de ces gens qui croient devoir, ou se devoir. De ces gens grossièrement distingués qui ne vou
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais c…
7 tôt des règles du jeu, et personne n’a l’idée d’y croire . Le pire mensonge est dans la vie réputée pratique, parce qu’il n’y e
8 gris. Une corde de violon saute dans sa boîte. Je crois que dans ma tête aussi, des choses obscures se détendent par à-coups.
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
9 dresse pour tous les possibles, qu’on appelle, je crois bien, jeunesse… Je me suis endormi dans une grande maison calme aux v
10 dant, mes regards errant sur une bibliothèque, je crois y trouver mon salut : « Peter Schlemihl, et vous, A. O. Barnabooth, v
11 reil est par là même extraordinaire. Celui qui ne croit pas à la vertu des noms reste prisonnier de ses sens ; mais celui-là
12 de la romance à mon oreille d’un violoneux qui me croit triste. Ils l’ont amené du fond d’une Inde. Ils l’ont égaré, comme il
13 eais dans les eaux fades du Balaton. Ces eaux, je crois , s’en vont à la mer Noire, et je n’en connais pas les fées, c’est pou
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — La tour de Hölderlin
14 n errant loin d’elle (dans la région de Bordeaux, croit -on) est frappé d’insolation ; sa folie d’un coup l’envahit. C’est une
15 èvre, — cette semaine de leur jeunesse où ils ont cru pressentir de grandes choses généreuses autour d’eux… Cela s’oublie.
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
16 une fille Aurore a surpris la licorne pure… » (Je croyais voir un éclair blanc sous la futaie.) J’avançais à travers une nature
17 , faiblement, vers le cœur profond du bois. Et je croyais m’enfoncer et me perdre dans le silence d’une mémoire bienheureuse.
18 udra s’y remettre. Mais ici je m’adonne aux seuls crus germaniques. J’ai trouvé Swedenborg et Paracelse dans l’armoire sculp
19 — Paracelse et Swedenborg s’accorderaient, je le crois , pour répondre. L’homme est un point de vue central et médiateur entr
20 son magazine, et me voit comme au cinéma. Moi, je crois entendre Gretchen (dans la scène du jardin, du premier Faust. Presque
21 a oublié la clef de l’armoire aux confitures. (Je crois qu’il y a dans cette armoire un cordial tout indiqué en l’occurrence.
22 et lorsque mes paupières cédaient au sommeil, je croyais qu’elle était un arbre, ou bien une prairie. (Je suis rentré sans éve
23 ds dans le bourg, et le père Reinecke refusait de croire à mes histoires. Soudain j’ai dit : « Voilà que ça me prend, tout jus
24 rien faire : c’est que depuis quelques jours, je crois , oui je crois bien que je sens la vie tout le temps… 15 juillet 19
25 c’est que depuis quelques jours, je crois, oui je crois bien que je sens la vie tout le temps… 15 juillet 1929 Le père
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
26 rouve une assez longue lettre de Jean Paulhan : Croyez -vous qu’il soit prudent, ingénieux ou sage de se mettre à dix-huit po
27 nclure ? Cela pourrait être assez intéressant, je crois , peut-être assez grave. Oui, mais je vis en plein chantier. Je comme
28 deux autres groupes. Ma position, que l’on eût pu croire « à mi-chemin » entre Esprit et L’Ordre nouveau , était en réalité
29 on doctrinale peut se définir simplement. Les uns croient , avec Marx, à la réalité d’une dialectique ternaire ; ils placent leu
30 sont les faits » comme on voudrait nous le faire croire . Une révolution n’agit pas dans le vide, mais contre quelque chose :
31 n ne voit pas où l’acte peut s’y insérer. Comment croire que l’esprit puisse agir sur les faits autrement que par une suite de
32 commence à se savoir. Ils promettent du pain, et croient ainsi triompher à la fois des bourgeois, et de la vérité humaine de n
33 Il faut savoir entendre ce mutisme formidable. Je crois que seule la foi peut en donner jusqu’au bout le courage. Je parle de
34 nt aux révolutionnaires qui ont souci de l’homme, croient à l’Esprit, et que les porte-paroles du stalinisme insultent en 1932
35 nt, ceux qui enfin se voulaient (et sans doute se croyaient ) seuls disposés « dans le sens de l’Histoire », quand nous tentions d
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Préambule
36 jacassent dans leur patois rapide et monotone. Je crois que je me suis endormi un moment. Nous approchons du dernier village.
