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ont la critique s’attachait au sens même que j’ai
cru
pouvoir dégager, je suis tenté de leur donner raison sur plus d’un po
2
rche, après la Deuxième Guerre mondiale, je ne la
crois
nullement modifiée. Je mentionnais à la fin du livre V, en particulie
3
ous ayons vraiment oublié ce malheur ? Ou faut-il
croire
qu’en secret nous préférons ce qui nous blesse et nous exalte à ce qu
4
d’essayer de l’analyser ? Nous n’en sommes plus à
croire
que mythe est synonyme d’irréalité ou d’illusion. Trop de mythes mani
5
ne catastrophe. Il vit de la vie même de ceux qui
croient
que l’amour est une destinée (c’était le philtre du Roman) ; qu’il fo
6
ffet). Mais si tu m’épargnes, ô lecteur ! faut-il
croire
que cela signifie que la passion n’est point sacrée pour toi ? Ou sim
7
les aventures entraînent au loin le chevalier. Il
croit
que la reine a cessé de l’aimer. C’est alors qu’il consent à épouser,
8
it féodal. Mais nous avons d’autres raisons de le
croire
. La conception de la fidélité et du mariage, selon l’amour courtois,
9
t place à la plus franche hostilité. Tout porte à
croire
que librement ils ne se fussent jamais choisis. Mais ils ont bu le ph
10
Iseut perdue, le frère d’Iseut aux blanches mains
croit
son ami amoureux de sa sœur. Cette erreur provoquée par le nom des de
11
grossières de faits « spirituels », aussitôt nous
croyons
tenir une explication de ces faits. Le plus bas nous paraît le plus v
12
que le brahmane 14. Il est certain que les Celtes
croyaient
à une vie après la mort. Vie aventureuse, très semblable à celle de l
13
nus, même quand il souffre volupté, même quand il
croit
aimer un être… On parle trop de nirvana et de bouddhisme à propos de
14
reçu » la lumière. Et tout homme né de femme qui
croit
cela, renaît de l’esprit dès maintenant : mort à soi-même et mort au
15
t vrai que Wechssler, dans un ouvrage fameux27, a
cru
pouvoir tout éclaircir en décelant à l’origine de la lyrique provença
16
thodoxe. La condamnation de la chair, où certains
croient
voir aujourd’hui une caractéristique chrétienne, est en fait d’origin
17
lifierai de maxima par contraste avec celle où je
crois
pouvoir m’arrêter37, fut avancée par des esprits aventureux comme Ott
18
r et de l’accepter, de la démontrer et de n’y pas
croire
du tout, et cela tient à l’essence même du phénomène dont elle essaie
19
omme dans l’espace (Midi de la France)39. Comment
croire
que ces deux mouvements soient dépourvus de toute espèce de liens ? S
20
ce monde-là sans se soucier de ce que pensaient,
croyaient
et sentaient les seigneurs aux dépens desquels ils vivaient ? On a ré
21
nt, je le relis et je me frotte les yeux… Comment
croire
que ce ton badin, ces potins de milieu littéraire… S’agirait-il vraim
22
’Inquisiteur, n’affirme-t-il pas que les cathares
croyaient
bien à la Sainte Vierge, sauf qu’elle représentait pour eux non pas u
23
rche de si grand cœur que, par excès de désir, je
crois
que je m’enlèverai tout désir si l’on peut rien perdre à force de bie
24
nt l’Église d’Amour des cathares (comme ont pu le
croire
Aroux et Péladan), ni la Maria-Sophia des hérésies gnostiques (le Pri
25
ique ? De l’énigme historique, dont plusieurs ont
cru
voir la solution dans l’hypothèse fort excitante d’une clandestinité
26
rit, et d’indiquer en bref par quelles raisons je
crois
pouvoir les surmonter. On a dit et on me dira : 1° que la religion de
27
r des coups de poing sur le nez » (est-ce assez «
cru
» ?), forcez-les : car c’est cela qu’elles aiment. Quant à moi, con
28
ulement, et le plus contesté. On a trop longtemps
cru
que la cortezia était une simple idéalisation de l’instinct sexuel. À
