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aucoup de personnes prétendent que le désarmement
créerait
un chômage effrayant. Raisonnement bien curieux, si l’on y réfléchit.
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du travail d’hommes par les machines, et donc de
créer
du loisir ; d’autre part, d’élever le niveau général du confort. Or c
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au lieu d’élever le niveau général, l’industrie a
créé
d’immenses masses misérables, déracinées et démoralisées. Enfin je vo
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l’homme et des buts de sa destinée, ils pouvaient
créer
une belle vie ! Mais si ces mêmes pouvoirs étaient abandonnés à l’ana
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onie ni d’aucune mesure humaine, ils ne pouvaient
créer
qu’une vie fausse, une vie mauvaise, antihumaine. C’eût été le rôle d
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e pas, ne forme pas, n’atteint même pas. Ainsi se
créent
d’énormes zones d’échanges verbaux incontrôlés. Et plus on y échange
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ouvelle oscillation du balancier : le vide social
créé
par l’individualisme du siècle passé appelle une puissante réaction c
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trop longtemps vécu dans l’atmosphère rassurante
créée
par le matérialisme modéré du dernier siècle. Nous ne savons plus pre
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âce à cette invariabilité, enfin, que la liturgie
crée
dans l’auditoire un sentiment de communion, ou de communauté spiritue
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s. Tous les fondateurs de régimes savent que pour
créer
une communauté nouvelle, il faut créer des signes et des rites : voye
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t que pour créer une communauté nouvelle, il faut
créer
des signes et des rites : voyez les régimes totalitaires, communistes
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te les différents moments du drame du salut. Elle
crée
le cadre et l’atmosphère spirituelle, elle introduit le sermon du pas
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différente. M. Churchill a parlé à Strasbourg de
créer
une armée européenne. M. Pleven a fait voter un projet similaire par
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sens provisoire, mon chemin que j’invente, que je
crée
à chaque pas à tâtons dans le noir et qui ne s’éclaire que sous mes p
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omme ces avions qui dans la nuit suivent la route
créée
par un faisceau sonore. Mais ce chemin sans précédent, — puisqu’il pa
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ouvre ou si je l’invente en le suivant ? Il n’est
créé
que par l’appel, et n’existe que si je m’y engage, répondant à l’appe
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, en travers du chemin que l’Appel, dans la nuit,
crée
ou jalonne pour moi seul. Mon péché, c’est ce qui obscurcit ma visée,
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tre vouloir. C’est un moyen, ici encore, dicté et
créé
par sa fin. Car c’est l’Esprit qui nous meut à prier. Les « soupirs i