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
37 s’agissait, dans ces articles, de ce que les gens croient être actuel, ou sont censés croire actuel, dans la littérature ou les
38 que les gens croient être actuel, ou sont censés croire actuel, dans la littérature ou les idées. C’est cela qui paye, et qui
39 Voilà l’espèce d’hommes français que je voudrais croire la plus authentique, et la plus digne d’incarner le concept de França
40 meurt pas de faim dans nos pays », dit-on, et je crois bien que je l’ai dit quelquefois. Mais il y a aussi des exceptions, d
41 son fils pourrait venir aussi voir la machine. Je crois bien que sans cette machine, je n’arriverais jamais à leur prouver qu
42 bien tranchées, que ces journaux leur servent. Je crois qu’ils n’y pensent même pas. Peut-être que la discussion annoncée apr
43 mon opinion, ou si elle peut vous être utile… je crois que vous êtes encore trop compliqué pour ce public. Il me semble qu’o
44 r monsieur. Mais c’est plus difficile que vous ne croyez . Il faut que je vous dise que c’est la première fois que je parle ici
45 te on verra si on peut aller plus loin. — Mais ne croyez -vous pas qu’on pourrait gagner leur confiance en leur parlant plus fa
46 nt six ans la même chose, ils vous remercient, on croit qu’ils ont compris, et puis un beau jour on s’aperçoit que… rien, rie
47 e 1933 Derrière la même pile d’assiettes où je crois avoir déjà dit que j’avais trouvé deux ouvrages traitant de mon île,
48 avait pas l’idée de se poser ; et c’est là qu’ils croient voir leur astuce. Astuces, petites secousses, grandes secousses, indi
49 pinion de mon voisin après la conférence, j’ai pu croire que c’était l’opinion d’un nigaud ; mais non, c’est celle d’un clerc
50 l ne peut pas le faire. Et de plus, il est seul à croire qu’il doit le faire. J’imagine qu’il doit apparaître, aux yeux des ha
51 éconnu. Peut-être alors y en a-t-il plus qu’on ne croit … Je viens de regarder pendant un bon moment les consommateurs attablé
52 du chômeur, soit que, bourgeois, ils refusent de croire à la nécessité organique et permanente de sa condition dans l’ordre c
53 out, pour désigner un type un peu gâteux. Mais je crois plutôt que vous vous payez ma tête. » Ce qui renforce cette impressio
54 rpassant finalement mes ennuis matériels. De là à croire que je ne suis qu’un amateur, ou que je pose au prolétaire, il n’y a
55 de grandeurs inatteintes ? Serait-ce donc que je crois réellement à la Providence ? Beaucoup de philosophes contemporains di
56 puissance ! La force est calme. Et il me plaît de croire qu’elle s’ignore. Je distingue clairement ceci : il y a une immense l
57 leurs défis ou leurs succès — prouvent qu’ils n’y croient pas totalement. Ils demandent « confirmation » — au sens étymologique
58 spéciales des gens d’ici, j’ai hésité longtemps à croire que la raison en était réellement aussi simple. Je connais tout de mê
59 rop de journaux, ne lit que cela, et finit par se croire « le Peuple » tel que l’imaginent les bourgeois et leurs journalistes
60 es, soupes, fruits de mer, seiches et poisson, je crois que c’est à peu près tout), mais pourquoi vivraient-ils autrement ? B
61 ancs, que leurs fils iront perdre à la ville : je crois cependant que la proportion des fous est moindre ici que sur le conti
62 et aux politiciens. Il faut vivre à Paris pour y croire . Réveillez ce peuple, il sera peut-être capable de grandes choses — c
63 car il est plus « heureux » que vous. Il faudrait croire fanatiquement à une vérité absolue, qui vaille mieux que la paix et l
64 État faible, dont le centre est lointain, qui ne croit à rien, et qui par suite ne peut rien exiger de sérieux… — Mais il y
65 . Toutes choses que l’on aime surtout parce qu’on croit qu’il faut les aimer, ou parce qu’on n’a pas d’autres goûts que ceux
66 entendre louer à l’église ou dans les livres. On croit que pauvreté est vice, et c’est même justement parce qu’on le croit q
67 est vice, et c’est même justement parce qu’on le croit qu’on répète le proverbe qui dit le contraire. Je pense que la vraie
68 . (Ne disons rien des hypocrites et des naïfs qui croient que louer « l’esprit de pauvreté » dispense de supprimer les facteurs