29
e, prenons un exemple moderne. Un exemple dont je
crois
pouvoir dire que les données sont entièrement énumérables et très pro
30
oblématique de l’amour courtois — parce que je la
crois
vitale pour l’Occident moderne, et pour notre conduite morale et reli
31
(courtois) à l’extrême : Par excès de désir, je
crois
que je me l’enlèverai, si l’on peut rien perdre à force de bien aimer
32
entimentale. ] 6. Excuse aux historiens. — Je ne
crois
guère à l’histoire « scientifique » comme critère des réalités qui m’
33
ient aujourd’hui pour établis. Simplement, je les
crois
de nature à nourrir l’imagination. Voici deux de ces faits sur quoi l
34
épisode. Il est une de ces interprétations que je
crois
utile de citer, car l’origine cathare y transparaît nettement, malgré
35
ahi l’Europe en deux ans ! Il s’en étonne. Je n’y
crois
pas. Sous d’autres noms, ou même sans nom, le catharisme existait dan
36
à sa fiancée des épîtres copiées dans un manuel :
croit
-on que ces formules toutes faites ne traduisent pas, à ses yeux, un s
37
ubadours andalous et arabes faisaient de même. Je
crois
qu’ici encore, au moins à l’origine, tout est symbole religieux ou fé
38
ourtois, dans le cycle breton plus réellement, je
crois
, que dans la poésie des troubadours. 85. H. Hubert, Les Celtes, II,
39
de Gottfried : comme les carpocratiens, il semble
croire
que la « purgatio » de l’instinct tyrannique ne peut être obtenue qu’
40
problème que le xixe siècle matérialiste s’était
cru
en mesure de trancher au détriment de la mystique. À vrai dire, je ne
41
voque une souffrance si pénible, puisque l’âme se
croit
rejetée par Dieu, qu’elle arracha à Job soumis à une semblable épreuv
42
où Iseut ne serait qu’une belle femme — comme le
croiront
les siècles à venir —, les similitudes mystiques que nous venons de d
43
du problème, il sera traité en son lieu. Mais je
crois
qu’il y a bien autre chose. Car s’il n’y avait que cela, ce serait al
44
rist incarné réellement. Mais les « parfaits » ne
croyaient
pas l’Incarnation, et ne pouvaient connaître ce retour de l’âme à une
45
qu’après le xiie siècle, la conscience moderne a
cru
voir une donnée première. Elle a cru pouvoir « expliquer » le plus él
46
ce moderne a cru voir une donnée première. Elle a
cru
pouvoir « expliquer » le plus élevé par le plus bas, la mystique pure
47
i un certain activisme de l’amour. C’est qu’il ne
croit
nullement que toute distinction entre l’âme et Dieu puisse être aboli
48
se peut. Mais d’où le sait-on ? Les personnes qui
croient
cela, le croient-elles pour des raisons qu’elles seraient capables de
49
ù le sait-on ? Les personnes qui croient cela, le
croient
-elles pour des raisons qu’elles seraient capables de donner ? Ont-ell
50
ptise bon sens ou évidence. Ce préjugé consiste à
croire
que le physique est plus vrai et plus réel que le spirituel ; qu’il e
51
riomphe de la nature sur l’esprit — comme le font
croire
des expressions courantes telles que « aveuglé par la passion », « fo
52
ut érotomane est un mystique qui s’ignore », on a
cru
pouvoir répondre : « Ou l’inverse. » Il se peut que les épigones des
53
son amour. C’est un état d’indifférence parfaite,
croirait
-on ; en vérité, c’est le point de perfection d’un équilibre durement
54
e communique à nous au travers de la vie. (Ils ne
croient
pas l’humanité du Christ.) Ils veulent aller tout droit à l’Amour par
55
e de s’y perdre sans retour au moment même qu’ils
croient
lui échapper. Et de là vient que la confusion était fatale entre l’Ér
56
(Einung). Toutefois un tel passage inclinerait à
croire
, avec Otto, qu’il ne s’agit nullement d’une fusion essentielle. 104.
