1 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
1 Sa valeur ne relève en effet que du talent de son créateur . Ce qui importe en elle, c’est justement ce qui n’importe pas dans le
2 e que la fonction du philosophe, du moraliste, du créateur de formes idéales, est simplement d’accroître la conscience, donc la
3 t dire que l’on acceptera le « coup de pouce » du créateur , et les entorses qu’il fait subir à la « logique » d’observation cour
2 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
4 vin est l’origine d’une vie nouvelle, dont l’acte créateur s’appelle la communion. Et pour qu’il y ait une communion réelle, il
5 es mystiques tendait à établir cette confusion du Créateur et de la créature. Et l’on accusa ces poètes de manichéisme déguisé,
6 r. « Il y a lieu d’appeler manichéisant le milieu créateur de la matière de Bretagne », écrit Anitchkof (Joachim de Flore, p. 29
3 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
7 ourrait tout ramener à une grossière confusion du Créateur et de la créature, dans le Roman : la fameuse « divinisation de la fe
8 n d’essence est maintenue entre la créature et le Créateur . Quelques exemples individuels — les seuls valables en ce domaine92 —
9 it de la poésie, et en général, de toute activité créatrice — donc risquée — de l’esprit. Mais il convient de préciser encore : q
10 ation instituée par le péché entre l’homme et son Créateur  ; tout aboutit à des instants de communion active dans la Grâce, et c
11 aint François d’Assise. 102. B. de Ligt, La Paix créatrice , II, p. 415. 103. Saint François nommait le frère Gilles « un paladi
4 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
12 istiana, il s’était insurgé « contre la puissance créatrice de Dieu, contre les dogmes de la Trinité et de l’Incarnation… répudia
13 erfection, n’est qu’un sous-produit des mystiques créatrices de formes et de mythes ? Et qu’elle suppose, pour fleurir et s’acheve
14 que cette influence est fortement surestimée. Un créateur de la taille de Wagner ne met pas des « idées » en musique. Qu’il ait
5 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
15 nnante », du moins joua-t-elle le rôle d’un idéal créateur de belles apparences. Elle triompha dans la littérature. Et par aille
6 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
16 nt un parti pris199, une attitude fondamentale de créateur . Ainsi, dans la plus humble vie, la promesse de fidélité introduit un
17 aura pas la Nuit divinisante, mais le Jugement du Créateur . L’homme naturel ne pouvait pas l’imaginer. Il était donc condamné à
18 les éléments occidentaux-chrétiens (c’est-à-dire créateurs ) du dynamisme européen, sont orientés par une volonté exactement cont
19 ale » exige la collaboration de toutes les forces créatrices , et en particulier de la technique. C’est alors la passion (guerrière
20 fait monstrueuse des forces de mort et des forces créatrices va dénaturer à la fois la guerre et le génie technique. La guerre méc
21 non point tel qu’il peut le rêver. Son activité «  créatrice  » consiste alors à retrouver en profondeur toute la diversité du mond
22 vouloir supprimer l’un des pôles de notre tension créatrice . De fait, cela n’est pas possible. Le philistin qui « condamne » de l