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oujours plus d’énergie et à nous persuader que la
croissance
sans fin de nos besoins en énergie est désormais inévitable. Alors qu
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véritable utopie, justement, c’est la folie de la
croissance
industrielle ! Cette fuite en avant qui aggrave la crise. On sait que
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urtant, on continue à pratiquer la religion de la
croissance
. Quand je dis qu’il est urgent de concevoir autre chose, j’invoque de
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pour l’essentiel, ils veulent la même chose : la
croissance
illimitée et le prestige national. Ils ont perdu le sens de l’homme a
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e posant deux questions simples. Par exemple : la
croissance
peut-elle durer toujours et sans limites dans un monde fini ? Et enco
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s d’avenir. 14. Vous vous attaquez au Pouvoir, la
croissance
économique, vous êtes à votre manière un révolutionnaire. Vos idées s
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gouvernement, au nom d’une vaste mythologie de la
croissance
indéfinie ? Tenez, le but des autoroutes était bien, à l’origine, d’a
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cette question, le TCS ne répond pas. Pourtant la
croissance
est très vulnérable, puisqu’elle dépend du pétrole, et que celui-ci n
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sme partagent la même religion fondamentale de la
croissance
, de la productivité, du bonheur des hommes envisagé selon le nombre d
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ncipalement du Parti communiste aux tenants d’une
croissance
limitée : n’est-il pas injuste, disent-ils, que certains privilégiés
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s et d’ailleurs partagent leurs superstitions, la
croissance
indéfinie par exemple. On s’en sortira, nous promettent-ils, les uns
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il ne faut pas faire ! Nous ne le pouvons pas. La
croissance
indéfinie dans un monde fini est une aberration. Nous le savons désor
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qu’il n’est pas question de remettre en cause la
croissance
infinie, le gaspillage des ressources non renouvelables, bref ceux qu
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t de famine, c’est précisément à cause du type de
croissance
que les pays riches ont choisi pour eux. Car ce type de croissance su
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s pays riches ont choisi pour eux. Car ce type de
croissance
suppose nécessairement un pillage du tiers-monde et une spoliation gé
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plus de puissance collective, à toujours plus de
croissance
et de richesse, visons à la liberté, à une vie plus saine où l’on ne
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e se lancer dans les mêmes histoires de courbe de
croissance
, d’augmentation de niveau de vie… Comme si le club de Rome n’avait ja
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ns les pays industrialisés de l’Europe le taux de
croissance
est en baisse, approchant parfois de la croissance zéro. (Le phénomèn
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roissance est en baisse, approchant parfois de la
croissance
zéro. (Le phénomène se reproduit au sein de l’Union soviétique : tand
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e salut de l’humanité sont-ils vraiment liés à la
croissance
du PNB et de la consommation d’énergie, comme l’ont cru depuis le siè
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De réviser les dogmes du progrès matériel, de la
croissance
illimitée de tout et de n’importe quoi, du salut par la quantité au m
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à démontrer — des grands États centralisés. Or la
croissance
illimitée de la production industrielle a entraîné une consommation t
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ée à l’idéal (mais qui tourne au cauchemar) de la
croissance
illimitée. Mais voici la question décisive : « Jusqu’à quand et jusqu
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uestion décisive : « Jusqu’à quand et jusqu’où la
croissance
que nos gouvernements sont unanimes à prôner — ils n’en discutent plu
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e interrogation fondamentale : « À quelle date la
croissance
industrielle aura-t-elle épuisé la totalité des ressources terrestres
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tention : résoudre les problèmes que nous pose la
croissance
, au sens actuel, ce ne serait pas encore le bonheur, comme le croient
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e qui va manquer vers l’an 2000 — et qu’enfin, la
croissance
de la consommation d’électricité, condition de la croissance industri
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de la consommation d’électricité, condition de la
croissance
industrielle, elle-même condition du bien-être des hommes (ce qui n’e
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udraient la « tension sur l’emploi ». À quelle