69 l’esprit de pauvreté n’est-il donné qu’à ceux qui croient à autre chose qu’à leur vie, à autre chose qu’à leur succès, ou à leu
70 Le but concret de la révolution économique que je crois moralement nécessaire, et d’ailleurs techniquement possible, c’est d’
71 s d’observations nouvelles sur la Province, et je crois d’autant plus utile de les consigner qu’elles modifient sensiblement
72 s, et sans vous, où irions-nous donc, nous qui ne croyons plus aux curés ! — Comptez, Monsieur, lui dis-je, qu’un écrivain a bi
73 sive, deux choses qui compliquent fort la vie, je crois  ; ou bien l’on écrit des choses intelligentes, et c’est encore l’aveu
74 des dictateurs, des milliardaires ou des saints. Croyez -moi, ce que nous vous donnons, c’est justement ce qui nous manque, et
75 iment là-bas aussi bien que j’avais pu le laisser croire  ; si ce n’était pas encore un de ces régimes de dictature ; si les pa
76 e langue large, utile et humaine… Auparavant, ils croyaient comme les autres que c’était plutôt ridicule. Mais il paraît que ça v
77 d’avance, que nous avons vécu depuis janvier, je crois que j’avais omis de le noter jusqu’ici.) 2 avril 1934 Voilà l’î
78 du seul contact des choses, par les mains ? On le croirait à voir l’amaigrissement de la pensée des clercs aux mains débiles qui
79 J’ai retrouvé dans Montaigne ce passage dont je croyais bien me souvenir qu’il allait à peu près dans le sens de ce que j’ai
80 ais il faut que je vous mange. Dure nécessité, et croyez que cela me fend le cœur ! » Voilà la dernière trace de la conscience
81 s’en doutent pas, ils l’ont naturellement, et ne croiraient même pas qu’ils l’exigent… Mais pour peu qu’on s’en soit aperçu, il n
82 pied ni patte, et n’écrivais plus à personne. Je crois à la valeur d’appel de l’absence, ou plutôt du retrait. (Il ne faut p
83 érant vient me chercher. Notre affaire réglée, il croit devoir s’excuser de m’avoir fait passer à côté tout à l’heure. « Vous
84 s devenu tout doucement amoureux de ma vie, et je crois bien que c’est un penchant qu’elle agrée. Non point qu’elle me paye e
85 du destin, comme qui dirait au coin d’un bois. Je crois que le réel est à portée de la main, et n’est que là. Alors il s’agit
86 lement. Ce n’est pas que je fuie les risques. Je crois avoir fait bon ménage avec celui qui m’attendait ici. Mais le risque
87 la manière des amateurs de vie intense, trahit je crois d’assez banales complaisances. Et le destin répond à ces défis, fusse
88 disons « le roman » bourgeois pour simplifier, on croirait que les hommes ne peuvent plus arriver à se connaître, tels qu’ils so
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
89 que — il avait l’air furieux, cet air qu’on a, je crois , très facilement vers 18 ans, — furieux contre le monde, contre soi-m
90 ais de l’anti-intellectualisme : elle indique, je crois , la part de vérité qu’il peut y avoir dans cette réaction déplorable.
91 écouverts, un foulard noir sur les épaules, et je crois bien sa blouse noire aussi. Elle me dit qu’elle a été assez mal. On d
92 plus toucher à la viande, pensez ! Il ne faut pas croire que la viande soit un si bon remède comme on le dit. Je lui ai fait d
93 de dire en constatant le mal : « Voyez-vous ! je croyais la tenir cette assiette ! » De telle manière qu’on entend bien que c’
94 st ainsi dans tout, et qu’on aurait grand tort de croire que rien au monde dépend de nous. Ceci vaut pour les femmes, qui sont
95 rs des maisons est en ruine, — tout le centre. On croirait une ville bombardée. 2300 habitants. Cent personnes au culte. Dans la
96 L’autre jour, dans l’autocar, une femme dont j’ai cru comprendre qu’elle tient un petit hôtel à Saint-Jean-du-Gard, expliqu
97 qu’ils ont l’air d’être, ou mieux pour ce qu’ils croient devoir se donner l’air d’être ou de n’être pas. Comme si le fin du fi
98 la presse, par les partis et par le cinéma. Mais croyez -vous vraiment que mon bagnolard, mon lecteur enthousiaste de Clocheme
99 ste de Clochemerle, grand roman de la pissotière, croyez -vous que cet homme tout de même ne disait pas lui aussi « Aidez-moi !