57
ritère lorsqu’il s’agit de savoir si tel mystique
croyait
ou non à l’union essentielle ? Dans ce cas, la remarque de l’abbé Paq
58
procédé mystifiant ? On serait assez tenté de le
croire
, lorsqu’on voit Dante et son ami Cavalcanti s’élever contre leur maît
59
plus que lui-même… J’ai en moi un feu, qui je le
crois
, jamais, jamais ne pourra s’éteindre… Pourquoi ne me consume-t-il poi
60
nde douleur, se soulage en regardant un miroir et
croit
y voir l’image de ses petits qu’elle va cherchant : par ce plaisir el
61
turalisme polémique du dernier siècle. Mais je ne
crois
pas qu’ils se soient engendrés en ligne directe. Chaque moment de cet
62
» de Milton, il s’oppose moins qu’on pourrait le
croire
à une doctrine « courtoise » de l’amour. Entre un monisme qui assimil
63
proches de celles des cathares. Comme eux, Milton
croit
que le bon désir procède des principes intellectuels, et qu’il doit n
64
it beaucoup plus d’indignation que de pitié. J’ai
cru
lui devoir donner quelque faiblesse qui le rendrait un peu coupable e
65
trait que Racine a su faire mentir — j’en viens à
croire
qu’il est sincère dans sa Préface lorsqu’il écrit : « Ce que je puis
66
pté n’est pas celui de la santé sensuelle, s’il a
cru
se guérir du mythe. « Les femmes de ce temps n’aiment pas avec le cœu
67
Moyen Âge ; mais un corps social qui l’ignore et
croit
pouvoir le ridiculiser, se dessèche et s’énerve bien vite. L’esprit c
68
cidents qui menacent les débris de son rameau… On
croit
lire un poète allemand, on va retrouver la richesse du monde… Mais dé
69
algré eux, pour ces athées qui n’arrivent point à
croire
à leurs chimères les plus consolantes, l’amour ne sera pas longtemps
70
rte. René et surtout Oberman ne peuvent même plus
croire
à l’image : ils ont compris que le drame se passe en eux, entre les l
71
sséchée, exacte, et plus proche qu’on ne pourrait
croire
de la mystique négative. La plupart reviendront aux illusions de l’am
72
st le moment où l’on idéalise la femme aimée. Je
crois
que c’est Ortega qui a souligné le premier161 que cette célèbre théor
73
les progrès et les singularités d’un mal qu’il ne
croit
pas mortel. Toute la différence entre la cristallisation et l’idéalis
74
on rusée. (L’instinct seul, livré à lui-même.) Je
crois
, comme Ortega, que la solution stendhalienne est d’abord inexacte, au
75
ntendre répéter par les bons juges, on a fini par
croire
que le Tristan de Wagner est un drame du désir sensuel. Qu’un tel jug
76
i forte est la certitude générale que personne ne
croira
son message. ⁂ Le drame débute par une évocation monumentale des puis
77
ées et perverses auxquelles personne ne sait plus
croire
. Vous avez fait de la femme une espèce de divinité coquette, cruelle
78
l y a des brutes. L’idée de beauté qu’un Lawrence
croit
encore consistante, c’est l’héritage d’une époque en faillite — une d
79
ns l’« infait », c’est-à-dire dans l’infect, l’on
croit
retrouver l’authentique de la vie, et l’on ne fait pourtant que s’aba
80
églée par l’esprit (même si l’esprit, comme je le
crois
, nous engageait dans les voies irréelles), ce n’est pas revenir au ré
81
t passionnément Bérénice, et qui même, à ce qu’on
croyait
, lui avait promis de l’épouser, la renvoya de Rome malgré lui et malg
82
t au symbolisme ? Beaucoup de dames d’aujourd’hui
croient
que « mystique » signifie sentimental. Vitraux, pénombre bleue, arpèg
83
ou se rendre. Et cette règle étrange, si l’on en
croit
Froissart, coûta la vie, dès le début de l’ordre, à plus de quatre-vi
84
ement concevables. Racine aussi, nous l’avons vu,
croyait
qu’on pouvait faire des tragédies sans crime. Le refus de trouver bel
85
s s’excitent sur les mariages princiers.) Et l’on
croyait
pouvoir liquider sans dommages le formidable potentiel de frénésie et
86
e européenne fut le jugement d’un monde qui avait
cru
pouvoir abandonner les formes, et libérer d’une manière anarchique le
87
acilité avec laquelle on se marie encore « sans y
croire
». Le rêve de la passion possible agit comme une distraction permanen
88
és des moralistes : mais personne ne peut plus le
croire
, à l’âge du film et du roman — nous sommes tous plus ou moins intoxiq
89
elève des statistiques publicitaires. L’homme qui
croit
désirer « son » type de femme se trouve intimement déterminé par des
90
et nous ne sommes pas des Don Quichotte… » Je le
crois
bien ! C’est même à cause de cela que vous ne ferez rien de sérieux.
