1 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
1 sion spontanée (Gide), ou « perpétuel effort pour créer son âme telle qu’elle est » (Rivière), ou encore refus de choisir, vo
2 prouver. » Non. Car à supposer que l’analyse nous crée , elle ne nous crée pas n’importe comment, mais selon certaines lois o
3 à supposer que l’analyse nous crée, elle ne nous crée pas n’importe comment, mais selon certaines lois où se retrouve notre
4 ois où se retrouve notre individualité. Elle nous crée tels que nous tendons à être (plutôt inférieurs, en vertu des remarqu
5 ait la sincérité comme « un perpétuel effort pour créer son âme telle qu’elle est ». Il voyait dans cet effort sur soi le gag
6 pointe de soi, et, d’un élan, se dépasser ; c’est créer une différence. Pourquoi les romanciers modernes ont-ils tant de mal
7 uoi les romanciers modernes ont-ils tant de mal à créer des personnages ? C’est parce qu’une sorte de sincérité les retient d
8 Georges Duhamel.) … Nous ne sommes pas, nous nous créons . Certains se refusent à toute intervention qui altérerait leur moi ;
9 oujours un peu en prendre son parti. La sincérité crée en nous un fait accompli. J’appelle hypocrisie envers soi-même une vo
2 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
10 jeu avec leur baguette, pour moi qui chaque soir crée ma chambre en tournant un commutateur. Le vrai miracle du cinéma, c’e
3 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
11 nt qu’il ne faut pas choisir parmi tant de choses créées , mais seulement distinguer en toi-même leur convenable sens. Et quand
4 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
12 réateur de systèmes. Depuis lors on nous parle du créé et du créant. Mais nous voudrions des créateurs qui parlent.   Peu no
5 1968, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Hölderlin dans le souvenir des noms splendides (1968)
13 , nostalgie qui se mue en prophétie ! Hölderlin a créé des temps nouveaux du Verbe qui nous meut et nous oriente : le passé