100 résume le débat : « En somme, dit-il, si nous ne croyons pas en Dieu, nous autres, ce serait que nous sommes trop orgueilleux 
101 rxisme ? — Ils essaient ; peut-être plus qu’on ne croirait . J’en connais plusieurs qui lisent des brochures de vulgarisation de
102 honte, c’est qu’il ne craint pas Dieu, mais qu’il croit au jugement des incroyants, tout en s’imaginant qu’il n’est pas un de
103 ir le croyant véritable : celui qui sait qu’il ne croit pas aux dieux du monde, et qui le prouve. Comment le prouve-t-il ? To
104 r de retrouver les choses qui vous résistent. (Je crois que Ramuz en a parlé, et de son amour pour les feux qui prennent mal,
105 gnent presque rien. (Lui, par exemple, si je l’en crois , n’a guère vendu depuis un mois que pour 50 francs de légumes. Or, la
106 ge du destinataire ». Eh bien, qu’est-ce que vous croyez  ? Réponse dans les quatre jours ! ah, ils sont comme ça ! Mais voilà
107 ec ses enfants pour des questions d’argent, on ne croit plus ni à Dieu ni à diable et à peine à la politique, l’hiver est « p
108 i courante : il a la veine. Mais notre jacobin ne croit à la Raison et à la Science, mère du Progrès, que dans la mesure où c
109 e Casanova que le prince de Ligne écrit : « Il ne croit à rien excepté ce qui est le moins croyable, étant superstitieux sur
110 est un hors-classe, un être à part, auquel on ne croit pas. (D’où sans doute l’angoisse qui pousse tant d’écrivains à gagner
111 la signifie qu’elle est plus importante que je ne croyais  ? Qu’il y a quelque chose de sérieux à faire là-bas ? Je vais m’y met
112 je vois que je mentirais si j’écrivais que je n’y crois pas. Superstition ! Je m’étonne de ce que ce « reproche », que je me
113 l’instant où l’on découvre que tous les autres en croient autant, que ces autres cessent d’être une menace, une masse abstraite
114 se déshumanise rapidement parce qu’il cesse de se croire des droits « irrationnels » et immédiats contre l’État. Le sens de la
115 ui les limitaient normalement. L’homme cessant de croire à sa loi — à ses superstitions incomparables — se met à croire de la
116 oi — à ses superstitions incomparables — se met à croire de la même manière aux lois et aux pouvoirs qu’il aurait dû combattre
117 lui dis que j’invente mon histoire ? — Il ne vous croira pas, vous ne savez pas mentir. — Mais pourquoi n’aime-t-on pas ce qui
118 tique et excitant que mon titre pourrait le faire croire . L’intéressant, à mon point de vue, c’est de montrer une fois que c’e
119 plus souvent dans un langage conventionnel qu’il croit de mise, s’adressant à un écrivain. Ou bien il se répand en confidenc
120 clame la vieillesse. Notre opinion publique, à en croire les journaux, est actuellement dominée par le souci des élections aca
121 l’expression d’un seul et même événement.) Si je crois à la Résurrection et au don actuel du Christ dans la foi, certifié et
122 ar les signes visibles du pain et du vin, je dois croire identiquement que c’est là le centre vivant de toute réalité réelle s
123 ant de toute réalité réelle sur la terre. Je dois croire qu’à cet événement central doivent se rapporter toutes nos pensées, t
124 nière de s’exprimer qui en dit plus long qu’on ne croirait . « J’ai mes brouillards et mon beau temps au-dedans de moi », note Pa
125 aine d’une société qu’ils sont encore les seuls à croire « chrétienne » —, il faut bien dire que le parti communiste se moque
126 e principe de la guérison que j’attends. Je n’ose croire qu’il me soit bien utile de seulement le savoir… Si j’étais sûr que l
127 sûr que cette permanence de nos maux. Non que je croie à un « Progrès » réel possible. Mais je crois à une décadence certain
128 je croie à un « Progrès » réel possible. Mais je crois à une décadence certaine dès que nous relâchons notre effort vers un
129 ait, pensions-nous, tout leur logis — nous avions cru comprendre que les autres pièces étaient vides ou ne servaient que de
130 concevoir qu’on puisse même s’étonner. Et ne pas croire , surtout, qu’il s’agit là de « préjugés », comme disent les jeunes pe
131 1935 Comme l’année dernière, à la même date je crois , me voici au bout de mon rouleau. Impécuniosité cyclique. Les dieux l
132  : « Épicerie et spécialiste. » — L’auteur paraît croire à un rapprochement absurde. Il fait erreur. Nous sommes dans le Midi,
133 ntre le christianisme. « Ils prétendent qu’ils ne croient qu’à un seul Dieu, s’écriait l’orateur, et ils adorent la Trinité ! I
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
134 ux. Et s’ils chantent faux, c’est parce qu’ils se croiraient déshonorés de chanter juste, comme aussi de marcher au pas. La dignit
135 capitalisme et de l’ordre bourgeois (quand ils y croyaient encore). Le Progrès, les Valeurs spirituelles, cela couvrait toute l’
136 lace. Je le sais et c’est plus grave qu’ils ne le croient . L’ennui dans le monde actuel, c’est un de ces derniers signes, une d
