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ord et à jamais, ou Tchèques, ou Suisses, et vous
croyez
devoir à cause de cela refuser l’union de l’Europe : mais un jour vou
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se multiplient pour unir une Europe dont il faut
croire
, au moins, qu’elle est là comme besoin d’exister dans les meilleurs e
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sont pas seulement un « voile de Maya ». Si l’on
croit
avec les Hindous que le corps et la matière sont illusoires, il n’est
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ours, donc de l’amour tel qu’on le parle et qu’on
croit
le sentir en Occident ? Et l’apport slave dès le xixe siècle, l’anar
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tidienne de sept-cents-millions de Chinois qui se
croyaient
confucianistes, bouddhistes, ou sans croyance aucune… Athènes, Rome e
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te, enfin sa vocation, s’il en sent une et s’il y
croit
. Lorsqu’il entre en conflit avec les lois, les traditions, les préjug
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seule, qui est passible d’aliénation. Si vous n’y
croyez
pas, l’ordinateur est là. 8. Révolution et passion Prenons le p
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erdraient leur sens, si vraiment nous cessions de
croire
qu’un lendemain plus vaste et libre reste ouvert. De plus, il serait
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ar le chauvinisme culturel — les Français de 1914
croyaient
défendre la Civilisation contre les Allemands qui croyaient défendre
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défendre la Civilisation contre les Allemands qui
croyaient
défendre leur Kultur —, elle se dissipe comme brume au soleil à la lu
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vicieux pour ceux-là seuls qui ne demandent qu’à
croire
qu’ils y sont enfermés. Au-delà des impasses logiques, le désir bâtit
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tiers ou un quart de nos pays. Il faut cesser de
croire
qu’éducation civique signifie connaissance scolaire d’institutions et
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une autoritaire et l’autre libérale. N’allons pas
croire
, pourtant, que l’humanité devait fatalement passer de l’une à l’autre
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la terre. En voici la formule la plus simple, je
crois
: la diffusion de nos valeurs n’est pas coextensive à celle de nos pr
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mbrasser l’ensemble des cultures connues, Toynbee
croit
pouvoir établir empiriquement, par l’examen comparatif des vingt et u
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ment devenue universelle. Bien d’autres avaient
cru
cela d’elles-mêmes, avant la nôtre. Elles se trompaient, mais cette e
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tion, sa couleur ou sa race. L’Égypte ancienne ne
croyait
rien de tel. Le mot homme y était synonyme d’habitant de la vallée et
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simple remarque : si tant de civilisations qu’on
croyait
endormies sont tirées de l’oubli au xxe siècle, si tant d’écoles ant
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n péril jaune, en attendant le péril noir. Je n’y
crois
guère. Notre éclipse n’est rien que notre aveuglement sur nos propres
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ir l’Europe ! Voilà qui explique suffisamment, je
crois
, pourquoi l’on n’a pas avancé d’un mètre en direction de notre union
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d’État, de nos diversités et de nos divisions. Je
crois
aux vertus créatrices du désordre dans la cité, mais ces confusions s
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dance nationale. Le nationalisme a réussi à faire
croire
aux masses et aux élites modernes que l’indépendance nationale est la
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tifs à l’usage courant qu’ils prolongent. Si nous
croyons
qu’il est une « culture nationale » française ou danoise par exemple,
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ou liberté comme finalités de l’union. Mais je ne
crois
pas qu’il y ait un tiers parti tenable. Je ne crois pas à cette « imp
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ois pas qu’il y ait un tiers parti tenable. Je ne
crois
pas à cette « imposante confédération » qu’évoquait le général de Gau
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eurs prétentions à la souveraineté absolue. Je ne
crois
pas à cette amicale des misanthropes. Je crois à la nécessité de déf
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e crois pas à cette amicale des misanthropes. Je
crois
à la nécessité de défaire nos États-nations. Ou plutôt, de les dépass
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l’intention de faire l’Europe ! Cessez surtout de
croire
que ça deviendra sérieux le jour où les ministres responsables décide
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femmes d’aujourd’hui qui ont passé par l’école et
croient
savoir l’histoire s’imaginent qu’il y a toujours eu des États, que le
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écessités qui expliquent que le Marché commun ait
cru
devoir convoquer en 1961 le très important colloque de Bruxelles sur
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part des hommes d’aujourd’hui de le voir, ou d’en
croire
leurs yeux quand ils le voient, c’est le dogme inculqué dans les espr
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mi. L’homme d’aujourd’hui, formé par les manuels,
croit
, sans la moindre discussion, une série de propositions axiomatiques d
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que les ministres des six pays ont tort s’ils se
croient
en avance sur l’opinion moyenne et persistent à nous dire, patelins :
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« Pourquoi l’Europe n’est pas encore unie ? » Je
crois
leur avoir répondu : c’est à cause de l’État-nation, que défend Duclo
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évolution ne consiste pas à tout casser, comme le
croient
les garçons de 15 ans et la police ; ni même, comme le croient les jo
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arçons de 15 ans et la police ; ni même, comme le
croient
les journaux, à prendre le pouvoir d’une manière astucieuse ou violen