1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Introduction
1 la fois choisis et transmutés, allons plus loin : créés par elle. La question « est-ce bon ou mauvais ? » se repose à propos
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
2 arnation trop facile. (On perd en chemin le monde créé , sa raison d’être, la connaissance et la maîtrise de ses structures.)
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où le drame se noue
3 e de Socrate, exaucer l’attente des Prophètes, et créer cette Église qui assumerait les structures de l’ordre impérial défail
4 oile, mais elle est aventure permanente : elle se crée sous les pas qui la suivent. Ainsi la foi, qui est la confiance activ
5 magiques, réforme en l’assumant le monde antique, crée l’idée de personne qui permet la synthèse de l’idée grecque d’individ
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
6 soi-même dans une cité trop vaste. Du vide social créé par l’individualisme monte l’appel à l’ordre à tout prix. Et l’Ordre
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
7 me dès son établissement officiel dans l’Empire a créé pour l’Europe un précédent qui ne cesse de hanter son histoire. Conve
8 es, l’Église, organisant les groupes de convertis créait un type nouveau de relations entre les hommes. Elle instituait un nou
9 es d’expérience spirituelle que la foi seule a pu créer , et qui l’attendront désormais de toute la force d’une inconsciente n
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
10 cle, crut pouvoir la préciser : l’homme avait été créé en 4004 avant J.-C., le 23 octobre, à 9 heures du matin. Les professe
11 ne et d’efficacité. Pendant ce temps, Jean Monnet créait à Luxembourg la Haute Autorité du plan Schuman, et l’Europe tentait d
7 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience de l’espace
12 mme, pour mieux se connaître ; que les Cannibales créent Caliban dans le génie de Shakespeare ; que le Nouveau Monde fasse sur
8 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’exploration de la matière
13 es soins jaloux au plus haut point du paradoxe, a créé un type de pensée en tension, ou mieux par tensions, qui sera jusqu’à
14 ent devenir la totalité du réel que dans un monde créé par Dieu. Là, toute chose, belle ou laide à notre idée, implique une
15 n reste ouvert sans réserve au tout de la réalité créée . La connaissance, alors, vise précisément, dans le réel, ce qui ne ca
9 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
16 ces objets n’épuise nullement l’intention qui les crée , et même, le plus souvent, n’en rend pas compte : tout est magie à l’
17 jorité des inventions, jusqu’à notre ère. L’homme crée des outils parce qu’il joue avec les démons cachés dans le feu ou la
18 echnique qui les donne doit les faire accepter et créer leur besoin dans la masse. Sur la base de ces jouets pour grandes per
19 eût été surprenant. Mais le capitalisme n’a rien créé  : il a financé le « Progrès » — sans bénéfice pour ses auteurs — au d
20 xxe siècles. Au xixe siècle, l’essor technique crée dans le peuple une misère inhumaine, mais dans la grande majorité des
21 re. Comment imaginer, dès lors, que la technique, créée par l’homme, puisse acquérir une existence indépendante ? Son mal pro
22 n la machine, qui asservit l’homme. Mais Taylor a créé ce système selon les conceptions matérialistes de l’homme, issues du
23 contemporain de l’auto. La technique naissante a créé le prolétariat industriel, mais c’est elle seule qui peut le sauver d
24 nos villes, occupant rapidement le vide de l’âme créé par le matérialisme87. Beaucoup d’esprits légers s’imaginent l’homme
25 ne répondait à aucun besoin utilitaire, mais en a créé beaucoup, devenus « vitaux ». Etc. 71. Cf. Ma Vie par Henry Ford. On
10 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
26 t les Romains, les Aztèques et les Mayas, avaient créé des ordres stables. Leurs prêtres et leurs princes avaient réponse à
27 e provient de notre foi, et nos incertitudes sont créées par la nature même de nos certitudes. Ce paradoxe s’explique d’une ma
28 ture : multiplier et populariser les moyens de la créer et de l’assimiler. Mais les plus grands succès quantitatifs allant ré
29 ntre les forces contraires à sa survie, qu’elle a créées . Mais si elle souffre encore des excès alternés de ses propres erreur
30 : il consiste en une double possibilité, et il la crée . Il ouvre deux voies divergentes, dont l’une conduit à un danger parf
11 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Le drame occidental
31 chrétienne de condamner la guerre. Elle a certes créé le nationalisme, mais aussi l’idée fédérale ; l’individualisme anarch
32 aire. Jamais cependant le prolétariat n’avait été créé aussi directement par le principe même du progrès, ni en contradictio
33 utarcie, ouvrent leurs frontières étouffantes, et créent ensemble un grand marché commun ; et enfin, et surtout, qu’on décide
12 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Où l’Aventure et la Voie se rejoignent
34 versa le courant. Il se fit missionnaire en Asie, créa des évêchés dans toute la Chine mongole, au Turkestan et sur les côte
35 n’a pas eu lieu. Pourtant, le xixe siècle devait créer ses bases, et le xxe siècle devait éliminer le principal obstacle à
36 des hérésies. En fait, le dogme de l’Église s’est créé à coups d’anathèmes. Si l’on regarde de près l’Enchiridion du P. Denz