137 ien ce qu’ils disent à travers les paroles qu’ils croient dire ; essaie de les comprendre quand ils se plaignent ou quand ils r
13 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Intermède
138 régime m’apparaissait meilleur que je ne l’avais cru , je me ferais un devoir de le dire et publier ; mais qu’en revanche,
14 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Avertissement
139 aux gestes qui ne sont ni tout à fait ce que l’on croyait , ni exactement le contraire. Et il se flatte d’atteindre ainsi, mais
15 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
140 ment pour la puissance de sa race, mais celui qui croit humblement jusqu’à la mort. Le Christ n’est pas mort en héros, mais e
141 rnative. De fait, ces « possédants » n’ont jamais cru au régime de Weimar. Il n’y a sans doute pas en Europe de classe plus
142 on peut leur parler sans relever le menton… J’ai cru pouvoir déduire des propos de ce petit patron, et de quelques autres,
143 le régime est beaucoup plus à gauche qu’on ne le croit en France, et un peu moins qu’on ne le croit chez les bourgeois allem
144 e le croit en France, et un peu moins qu’on ne le croit chez les bourgeois allemands. Mais sans doute une réponse exacte ne s
145 ssages : Il fut un temps en Allemagne où l’on se croyait tout permis, et nous pensons avec un doux ricanement à cette époque w
146 me complètement démoli, un temps. On ne peut plus croire à rien. » Maintenant il est disciple de Nicolaï Hartmann : la volonté
147 champion des vertus germaniques s’écrie : « Je ne crois qu’à un Dieu qui sauve l’honneur de mon peuple ! » Le village enfin d
148 ire ! Lui. — Eh bien, et maintenant ? Moi. — Je crois maintenant que c’est plus grave. Une chose me frappe : ce mot Kampf,
149  Mais il n’y avait aussi que des Français pour le croire . Et cela ne gênait pas beaucoup le Comité des forges. Parlons sérieus
150 s encore disciple de Rousseau plus que vous ne le croyez  ! Dans la réalité humaine, l’exaltation des différences aboutit à la
151 me avant, sauf qu’on ne tue plus dans la rue. (Je crois que c’est cela que les bonnes gens baptisent « l’ordre ».) Ils n’ont
152 tre. Alors il n’y a plus de prétextes. Ou bien tu crois , ou bien tu te révoltes. — Et je vois que les seuls qui résistent son
153 gnon, le dramaturge suisse allemand L… : — Vous y croyez , vous, à l’âme collective ? Est-ce que ce n’est pas une formule grand
154 t cela qu’on doit appeler l’horreur sacrée. Je me croyais à un meeting de masses, à quelque manifestation politique. Mais c’est
155 itlérien ! C’est que les hommes de notre temps ne croient pas au jugement de l’esprit mais seulement au frisson des tripes. N’a
156 vaillac, parce que sa mission le protège. Il faut croire un homme qui dit cela. Qu’il soit un instrument de la Providence comm
157 ronie machinée par la Providence : « Ah ! vous ne croyez plus au mystère ? Eh bien, je pose ce fait dans votre histoire, expli
158 ’ordre » à tout prix, au prix même de l’humain… À croire que ceux-ci créent celle-là… Mais ce serait trop beau dans le genre é
159 x que M. Sarraut. Je ne dis pas cela, comme on le croirait , par souci d’impartialité. Un général qui étudie le terrain de sa bat
160 ale-socialiste. Je dis ceci pour les Français qui croient connaître « leur » Révolution, ou qui regrettent qu’elle ait été trah
161 raties, que la grande majorité du peuple allemand croit cela, et vit dans cette croyance. Et ensuite, mais ensuite seulement,
162 regardons l’Allemagne ou l’URSS du dehors ; nous croyons que tous ceux qui y vivent sont affectés d’un signe de haine ou d’app
163 l’oublier. Aux débuts de l’automobile, qui aurait cru qu’en une vingtaine d’années les hommes seraient capables de conduire
164 rades du Parti seront désillusionnés, qui avaient cru mener un combat purement politique. Ils auront à se décider ! Certain
165 socialiste. Et il se peut que les chefs nazis le croient vraiment63. (De même qu’ils croient qu’en enfermant Niemöller ils aba
166 hefs nazis le croient vraiment63. (De même qu’ils croient qu’en enfermant Niemöller ils abattront la résistance des chrétiens :
167 raidie dans un orgueil qu’on lui apprend, qu’elle croit viril (comme ces grandes bottes tout de même embarrassantes quand on
168 tiquer la « religion » des autres ? Il vaut mieux croire d’une foi plus vraie, et le prouver. Les faux dieux font de faux mira
16 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Conclusions
169 l’un ni l’autre, mais il serait un peu stupide de croire encore qu’on puisse choisir, qu’il soit intéressant de choisir entre
170 t comme le nôtre est irrationnelle. Nous voulions croire à quelque chose, nous voulions vivre pour quelque chose. Nous avons é
171 s à celui qui nous apportait cette possibilité de croire . Le christianisme, probablement par la faute de ses ministres, ne sat