91
, de l’abandon des enfants, bref de tout ce qu’on
croyait
contraire aux préjugés réactionnaires, qu’on se figurait, bien à tort
92
nce stalinienne n’a qu’à moitié réussi si l’on en
croit
les descriptions de l’état présent des mœurs de la jeunesse en URSS.
93
ous les astres dont le cours est calculable. J’ai
cru
cerner le secret du mythe. La découverte n’est pas négligeable. Mais
94
t, soit du point de vue des romantiques — si l’on
croit
à Iseut — soit du point de vue du clerc parfait — si l’on croit à son
95
— soit du point de vue du clerc parfait — si l’on
croit
à son œuvre — soit du point de vue spirituel pur, pour ceux qui croie
96
soit du point de vue spirituel pur, pour ceux qui
croient
. Il n’est possible alors d’affirmer le mariage qu’au-delà des deux pr
97
t objectivement un choix de cet ordre, on donne à
croire
que tout se ramène à une sagesse, à un savoir ; et non pas à une déci
98
problème de Dieu » — exactement comme si l’on ne
croyait
pas — alors que le seul vrai problème est de savoir comment Lui obéir
99
est avant tout l’obéissance à une Vérité que l’on
croit
, et en second lieu la volonté de faire une œuvre. Car la fidélité n’e
100
ystique, mais qui s’ignore, naturellement, et qui
croit
être un vrai amour pour l’autre. L’analyse des légendes courtoises no
101
el ne pouvait pas l’imaginer. Il était condamné à
croire
Éros, à se confier dans son désir le plus puissant, à lui demander la
102
ouvait le conduire qu’à la mort. Mais l’homme qui
croit
à la révélation de l’Agapè voit soudain le cercle s’ouvrir : il est d
103
ne peut donc être « le but de l’homme » comme le
croira
cependant Novalis, renouvelant la mystique courtoise et les vieilles
104
révéler sa vérité. Et c’est pourquoi l’homme qui
croit
au mariage ne peut plus croire sérieusement au « coup de foudre », et
105
ourquoi l’homme qui croit au mariage ne peut plus
croire
sérieusement au « coup de foudre », et encore moins à la « fatalité »
106
lyse du mythe nous a fait voir pourquoi l’on aime
croire
à la fatalité, qui est l’alibi de la culpabilité : « Ce n’est pas moi
107
efficace aux yeux de qui préfère le mythe et veut
croire
aux révélations de la passion. On objecte alors que le mariage ne se
108
encore le mythe, naturellement, qui nous le fait
croire
, avec son obsession de l’amour contrarié. Il serait plus vrai de dire
109
ue le dilemme passion-fidélité peut nous le faire
croire
. De fait, on ne connaît jamais que les problèmes dont on pressent au
110
’est une scandaleuse tricherie aux yeux de qui ne
croit
pas à l’absurde ; mais c’est plus qu’une synthèse, et infiniment plus
111
plus et autre chose qu’une « solution », pour qui
croit
que Dieu est fidèle, et que l’amour ne trompe jamais l’aimé. Certes,
112
ien — la guérison à obtenir, c’est que l’infidèle
croie
— devrait conduire à désirer pour l’homme non chrétien qu’il traverse
113
sacré que certains auteurs du siècle dernier ont
cru
pouvoir attribuer aux personnages de Tristan et d’Iseut (ou Essylt) d
114
é que Tristan épouse la seconde Iseut alors qu’il
croit
que la première le néglige. Ce n’est point tant la constance de son a
115
aint François ne s’occupait pas de doctrine… Mais
croit
-on que tous les cathares dogmatisaient ? Il y a de plus sérieuses rai
116
onsabilité. Ambiguïté des influences Si j’en
crois
les confidences de quelques écrivains et les écrits de leurs commenta
117
Rahn, jeune Allemand fasciné par Montségur, où il
croit
reconnaître le château du Graal, et qui mourra mystérieusement dans u
118
ertain ; mais aux innocents les mains pleines. Je
crois
bien que les deux tiers de mes lectures sur cathares et troubadours,
119
du mythe et le choix existentiel du mariage, on a
cru
pouvoir tout ramener à ce qui semblait le plus spectaculaire mais qui
120
rent compte dans les revues d’histoire littéraire
crurent
que je me trompais de manière embarrassante, du seul fait que je semb
121
ccurrence. Qui donc, hormis Mme Pernoud, a jamais
cru
que les troubadours composaient pour les commerçants de Carcassonne ?
