1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 . Mais aussi, je ne puis vivre nulle part sans me créer des possessions, appelant ainsi toute chose que je sais mettre en œuv
2 c la solitude la plus désespérante, celle que lui crée l’indifférence tranquille et obstinée de ceux auprès desquels il devr
3 ou sur la philanthropie. On parle du péril social créé par le chômage, dont on admet généralement qu’il est démoralisant. (P
4 t réservée, alors qu’il s’agirait au contraire de créer cet ordre dans l’arbitraire insensé du monde, et parmi des déterminat
5 indre qu’elle ne m’attaque par désir famélique de créer du nouveau. Car c’est une consolation aussi que d’avoir à faire face
6 ommune, qui rassemble les peuples et les pousse à créer des signes visibles de leur union : assemblées, fêtes, cortèges, unif
7 as totalement engagée, parce qu’elle ne les a pas créés . Le but concret de la révolution économique que je crois moralement n
8 tiocinent dans les revues sur ce que d’autres ont créé . 3 avril 1934 La solitude est une jeunesse. Elle nous apprend c
9 s que nous devons porter en faveur de cet ordre à créer ne pourront plus revêtir la forme d’œuvres closes, suffisantes en soi
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
10 et ceux qui pensent que leur raison d’être est de créer (les philosophes en marche). Si les premiers triomphent (grâce à l’Éc
11 oins ! — l’éducation et le métier. C’est cela qui crée des groupes, des couches, des différences et des affinités, au moins
12 t de déprécier les diversités humaines données ou créées , spirituelles ou sentimentales, non mesurables et d’autant plus « con
13 d’être en vérité « réaliste ». Je crains d’avoir créé certain malentendu en soutenant à plusieurs reprises que la politique
14 toujours cet ennui par les conditions du travail créées depuis la guerre dans les campagnes : nomadisme des employés et ouvri
15 it pas : il faut encore que l’entraide des colons crée des conditions matérielles plus favorables que celles des villes. Il