172 isfaisait plus depuis bien longtemps au besoin de croire de la majorité du peuple. Nous voulons croire à la mission du peuple
173 de croire de la majorité du peuple. Nous voulons croire à la mission du peuple allemand. Nous voulons croire à l’immortalité
174 ire à la mission du peuple allemand. Nous voulons croire à l’immortalité du peuple (un arbre dont nous ne sommes que les feuil
175 aque génération) et peut-être réussirons-nous à y croire . » Ruine des croyances communes, carence du christianisme organisé, a
176 nouvelles raisons de vivre, volonté angoissée de croire à la première qui se présente — fût-elle aussi invraisemblable que « 
177 unisme. » C’est ainsi que beaucoup de braves gens croient trouver un terrain d’entente avec les dictatures qu’ils condamnent en
178 i, réellement, il faut une sainte simplicité pour croire encore qu’on puisse détacher telle ou telle mesure prise par le régim
179 taché sous peine de perdre toute espèce de sens ! Croit -on que l’ordre social qu’on admire en Allemagne puisse être obtenu à
180 une foi qui ne soit pas cette volonté anxieuse de croire à la Nation… Le seul problème pratique, sérieux, urgent et réellement
17 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
181 jugement dont on n’eût pas à rougir tôt après, je crus y parvenir par l’artifice d’une espèce d’objectivité anticipée : d’où
182 ts événements y ont beaucoup aidé. Aujourd’hui je crois pouvoir dire que le système est assez simple, et qu’il consiste à peu
183 s le mot ? Non pas ce qu’un vain puriste pourrait croire , non pas ce qui serait indispensable pour préserver les Allemands de
184 s aux yeux de l’esprit. Elle ne demande pas : que crois -tu ? qu’espères-tu ? mais elle demande seulement : quels sont tes mor
185 ticisme résigné des « réalistes », qui ne peuvent croire le rationnel réalisable. En somme, ils ont raison dans l’état actuel
186 Je demandais qu’elles retrouvent une foi… On a pu croire que j’appelais à la rescousse je ne sais quelle « mystique démocratiq
187 re de les en délivrer. Il se peut — et même je le crois  — que la seule tâche vraiment urgente soit d’éduquer le genre humain,
188 tres, comme on naît seul, comme on meurt seul. Je crois qu’en dehors de cette foi, il n’est pas d’hommes qui puissent se vant
18 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
189 t lorsqu’il se livrait à l’Homme fort qu’il avait cru voir en Doriot : il ne faisait rien de plus, mais avec moins de zèle
19 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
190 ités. C’est en cela qu’il est utopique. Nous n’en croyons pas moins qu’il aurait les plus fortes chances de succès si des homme
191 j’ai tout semé comme d’habitude, et on verra ! — Croyez -vous donc qu’ils vous laisseront tranquilles, les fascistes, si c’est
192 ra là, il sera temps d’y penser. » C’est qu’il ne croit pas à la guerre. Un second : « Comment penser à autre chose qu’à cett
193 ne point se laisser surprendre. » C’est qu’il ne croit plus à la paix. Tous les deux ont de bonnes raisons. Car il est vrai
194 ui ne s’en montrent que plus « durs ». Cet excité croit -il vraiment à ses idées ? — Je pense bien, me dit-on. Il n’hésiterait
195 er. Après tout, nous ne sommes pas les premiers à croire que notre époque est l’époque même de la crise. S’il est juste et sal
196 on du Progrès ? Je songe à la colombe de Kant qui croyait voler mieux dans le vide… L’homme n’est pas fait pour vivre sans mena
197 s, c’est ce qui rend sa perte insupportable à qui croyait le posséder. Nos haines… Pourquoi la haine, par exemple, de tel régim
198 mois ? Serait-ce à cause de la menace ? Je ne le crois pas. S’il n’y avait pas un bien, dans ce régime, un bien que nous avo
199 e, et l’entretien de son attente ardente ? Si j’y croyais vraiment, sans cesse, je serais heureux sans cesse et en tout lieu !
200 Eh quoi ! suffisait-il d’y penser ? Non, mais d’y croire . « Si tu crois, tu vivras. » 71. Par Gisèle Freund. 72. Suppressi
201 ait-il d’y penser ? Non, mais d’y croire. « Si tu crois , tu vivras. » 71. Par Gisèle Freund. 72. Suppression : « Ainsi l’
202 u’une troupe désordonnée, incapable — du moins le croyait -on — d’affronter les armées régulières. »
20 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
203 terribles qu’on imaginait, qu’on redoutait, qu’on croyait préparer, et qui nous trouvent sans peur et sans préparation dès l’in
204 les débuts d’une mobilisation. Les dames d’antan croyaient que c’est parades et bottes, fanfares, rythmes virils, flatteuses géo
205 ressentent ; presque aucun n’oserait l’avouer. On croit que la poésie n’existe qu’héroïque ou sentimentale, et l’on ne sait p
206 -ils pas pu ? Parce que tous ils s’imaginent — ou croient devoir s’imaginer ! — que le bonheur et la force d’un peuple dépenden
207 en tout cela : voilà le miracle hollandais. Je ne crois pas que la lumière fauve et le grenat des façades de briques renversé