croissance
aspirons-nous ? II. On présente les écologistes comme des ennemis
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nse donnée à cette question à la page 180 : « Par
croissance
qualitative, nous entendons une offre plus riche de ces biens qui ren
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enir plus urgente, mais illustre en même temps la
croissance
zéro. Depuis trente ans que nos chefs d’État proclament qu’elle est u
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s clichés et tous les dogmes de la religion de la
croissance
matérielle, dans l’obédience de laquelle rivalisent capitalistes et c
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ations des républiques islamiques dont le taux de
croissance
démographique oscille entre 3 et 3,5. Un taux plus fort qu’en Amériqu
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a population blanche dans le monde est en état de
croissance
nulle, voire déjà de croissance négative. Mais le tiers-monde augment
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de est en état de croissance nulle, voire déjà de
croissance
négative. Mais le tiers-monde augmente de 3 % par an. La proportion d
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ui. Tous nos États se donnent pour but suprême la
croissance
industrielle sans limites, alors que notre terre et ses ressources so
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a population blanche dans le monde est en état de
croissance
nulle, voire déjà de croissance négative. Mais le tiers-monde augment
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de est en état de croissance nulle, voire déjà de
croissance
négative. Mais le tiers-monde augmente de 3 % par an, c’est-à-dire va
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Tous nos États se donnent pour but suprême la
croissance
industrielle sans limites, alors que notre terre et ses ressources so
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rces naturelles non renouvelables, en vertu de la
croissance
exponentielle des besoins artificiellement provoquée par la publicité
41
r à un tiers-monde jusqu’ici fasciné par la seule
croissance
industrielle, un modèle neuf de développement. III. Sur un point d
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ers marathons agricoles de Bruxelles, illustre la
croissance
zéro. Depuis trente ans que nos chefs d’État la disent urgente, notre
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clichés du Progrès selon le xixe siècle et de la
Croissance
selon le xxe siècle. Le réalisme véritable, dans les années 1980, va
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arisme totalitaire, stalinien, fasciste ou nazi ;
croissance
indéfinie du PNB… Si à l’inverse quelques saints comme il s’en est tr
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de réfléchir sur les limites de tout processus de
croissance
dans notre monde matériel, qui est celui de la finitude. Le mérite hi
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réalité et du réalisme moderne, l’idéologie de la
croissance
indéfinie dans le monde fini étant reléguée du même coup au décrochez
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ne politique technologique plaçant brutalement la
croissance
de la production au-dessus de tous les autres intérêts l’humanité. C’
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s par les promoteurs, sur leur superstition de la
croissance
. Ils voudraient nous faire prendre leurs désirs pour nos fatalités :
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anquer vers l’an 2000 ou 2050 ; — et qu’enfin, la
croissance
de la consommation d’électricité, condition de la croissance industri
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de la consommation d’électricité, condition de la
croissance
industrielle, elle-même condition du bien-être des hommes (ce qui n’e
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lée « Au-delà de la contrainte des faits » : Par
croissance
qualitative, nous entendons une offre plus riche de ces biens qui ren
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ncore que l’on soit informé quotidiennement de sa
croissance
et de son achèvement. Sur les 69 jours que va durer la gestation de L
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r un autre modèle de civilisation que celui de la
croissance
industrielle conduisant à la guerre atomique, exporté sous le nom de
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rces naturelles non renouvelables, en vertu d’une
croissance
exponentielle des besoins, artificiellement provoquée. 5. Plusieurs
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rces naturelles non renouvelables, en vertu d’une
croissance
exponentielle des besoins, artificiellement provoquée. Plusieurs aute
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Asie (bientôt chez nous ?), le chômage partout en
croissance
et l’irrépressible inflation, disent qu’on a fait erreur sur l’essent
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r à un tiers-monde jusqu’ici fasciné par la seule
croissance
industrielle, un modèle neuf de développement. J’ose croire que les t