122
ait bien plus ancienne que Mme Pernoud ne veut le
croire
à seule fin d’infirmer ma thèse. Pour elle, pas de preuves « sérieuse
123
urs les intégristes de tous les systèmes, si vous
croyez
possible de fonder la cohérence de votre personne sur un dogme qui lu
124
aient vouée à la Vierge, ou à cette Clémence qui,
croit
-on, sous le masque de Clémence Isaure, ne serait qu’une autre personn
125
s il y a plus étrange dans la même page, quand il
croit
voir la Sagesse : Elle était à la fois loin et près, en haut et en b
126
pénétrait toutes choses de sa tendresse. Là où il
croyait
posséder une belle femme il trouvait un fier adolescent. Elle avait t
127
qui sera le Sehnen de Wagner. (Et même les « mots
crus
» ne manquent pas, qui pour nos naïfs érudits « prouvaient la réalité
128
uelque chose de plus essentiel que ne le feraient
croire
les jugements globaux d’orthodoxie et d’hérésie ; étiquettes bien vai
129
uteur de L’Âme romantique et le Rêve tiennent, je
crois
, davantage à sa biographie qu’à une relecture de mon livre. Au sujet
130
Guillot de Tudela (et non de Tolède, comme on l’a
cru
), représente, avec la famille royale des Plantagenêts, le chaînon qui
131
Que Peire Cardenal ait été hérétique comme je le
crois
avec Lucie Varga, ou seulement sympathisant comme le pense Nelli, il
132
aiment pas de fin’amors, de vrai amour. Peut-être
croyait
-on, comme Hindous et Chinois, que le désir exalté par le retard du pl
133
ont on accuse sa communauté ambulante. Si l’on en
croit
les rumeurs du temps, Robert, « suivant l’exemple d’ascètes orientaux
134
s, opposons Bezzola, ici plus réaliste : Peut-on
croire
que Guillaume IX, comte de Poitiers et duc d’Aquitaine, ait assisté à
135
qui me paraissent affecter leurs critiques. — Ils
croient
encore aux relations de cause à effet, chères à nos érudits qui se ve
136
e la psychologie de l’œuvre que l’on crée. Ils ne
croient
qu’à ce qui est « attesté ». Or la poésie ne l’est jamais. Ils ne veu
137
é ». Or la poésie ne l’est jamais. Ils ne veulent
croire
qu’aux sources alléguées expressément par un auteur. Or les vraies so
138
problèmes poétiques, mystiques et religieux. Ils
croient
que tout a toujours existé, et partout de la même manière. « L’amour,
139
justement, qui m’occupent ici. Non seulement ils
croient
que tout homme qui se dit catholique, ou cathare, ou de gauche, l’est
140
n tous ses actes et ses dires ; non seulement ils
croient
à ce qui est allégué, étiqueté, plutôt qu’à ce qui est vécu, expérime
141
ont l’objet de leurs dissertations. Ceux-là seuls
croient
que l’on peut en tel domaine « établir » une explication, comme on fa
142
e approche. En traitant à fond ce problème, je ne
crois
pas avoir cédé à quelque manie obsessive, ni m’être laissé entraîner
143
critiques seraient peut-être les mieux armés : je
crois
avoir plutôt tenté d’approfondir ma conception de l’amour, seul sujet
144
fin de compte, dans ces débats que l’on pourrait
croire
purement techniques, ce ne sont pas nos savoirs différents, nos inéga
145
des conditions historiques déterminées ». (Je ne
croyais
pas avoir dit autre chose.) Bref, il me reproche de n’avoir pas vu qu
146
itiques. Mais le plus grand malentendu consiste à
croire
que selon moi la passion et le mariage sont exclusifs l’un de l’autre
147
uterons-nous. Mais si l’on a de bonnes raisons de
croire
que la prohibition de l’inceste est la loi minimale pour qu’une cultu
148
ur présence, disent ignorer absolument. Et je les
crois
. (Plus tard, ils essaieront de rationaliser, poétiser, moraliser, et
149
r, poétiser, moraliser, et là, je cesserai de les
croire
.) Cherchant des analogues de ce phénomène à un niveau physiologique,
150
e bien ni le mal, et pas même sa personne du jeu.
Croire
qu’il résulte de mon livre que la passion doive ou puisse être oblité
151
s, pour un docteur de l’Église luthérienne, et il
croit
que les arguments des protestants « supposent une raison infaillible