208 emand du temps.) Comme pour s’excuser, comme s’il croyait au fond qu’on devrait tout savoir, et que pourtant… C’est la passion
209 st la passion de la Renaissance, si l’on veut. Je crois plutôt que c’est encore l’angoisse avide d’une unité de sens spiritue
210 sortie pour voir, avait l’air en fête. Raisons de croire que le coup nazi, raté cette nuit, sera suivi à bref délai de manifes
211 diverses manières, dont l’une est atroce. Je veux croire qu’il ne l’a pas senti. Mais ce matin, un officier de l’E. M. du Géné
212 la Ligue du Gothard a décidé une démarche que je crois sans précédent dans l’histoire des conjurations politiques. Trois de
213 i pendant une partie de la nuit. Il leur a laissé croire qu’il marchait, et à six heures ce matin, les a fait boucler. » Le li
214 fauteurs ! » Logiquement, si le gouvernement nous croyait , il devait nous faire arrêter sur-le-champ. S’il ne nous croyait pas,
215 ait nous faire arrêter sur-le-champ. S’il ne nous croyait pas, notre démarche était ratée, et au surplus couvrait la Ligue de r
216 eur aux mous. Le Conseil fédéral devait donc nous croire et ne pas nous croire à la fois. Finalement, il résista, comme on sai
217 il fédéral devait donc nous croire et ne pas nous croire à la fois. Finalement, il résista, comme on sait. 83. Fête nationale
21 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Intermède
218 tion de l’Europe dont nous avions rêvé, sans oser croire que quelques mois plus tard il serait une réalité. L’opinion s’était
22 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
219 dernier coupon de cette carte de bonheur que tous croient mériter ? Mais le Clipper et les paquebots ne partent plus que d’un s
220 arler que de bonheur et de libre sagesse… Comment croire à la catastrophe lorsqu’on descend dans ces contrées les plus humanis
221 sommes ici depuis midi, la nuit approche et je ne crois plus guère au départ. S’il y avait une goutte d’eau à boire. Mais le
222 témoin vivant mêlé aux colloques des fantômes… Je crois bien que cette image m’est venue à cause d’une conversation entendue
223 s armes fournies par certains ministères. Si j’en crois ces deux ex-adversaires, leurs astucieux préparatifs de guerre civile
224 it « Rien de nouveau, rien d’important… » Mais je crois avoir entendu dans le ronron nasillard qui sortait de la petite chamb
225 Il faudrait être fou, je le comprends enfin, pour croire qu’on puisse jamais se mettre en règle avant tant d’insondables exige
23 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
226 jambée par les arches de fer d’un pont à n’en pas croire ses yeux, qui porte l’autostrade pendant des kilomètres au-dessus des
227 nt totalitaire, fasciste, nazi ou soviétique. Je crois bien qu’elle oublie que les vagues n’ont jamais rien fait avancer, qu
228 à rivaliser d’intolérance brutale avec eux qu’il croit condamner… N’est-ce pas cela, le vrai danger totalitaire, dans un pay
229 se que je projette à l’usage des Américains. J’ai cru bon de l’avertir qu’il n’y serait question ni d’edelweiss, ni de cor
230 ue. Il fait fond sur un reste de bon sens qu’il a cru déceler dans mes manières polies. 27 janvier 1941 Soirée, hier,
231 sque d’instaurer. Mais c’est aussi parce qu’on ne croit plus au mal, en Amérique. « C’est trop affreux pour être vrai », dit-
232 e leur régime « d’avenir »… Celui qui ne veut pas croire au diable travaille fatalement pour lui. 5 février 1941 Le mau
233 général et à l’Amérique en particulier, c’est de croire au diable. On sort de table et pendant que nous attendons l’ascenseur
234 pestre étaient des gens simples et réalistes. Ils crurent l’apôtre et donc le tuèrent. Et le plus beau, c’est que ça réussit :
235 ui est au-delà. Somnium narrare vigilantis… — Ils croient qu’y croire, c’est le créer. Ils le refoulent. Or c’est ce qu’il veut
236 à. Somnium narrare vigilantis… — Ils croient qu’y croire , c’est le créer. Ils le refoulent. Or c’est ce qu’il veut. — Dialogue
237 ique, celui que j’élaborais, vers 1930 ou 1931 je crois , avec Adamov, et où se mêlaient mystique et poésie, langue sacrée et
238 ture individuelle un prix nouveau. — Très peu, je crois , sont prêts à le payer. 87. Cf. The Heart of Europe by Denis de Ro
24 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
239 ans la zone dont dépend Vichy. J’avais peine à le croire . Hier à dîner, Costa du Rels me dit qu’étant à Nice l’hiver dernier,
240 timent qu’occupent les bureaux de mon journal, on croit au diable et on le connaît, monsieur ! Une fois par mois, il se décha
241 mène avec un beau courage. — Non, monsieur, je ne crois pas, je regrette… Nous parlerons encore du diable. C’est ainsi. Entre
242 s se hissaient légèrement sur de petits chevaux à cru — deux ou trois enfants par cheval, chacun serrant les bras de l’autr
243 me forcer à crier avec elle d’admiration. Elle me croyait indifférent, et j’étais simplement envoûté. ⁂ Société. — Pour être p
244 prudent d’y renoncer, un tiers des membres étant, croit -il, amis de l’Axe. Ils sont prêts à soutenir un coup d’État fasciste
25 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
245 pour cela, ou à l’inverse, mais pire encore, ils croiront que le jazz, la libre concurrence, et la radio, sont des choses assez
246 ndant qu’on jouait le Star-Spangled Banner. Je me croyais dans un roman de Dos Passos sur l’autre guerre. Fin décembre 1941,
247 ugié arrivant à New York me dit : — Puisqu’ils ne croient qu’à l’argent, dans ce pays, je suis bien décidé à le leur faire paye
248 du diable ?), mais seulement dans un univers qui croit aux règles : « Le garçon qui a violé outrageusement les règles du foo
249 un climat tempéré. C’est la France. Ses habitants croient que la nature dont ils jouissent est le climat normal de l’homme. Ils
250 e semaine. C’est Consuelo qui l’a trouvée et l’on croirait qu’elle l’a même inventée : c’est immense, sur un promontoire emplumé
26 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
251 e.   Exemple inquiétant des singes. — Si l’on en croit le professeur Kœhler qui enseigne à l’Université de Yale et dont les
252 u’elles doivent être jolies, jeunes et riches. Je croyais à un bluff, mais non : je viens d’en voir une de mes yeux. Une amie,
253 nse, un sourire gentiment courageux — vous alliez croire à de l’insouciance — vers une party… « J’espère que tu t’amuses, que
27 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
254 nt : signe évident d’un esprit « féodal » si j’en crois les jeunes gens de New York… La maison qu’on me prête est une illustr
255 obre 1943 La fille aînée de Mary, qui a 9 ans, croit à Pégase et l’aime de tout son cœur. On lui a planté sur une prairie
256 oulez-vous que je vous joue du piano ? Pour faire croire que je n’ai pas peur… » — Eh bien ? m’ont demandé mes amis dans la vo
257 é Breton chez Consuelo de Saint-Exupéry : G. B. —  Croyez -vous à l’avènement du fascisme en Amérique ? A. B. — Dès la fin de la
28 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
258 e là d’un de ces sentiments « bizarres » qu’on se croit seul à éprouver et qu’on partage en fait avec tout un chacun. Idiosyn
259 port et la démarche d’une déesse des Eddas. Je la croyais d’origine suédoise. L’autre jour, elle dînait à Long Island chez des
260 r si peu. Elle subsiste intacte et nous juge. Eux croient , s’ils changent d’avis par « intérêt vital », que tout a changé dans
261 rope, le voisin n’est que l’ennemi virtuel.) J’ai cru poli de m’arrêter une heure dans la ville natale de Robert, à quelque
262 considéré comme modèle de toute cause. Si l’on ne croit pas en Dieu, l’idée de cause n’a plus de sens. Je m’excuse, je crois
263 l’idée de cause n’a plus de sens. Je m’excuse, je crois que vous croyez en Dieu… Remarquez l’ambiguïté du mot croire, dans ce
264 n’a plus de sens. Je m’excuse, je crois que vous croyez en Dieu… Remarquez l’ambiguïté du mot croire, dans cette phrase. — Je
265 vous croyez en Dieu… Remarquez l’ambiguïté du mot croire , dans cette phrase. — Je crois en Dieu, mais je le considère comme l’
266 ’ambiguïté du mot croire, dans cette phrase. — Je crois en Dieu, mais je le considère comme l’origine, non comme l’effet de n
267 le, évidemment… D’ailleurs, ce n’est pas cela. Je crois que Dieu est fou selon nos normes rationnelles, infiniment plus fou q
268 aire, alors que naguère le physicien matérialiste croyait qu’il fallait une masse préexistante pour qu’un mouvement s’y appliqu
269 m’a-t-il dit ce matin en me rendant le livre. Je crois que je comprends tout, ou presque tout, à part épistémologie, j’ai ou
270 domaine de l’art. Regardez comme ils produisent. Croyez -vous qu’ils aiment cela, et qu’ils ont du plaisir à peindre cinquante
271 égorie qui m’a beaucoup occupé depuis dix ans. Je crois que par l’infra-mince on peut passer de la deuxième à la troisième di
272 un vice, déclare-t-il avec sérénité. Peut-être le croit -il. Moi non. Cet « artiste-inventeur » prend son temps simplement. Ce
273 Grand Patron100 qui m’avait invitée à dîner, mais croirez -vous que de toute la soirée je n’ai pas pu dire un mot de ce qui m’am
274 — Quoi ? — Oh pardon ! je me trompe d’abonné. Je crois que c’est tout ce que j’ai pour vous. Décembre 1945 Leur anglai
275 ront-ils plus adroits dans ce même jeu ? On ne le croirait pas, à les voir. Curieux trio : un loup déguisé en mouton et deux mou
29 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
276 eubles blancs, et ce grape-fruit. Ils la vengent, croit -elle, d’une Amérique « où tout est laid », mais d’où ils viennent.
277 — en plein cinquième arrondissement — quand je me croyais encore dans la banlieue… Déjà nous descendons une rue déserte et prov
30 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le mauvais temps qui vient
278 euples disent que les chefs s’y opposent. Faut-il croire qu’ils sont prêts à se faire tuer, c’est-à-dire dans ce cas précis dé